Hollywood 3 Broadway 0.
Après avoir subi deux défaites crève-coeur à Los Angeles, les Rangers étaient déterminés à renverser la vapeur devant leurs partisans, mais leur attaque à cinq a continué d’être misérable et ils se sont butés à un gardien de but au sommet de son art, tant et si bien qu’ils feront face à l’élimination, mercredi soir, au Madison Square Garden.
Pour gagner la coupe Stanley, il faut miser sur un excellent cerbère. Les exemples sont nombreux: Jacques Plante, Terry Sawchuk, Bernard Parent, Ken Dryden, Billy Smith, Grant Fuhr, Patrick Roy, Martin Brodeur et j’en passe.
Dans ce département, les Kings de Los Angeles sont servis à souhait par Jonathan Quick, un athlète originaire du Connecticut. Agile comme un acrobate, il est à son mieux lorsqu’il commence à faire chaud dans la cuisine. On en a eu un autre exemple dans le match numéro 3. Il a si bien repoussé les attaques des Rangers qu’il a fini par les démoraliser.
À noter que l’équipe d’Alain Vigneault n’a pas marqué un seul but à ses 32 derniers avantages numériques à domicile. C’est complètement inexplicable.
À l’autre bout de la patinoire, Henrik Lundqvist a eu moins de veine. Il a été déjoué par deux tirs déviés, dont un de Jeff Carter alors qu’il restait moins d’une seconde au cadran en fin de première période. C’est un but qui a fait très mal aux Blue Shirts.
Au deuxième tiers, Mike Richards a profité d’un cadeau devant le filet des Rangers pour porter la marque 3-0 et mettre fin aux espoirs des locaux.
On a de plus en plus l’impression que la «véritable finale» opposait les Kings aux Blackhawks. Aucune équipe dans l’Est, à part peut-être les Bruins, ne pouvait faire la vie dure aux Kings. Pas même le Canadien.
Blanchis pendant 45 ans, les Kings vont donc gagner une deuxième coupe Stanley en trois ans. Après avoir gagné trois séries en sept parties, leur confiance est inébranlable. Et quand ça chauffe un peu trop, Quick est là pour sauver les meubles.
Sans être partisan des Kings, il faut reconnaître leur talent et leur désir de vaincre. C’est Luc Robitaille qui doit être content!
Mardi en bref
- L’Omnium des États-Unis se déroule cette semaine sur le fameux parcours numéro 2 du club PINEHURST. C’est à cet endroit que PAYNE STEWART a remporté sa dernière victoire avant de trouver la mort dans un accident d’avion, en 1999. Gagnant de trois tournois majeurs, Stewart a été un des meilleurs golfeurs de sa génération et un des plus facilement reconnaissables avec ses pantalons bouffants, ses casquettes à la BEN HOGAN et ses chaussettes aux couleurs des équipes de la NFL. En plus d’exceller sur le terrain, il n’avait pas peur de ses opinions.
- Le «U.S. Open» est probablement le tournoi le plus difficile à gagner. Un seul golfeur a remporté la victoire à sa première tentative. Il s’agit du légendaire FRANCIS OUIMET en 1913.
- Les Sharks de SAN JOSE semblent prêts à échanger le vétéran joueur de centre JOE THORNTON. Meilleur passeur de la ligue, Thornton peut aider toutes les équipes de la LNH, y compris Toronto et le Canadien. Qui fera la meilleure offre?
- ANDRÉ DESJARDINS, un ancien du Journal de Québec, a aidé l’équipe des Râteaux à gagner le tournoi du MANOIR RICHELIEU. Méchant nom pour une équipe!
- On fête les 73 ans de GUY ÉMOND, mardi soir, à la marina de Repentigny. Le grand Serge y sera.
- PIERRETTE TALBOT, la sainte épouse de Jean-Guy, a capturé un poisson «long comme ça» durant son voyage dans les Caraïbes.
- TREVOR TIMMINS, de l’organisation du Canadien, n’a pas encore digéré l’échange qui a envoyé RYAN McDONAGH aux Rangers en retour de SCOTT GOMEZ, un joueur de centre au bout de son rouleau. La décision finale appartenait à BOB GAINEY.
- Les retombées du GRAND PRIX DE MONTRÉAL sont estimées à 70M$.
- LAURENT AU PANTHÉON: Mon bon ami LAURENT LAFLAMME, de Rouyn-Noranda, sera intronisé au Panthéon de la renommée de HOCKEY QUÉBEC en fin de semaine. Président à vie des CITADELLES, Pit n’a jamais compté ses heures lorsque vient le temps d’aider les jeunes à pratiquer leur sport favori. Les bénévoles dans son genre se font de plus en plus rares.
- LE SHOW À MATHIEU: Samedi dernier, j’ai participé au 20e tournoi de golf de l’école Le Tournesol au club ROYAL ESTRIE. La fête était organisée par MATHIEU VIENS, le Beau Brummel du Tournesol… Les profits de la journée aideront les étudiants du secondaire au niveau des jeux, des petits déjeuners, du système de son, de la rénovation de la cuisine, de Génies en herbe et du gala Méritas… Parmi les «laboureurs», il y avait GLEN FAUCHER, Éric Grenache, Jim Champagne, Marco Poulin, Pat Labrie, Denis Massé, Claude Côté, Daniel Lapierre, JULIEN OUELLETTE, Jacques Dubois, Martin Fredette, Pierre Dumas, François Poudrier, Gilles, Yves et Marc-Antoine Salois… Le souper à l’italienne était excellent… La remise des prix était co-animée par Mathieu Viens et SARAH-ÈVE FONTAINE.
- SUR LA TERRASSE: Avant le début du tournoi, j’ai pu discuter de sport avec quelques membres du club Royal Estrie, dont BOB LAFLEUR, Daniel Garant, Guy Guérette, Renald Poisson, Jean-Guy Sévigny et Marcel Lemay. Ils n’ont jamais été aussi fiers de leur parcours.
- PIERRE MOREY fait tourner les immortelles sur les ondes de CIAX 98,3 FM.
- Faudrait peut-être enseigner aux ENFANTS comment traverser la rue avec un vélo. Non?
Le mot d’humour
Le mari: «Le matin, quand je me rase, j’ai l’impression de rajeunir de 10 ans».
Sa femme: «Tu devrais te raser avant d’aller te coucher!»