Si j’étais dans les souliers de Marc Bergevin, j’y penserais deux fois avant d’accorder un contrat de 65 ou 70 millions à P.K. Subban.
Sous prétexte qu’il a gagné le trophée Norris dans un calendrier abrégé par le lock-out, il faudrait lui décrocher la lune?
Je ne dis pas que P.K. n’est pas un bon joueur de hockey, mais il n’est pas non plus la plus grande invention depuis Doug Harvey et Eddie Shore. Il a encore bien des choses à apprendre avant de devenir le meilleur de sa profession.
Ce n’est pas un hasard si Mike Babcock et Steve Yzerman hésitent tant à l’insérer dans leur formation pour les Jeux olympiques. Leur décision sera connue mardi matin. Sur une plus grande patinoire, peut-être craignent-ils que ses carences défensives s’avèrent très coûteuses.
Comprenez-moi bien, je n’ai absolument rien contre Pernell Karl Subban. Je le trouve sympa et je lui souhaite de devenir le meilleur défenseur du CH depuis les belles années du Big Three. Je lui souhaite aussi de devenir un leader et un grand joueur d’équipe. En attendant, je demeure perplexe.
Ce que je n’aime pas dans le sport professionnel de nos jours, c’est qu’il faut «surpayer» des joueurs avant même qu’ils aient atteint le plus haut niveau. Et trop souvent, on se retrouve avec un joueur qui coûte trop cher pour conclure une transaction convenable.
Je vous invite à me faire parvenir votre avis sur le sujet.