POMPANO BEACH, Floride— Lundi, je me suis tapé deux heures de route à travers la Floride pour aller jouer 18 trous avec mon ami Oscar à Royal Palm Beach. Une longue «ride» qui en valait la peine.
Oscar, c’est Gilles Terroux, mon ancien patron à l’ancien journal de la rue Frontenac. Durant sa jeunesse, il a suivi les activités du Canadien pour «La Presse». À la belle époque des Jean Béliveau, J.C. Tremblay, Rogatien Vachon, Yvan Cournoyer, Bobby Rousseau, Toe Blake et compagnie. Il a aussi couvert la Série du Siècle avec le regretté Denis Brodeur.
Gilles Terroux, c’est un charmant monsieur de 71 ans qui n’a pas une once de méchanceté et qui aime le monde. Un gars de l’est de la métropole qui a trimé dur pour bâtir sa place au soleil et qui, comme tant d’autres avant et après lui, a vu sa carrière se terminer sans avertisssement. Pis encore: sans explications véritables.
Une quinzaine d’années plus tard, Oscar profite d’une retraite bien méritée pour se payer un peu de bon temps sous les palmiers avec sa chère Nicole. L’autre jour, il a rajeuni de 15 ans quand il a joué une ronde de 77 sur le parcours du club The Village. Il faut préciser que son fer droit était en feu car il n’a eu besoin que de 29 coups roulés avant de rentrer au chalet.
Gilles s’inquiète quand il pense à ses amis qui vieillissent. À Pierre Lecours qui est paralysé du côté droit, à Louis Senay qui se remet lentement d’une crise cardiaque ou à Mario Brisebois qui a été victime d’une grave pneumonie l’hiver dernier. Il réalise plus que jamais que la santé est notre bien le plus précieux.
Le printemps venu, Gilles retournera doucement à Boucherville, puis il remettra son ordi et son expérience au service de Jean Trudeau et du circuit provincial de golf professionnel. Il prend de l’âge, mais le sport inventé par les Écossais est incrusté profondément dans son ADN.
Mardi Express
- Ce matin, un toast à ALEXANDRE BILODEAU, à Charles Hamelin, Mikaël Kingsbury, Kim Lamarre et aux soeurs Dufour-Lapointe. Y’a de quoi être fier de nos athlètes! Bravo également à tous ceux et celles qui triment dur sans avoir le privilège de parader dans le cercle des vainqueurs.
- ANTOINE L’ESTAGE, de Saint-Jean-sur-Richelieu, a bien amorcé la saison 2014 en gagnant le rallye Perce-Neige à MANIWAKI. Antoine faisait équipe avec JOHN HALL, de l’Alberta. La prochaine épreuve du circuit canadien aura lieu à NEW RICHMOND (Gaspésie) à la fin du mois de juin.
- ÉRIK GUAY est-il moins champion parce qu’il n’a pas réussi à gagner une médaille olympique? NO WAY.
- Il y a 43 ans aujourd’hui, JEAN BÉLIVEAU réussissait le tour du chapeau contre GILLES GILBERT, des North Stars, pour atteindre le cap des 500 buts. Trois mois plus tard, il allait remporter sa 10e et dernière coupe Stanley dans l’uniforme du Canadien avant de grimper au deuxième étage dans le rôle de vice-président.
- JIMMY WALKER, un golfeur de l’Oklahoma, a gagné le tournoi de Pebble Beach, un coup devant Dustin Johnson et Jim Renner. C’était sa troisième victoire en huit épreuves depuis le début de l’année. Il a ainsi répété un exploit réalisé par TIGER WOODS, Phil Mickelson et David Duval. Âgé de 34 ans, Walker est un produit de l’Université Baylor.
- Le Challenge des glaces du LAC BROMPTON aura lieu samedi. Il y aura notamment un triathlon et un tournoi de hockey sur glace.
- BRONSON ARROYO, ex-lanceur des Red Sox, poursuivra sa carrière sous le ciel de l’Arizona. Les DiamondBacks lui ont offert 23,5M$ pour deux ans. Arroyo jouait à Cincinnati depuis quelques années.
- JACINTHE TAILLON a fait du bon boulot au micro de Radio-Canada en relève à RENÉ POTHIER.
- BENOÎT GORDON, as golfeur de la Rive-Sud, vous invite à sa vente VIP au Centre de liquidation RIOVIN SPORT du 13 au 15 février. Il suffit de se rendre au 3005 du boulevard Matte à Brossard.
- BENOÎT MORIN, le nouveau pro du club de golf Beloeil, sera grand-père pour la première fois l’été prochain.
Le mot d’humour
Maman, j’ai vu le coq s’accoupler 10 fois ce matin.
– Va donc dire ça à ton père, il comprendra.
-Papa, le coq s’est accouplé 10 fois ce matin. Maman dit que tu comprendras.
– Est-ce que c’était toujours avec la même poule?
– Non.
– Va le dire à ta mère, elle comprendra.