MYRTLE BEACH, Caroline du Sud– D’autres choses à connaître sur l’histoire du Masters et du club Augusta National:
- Le plus beau club de golf de la planète a été construit sur une «plantation» ayant appartenu au Belge LOUIS ÉDOUARD BERCKMANS, un amant de l’horticulture. Le prix de vente aurait été de 70 000$, une fortune au début des années 1930.
- Le tournoi invitation de Bobby Jones est devenu le MASTERS en 1939. Il a d’abord fallu le consentement de M. Jones qui, au début, trouvait l’appellation trop pompeuse.
Quatre fois champion à Augusta, Arnold Palmer a poularisé le golf avec son style flamboyant et ses charges irrésistibles.
- ARNOLD PALMER a propulsé le tournoi vers de nouveaux sommets avec ses charges irrésistibles et ses quatre victoires à Augusta entre 1958 et 1964. Il demeure le golfeur le plus populaire même si Jack Nicklaus a gagné le tournoi plus souvent que lui (6 fois).
- Parmi les plus grands champions du tournoi, il y a aussi SAM SNEAD, Gary Player, Ben Hogan, Byron Nelson, Jimmy Demaret, Tom Watson, Seve Ballesteros et PHIL MICKELSON.
- Sous le vert du 12e et du 13e trou, on a installé un système de PIPES pour tirer l’air, assécher rapidement le vert, aider les racines à pousser et éviter les maladies dans le gazon.
- Une fois, ARNOLD PALMER est allé se cacher dans le bois à gauche du 11e trou pour soulager ses besoins. À son retour, il a été applaudi par la foule. Quelques mois plus tard, Cliff Roberts a fait construire une toilette à cet endroit. «Heureusement, elle ne porte pas mon nom!», dit Palmer.
- L’Écossais ALISTER MacKENZIE, créateur du parcours en compagnie de Bobby Jones, est le même homme qui a dessiné un autre bijou sur la Côte du Pacifique: le club CYPRESS POINT à Pebble Beach.
- En 1949, SAM SNEAD est devenu le premier joueur à porter le veston vert remis au champion.
- Il y a eu seulement deux albatros dans l’histoire du tournoi: celui de Gene Sarazen en 1935, puis celui de LOUIS OOSTHIZEN en 2012.
- Il n’y a pas de «course rating» (évaluation de parcours) à Augusta. Les membres n’en veulent pas. Toutefois, selon une étude de la USGA datant du début des années 1990, le degré de difficulté serait de 76,2.
- En 2011, le Sud-Africain CHARL SCHWARTZEL est devenu le premier joueur à réussir des birdies sur les quatre derniers trous pour se sauver avec la victoire. En 1959, ART WALL avait fait aussi bien avec cinq birdies dans les six derniers trous. En 1978, GARY PLAYER a réussi sept birdies dans les 10 derniers trous pour se sauver avec la victoire.
Louis Oosthuizen a réussi un albatros en 2012. C’était seulement le deuxième de l’histoire du Masters.
- Les dirigeants du club ont toujours insisté pour limiter la COMMERCIALISATION du tournoi. Il n’y a aucun panneau publicitaire sur le terrain.
- En 1968, l’Argentin ROBERTO De VICENZO a perdu le tournoi après avoir signé une carte de pointage erronée. Le pire, c’est qu’il y avait un coup de trop sur sa carte. La victoire est allée à BOB GOALBY, un golfeur de Saint-Louis.
- Le légendaire BEN HOGAN a gagné deux fois le Masters, mais il a aussi perdu deux fois en prolongation (contre Snead et Nelson). À son dernier tournoi, il a joué une ronde de 66. Il avait alors 58 ans.
- À cause des balles et de la technologie nouvelle, le parcours a été allongé de plus de 500 verges entre 2002 et 2006.
- Inauguré en 2010, le nouveau TERRAIN D’EXERCICE est un véritable bijou.
- Les premiers reportages télévisés ont eu lieu en 1956. Au début, on ne décrivait l’action qu’entre le 15e et le 18e trou.
- Au début, le 16e trou était une très courte normale trois de 120 verges. ROBERT TRENT JONES a été invité à modifier le trou. Il a reculé le tertre de départ de 40 verges, puis il a poussé le lac à la gauche du vert, ce qui fait toute la différence.
- Il y a un seul PALMIER sur le terrain. Il est situé au 4e trou, une normale 3 très difficile.
