Phil et Arnold

Il faut beaucoup de talent et un peu de chance pour gagner un tournoi majeur, spécialement sur un parcours aussi exigeant que celui du club Merion, en banlieue de Philadelphie.

C’est finalement Justin Rose, très solide en ronde finale, qui eu le dernier mot même si des millions d’amateurs de golf souhaitaient la victoire de Phil Mickelson. Au lieu de rentrer à la maison avec le gros trophée, «Phil The Thrill» a dû se contenter du deuxième rang pour la sixième fois dans l’Open des États-Unis. Il avoue franchement que c’est une couleuvre très difficile à avaler.

Arnold Palmer avait aussi le don de gagner avec panache et de subir de cruelles défaites.

Arnold Palmer avait aussi le don de gagner avec panache et de subir de cruelles défaites.

Non, Phil n’a pas gagné, mais ça ne change rien quant à son portefeuille ou à son niveau de popularité. Les gens l’aiment pour son entregent, son humanisme, ses coups spectaculaires et ses revers de fortune. En ce sens, il leur rappelle Arnold Palmer, un autre «gambler» qui avait le don de gagner avec panache et de subir de cruelles défaites.

Durant la présentation de la ronde finale, Palmer a livré un beau témoignage à l’occasion de la fête des pères. «Tous mes succès et tout ce que j’ai appris, je le dois à mon défunt père», a dit le roi du golf.