LAVAL— Lorsque j’ai vu mon ami Carol Vadnais couché dans son cercueil, j’avoue que ça m’a donné un coup dans les flancs.
On a beau se préparer à certaines situations, il y a des choses qui dépassent l’entendement. Des choses auxquelles il faut faire face le plus courageusement possible dans un état de résignation totale. La mort fait partie de la vie de tous les hommes sans exception, patins blancs ou pas.
Devant la dépouille mortelle, j’avais un seul petit message pour mon ami Carol: «Si tu me réserves une heure de départ au ciel, ça ne te fait rien d’attendre encore quelques années?»
Les plus grands discours de Beaudelaire, de Bossuet ou de Victor Hugo ne ramèneront pas l’ex-défenseur des Bruins et des Rangers. Sa vie sur cette terre est bel et bien terminée, mais ça ne m’empêche pas d’ajouter quelques paragraphes avant les funérailles qui seront célébrées vendredi après-midi en l’église Saint-Maxime de Laval (3700, boulevard Lévesque Ouest).
Un homme bon et généreux
J’aimais beaucoup Carol Vadnais le joueur de hockey, mais encore plus Carol Vadnais l’être humain. Il était un homme bon et généreux et il prenait les moyens pour que les gens autour de lui soient heureux. Parlez-en seulement à Daniel Tartre qu’il a aidé à traverser la terrible épreuve de perdre un fils.
Carol ne se vantait pas d’avoir joué dans la Ligue nationale pendant 17 ans et d’avoir amassé en moyenne un demi-point par match. Par contre, il était fier d’avoir gagné deux coupes Stanley et d’avoir joué pendant trois ans et demi avec le plus grand hockeyeur de tous les temps.
Carol n’était pas de la génération Facebook. Il ne comprenait rien à ces trucs-là. Il était un gars «terre à terre», fort en chiffres et habité par le gros bon sens, une qualité qui semble se perdre de nos jours. Cigare au bec, il disait ce qu’il pensait sans vouloir offenser les autres.
Il ne jalousait pas les joueurs d’aujourd’hui, mais il voyait bien que cette flambée salariale était nettement exagérée. «Tant et aussi longtemps que les amateurs vont payer…» disait-il simplement.
Carol Vadnais a eu une vie très bien remplie. Il s’est rendu célèbre en pratiquant un sport qu’il adorait, il a marié une femme en or (Raymonde Charbonneau) et sa fille Michèle lui a donné deux beaux petits-enfants.
Il a vu Tiger Woods réussir un coup miracle à Augusta, il a assisté au Derby du Kentucky, il a vu boxer Muhammad Ali, il a fait la fête avec le Géant Ferré, il a foulé les plus beaux parcours de golf en Amérique, bu les meilleurs vins, fumé les meilleurs cigares et bien d’autres choses encore.
Il a aussi appris à vivre avec la maladie. D’abord celle de sa femme, puis la sienne. On le l’a jamais entendu se plaindre de son sort. Il comprenait qu’il devait composer avec le destin qui lui était réservé. Face à la mort, il a affiché un courage exemplaire.
Poussière, tu es poussière et tu retourneras en poussière! Ce matin, je dis adieu à un homme qui a marqué ma vie et celle de plusieurs de mes copains. Je lui dis aussi AU REVOIR!
Vendredi en vrac
- Parmi les personnalités qui ont voulu rendre un dernier hommage à CAROL VADNAIS au Complexe funéraire Yves Légaré, le long de l’autoroute 13, il y avait HENRI RICHARD, Mario Tremblay, Yvan Cournoyer, Serge Savard, Réjean Houle, Pierre Bouchard, André Boudrias, Peter Dalla Riva et GILLES MELOCHE, son ancien coéquipier à Oakland.
- Jeudi soir, j’ai aussi discuté avec plusieurs personnes qui ont partagé la vie de Carol: LUCIE et ROBERT PILON, Andrée et Joe Cristofaro, Jean-Guy Blanchette, PAULETTE SAVARD, Norman Cherbaka, TONY GEMMA, Richard et Jean Millaire, Alain Chantelois, Jean-Louis Marinier, Bob Mailloux, MICHEL MARCOUX, Réjean Duval, Antoinette et Domenic Fazzioli, Ghislain Arsenault, Guy Corbeil, Marie-France Hébert, le docteur JACQUES LAPLANTE, Serge Savard Jr., Alfredo Scandone, Nunzio Notaro, RONNIE SABETTA, Mario Brisebois, Jean-Pierre Proulx et sa belle Suzanne, Georges Morissette, Sophie Ménard, Pierre Piché, BERTRAND RAYMOND, Linda et Johnny Spada, Antoinette et Ricky Andreoli, MICHEL BERGERON (club Islesmère), Sandro D’Annibale, Gaétan Desforges, Bob Ledoux, Jacques Boiteau, Marc Cousineau, Carlo Caruso, Pierre Bastien, André Bérubé (Drummondville) et PIERRE ALLAIRE.
- Bonne chance à RÉMI BOUCHARD, à Yvan Beauchemin et à Marc Hurtubise au CHAMPIONNAT DE QUÉBEC. Ça commence aujourd’hui au club LA TEMPÊTE.
- FRÉDÉRIC GAUDREAU a produit trois points et MARTIN BOSSÉ a lancé un match de trois coups sûrs dans la victoire de 6-3 des Castors d’ACTON VALE contre les Brewers de Sainte-Thérèse, jeudi soir. Les Castors mènent 2-1 et la série se poursuit vendredi soir à SAINTE-THÉRÈSE.
- DONALD AUDETTE a rendu visite à son bon ami GINO ODJICK pour essayer de lui remonter le moral. GASTON GINGRAS, Steve Veilleux et Steve Cadieux sont trois autres anciens joueurs qui sympathisent avec l’ancien dur-à-cuire des Canucks.
- RICHARD LAFLEUR et RENÉ MANDEVILLE ont fait un succès du dernier tournoi de golf du Panthéon des sports de SOREL au club Les Dunes de Sorel-Tracy. Ils étaient 125 pour les agapes.
- STEVE CHARBONNEAU a remis sa démission comme directeur du Service des loisirs de FARNHAM. Il a un autre projet en vue.
- GIANCARLO STANTON, des Marlins de Miami, domine les majeures avec 36 circuits et 102 PP. Il est un sérieux candidat au titre de joueur par excellence même si son équipe traîne de la patte dans la course au championnat.
- NELSON CRUZ, des Orioles de Baltimore, et JOSE ABREU, des White Sox de Chicago, sont deux autres joueurs qui connaissent une saison du tonnerre.
- Au monticule, CLAYTON KERSHAW, des Dodgers, est dans une classe à part avec une fiche de 17-3 et une moyenne de points mérités de 1,70.
- JUDES VALLÉE, Jean-Guy Bureau, Bruno Vachon et le nouveau retraité PIERRE TURGEON formaient le quatuor d’honneur au tournoi de golf du PHOENIX de Sherbrooke. Tous les profits iront dans le programme de BOURSES D’ÉTUDES.
- TROIS HEBDOS ferment leurs portes en Estrie et au Centre-du-Québec: L’ÉCHO DE VICTORIAVILLE, le Journal de Magog et L’Impact de Drummondville. Ce sont 80 emplois qui s’envolent.
- HÉLÈNE DANEAU est la nouvelle directrice du Musée J.A. BOMBARDIER à Valcourt.
- Le club de golf SHERBROOKE ne fait pas parler de lui à cause de la qualité du parcours, mais pour une saga de projet immobilier. On est loin de l’époque de JOS LEBLANC!
Le mot d’humour
Très court message dans un journal écossais: «Charles MacPherson est mort. Sac de golf à vendre».