J’ai beau analyser les deux équipes sous toutes les coutures, étudier les arguments des experts, je n’arrive pas à me décider. Honnêtement, je trouve les Bruins aussi bons que les Blackhawks et vice-versa. Et c’est bien mieux comme ça.
Les deux formations possèdent tous les éléments pour nous offrir une FINALE DE RÊVE avec du jeu viril, de belles pièces de jeu et des arrêts fantastiques. En bout de ligne, c’est sans doute le rendement des unités spéciales et des gardiens de but qui fera la différence.
Qui est le meilleur des deux? Rask ou Crawford? Tuukka semble avoir une longueur d’avance, mais Corey n’est pas piqué des vers lui non plus. Il faudra aussi surveiller de près le duel entre Patrice Bergeron et Jonathan Toews.
Quelques heures avant la première mise en jeu au United Center, Joel Quenneville a décidé de séparer Jonathan Toews et Patrick Kane. C’est Marian Hossa qui remplacera Kane sur le flanc droit tandis que ce dernier jouera avec Handzus et Bickell. Quenneville espère ainsi compliquer la vie au grand Zdeno Chara.
Du côté des Bruins, il faut prévoir qu’ils feront de leur mieux pour bousculer les défenseurs de Chicago et provoquer des revirements. C’est ce qu’ils ont fait avec beaucoup de succès contre Pittsburgh.
J’ai un faible pour Chicago, une équipe magnifiquement construite, mais je ne pleurerai pas si Boston l’emporte. Je n’appartiens pas à cette catégorie d’amateurs qui détestent les Bruins à s’en confesser. De plus, je me réjouis chaque fois que Claude Julien démontre clairement à Cam Neely qu’il est un des meilleurs entraîneurs de la Ligue nationale.
«L’équipe qui affichera le plus grand désir de vaincre gagnera la série», affime Capitaine Toews. Il a probablement raison.
Après avoir tour à tour frôlé l’élimination, les deux équipes ont le vent dans les voiles et nous serons tous gagnants si la série atteint à la limite, ce qui signifie qu’il y aurait du hockey jusqu’au 26 juin, deux jours après la Saint-Jean-Baptiste. Avec le temps qu’il fait dehors, aussi bien s’installer devant le téléviseur!
Encore indécis, je lance ma pièce de monnaie dans les airs. Pile, c’est Boston; face, c’est Chicago. Le hasard dit «Boston». Et que la fête commence!
L’EXPRESS DE MINUIT
- DALLAS EAKINS, nouvel entraîneur des Oilers d’Edmonton, est un élève de PAUL MAURICE et du regretté ROGER NEILSON. Ce dernier lui a fait comprendre qu’il n’avait pas suffisamment de talent pour jouer dans la LNH, mais qu’il pourrait y faire sa marque comme entraîneur. Eakins insiste beaucoup sur le conditionnement physique et il se promet de bâtir une équipe rapide qui ne lâche jamais.
- ALEX KOVALEV a choisi Viège, une équipe de la Ligue nationale B, pour prolonger sa carrière. À 40 ans, il pourra «glisser» à son goût sur les patinoires suisses entre deux tours d’avion.
- GUY LAFLEUR s’est rendu au club Venise pour le tournoi de la Fondation de l’hôpital La Providence de MAGOG. Il n’a pas joué au golf, mais s’est fait photographier avec tout le monde. Le boxeur ÉRIC LUCAS était lui aussi de la fête.
- Le dernier match entre RAFAEL NADAL et Novak Djokovic est le plus beau jamais présenté à Roland-Garros. C’est du moins l’opinion de JOHN McENROE.
- La pluie des derniers jours fera en sorte que les verts du club MERION seront plus réceptifs au début du U.S. Open. Ainsi, un plus grand nombre se joueurs seront susceptibles d’éviter la coupure.
- RUSSELL MARTIN a frappé son 100e circuit dans les majeures, mais il est encore loin du record pour un joueur canadien. Cette marque (383) appartient à LARRY WALKER, ancien joueur étoile des Expos. Matt Stairs en a 265, Jason Bay 219 et Justin Morneau 206.
- PAUL LEHMMAN (Sherbrooke) et JASON LACHAPELLE (Longueuil) sont les héros de la semaine dans la Ligue de crosse Senior du Québec.
- LUC CAYER portait fièrement le papillon à la Bill Torrey lors de l’Oktoberfest du maire de STOKE.
Le mot d’humour
Joe Namath: «J’ai dépensé la moitié de mon argent pour le gambling, la boisson et les femmes. Le reste, je l’ai gaspillé».