SHERBROOKE– Une autre semaine comme celle-là, pis on fait quoi? Un suicide collectif?
Mes plus vives sympathies à tous ceux et celles qui vivent à Val-d’Or, à Fermont ou à Tadoussac. Ça doit pas être chaud pour aller chercher une pinte de lait au dépanneur. Même que tu dois avoir envie de t’en passer.
Question de se changer les idées et d’oublier ce froid sibérien, je vous propose ces quelques réflexions hivernales:
- Je ne regrette pas mes erreurs de jeunesse. J’aimerais juste être encore capable de les répéter.
- Comment faire de l’argent? C’est très simple: quittez Facebook, fermez votre ordi et allez travailler.
- T’as un mari en or? Chanceuse, le mien est en taule!
- Le matérialisme, c’est acheter des choses dont on n’a pas besoin avec de l’argent qu’on n’a pas afin d’impressionner des gens qui n’en ont rien à foutre.
- Personne ne va plus vite que les années et aucun joueur de hockey ne patine plus vite que la rondelle.
- Je n’ai pas besoin de contrôler ma colère. Il faudrait seulement que les gens arrêtent de m’énerver.
- Avoir du culot, c’est rentrer saoul à la maison, du rouge à lèvres plein la chemise, voir sa femme un balai à la main et lui dire: «Chérie, tu es encore en train de nettoyer ou tu t’envoles quelque part?»
- En vieillissant, on ressemble de plus en plus à son ordinateur. On manque de mémoire; on gèle plus souvent; on «bug» pour des riens; on attrape des virus; on fait des petits séjours à l’hôpital et on est vite dépassé par les plus jeunes.
- J’en connais qui sont vieux à 18 ans; d’autres qui sont encore jeunes à 90 ans.
- Mieux vaut marcher seul que le faire dans une foule qui s’en va dans la mauvaise direction.
- Plein de gens n’arrivent pas à 80 ans parce qu’ils se sont trop battus pour rester à 40.
- Je n’ai pas besoin de sexe. Mon gouvernement me baise à tous les jours.
- Ceux qui se prennent pour le nombril du monde se sont juste trompés de trou!
- Bon week-end, tout le monde.