C’est un Michel Therrien fier, mais aussi très à l’aise qui a rencontré l’imposant groupe de journalistes, mardi après-midi, au centre d’entraînement de Brossard.
Il a répondu aux questions avec honnêteté et une belle assurance. Il est évident que son passage à RDS a fait de lui un meilleur communicateur.
Dans sa tête, il est clair et net qu’il possède le bagage nécessaire pour relancer le Canadien de Montréal. Le temps nous dira si Marc Bergevin a pris la bonne décision. Chose certaine, Therrien a passé le premier test avec grande distinction.
Ce que j’aime par-dessus tout, c’est son désir de bâtir une équipe qui «travaille fort» pour offrir un produit de qualité aux partisans du Canadien. «Je sais exactement ce que je veux de mes joueurs et ce sera à moi de les diriger dans la bonne direction avec une structure bien établie et une bonne éthique de travail», a-t-il dit. Voici les autres points à retenir:
- Dès le premier coup de fil de Marc Bergevin, il s’est vu «dans la peau» du futur entraîneur du Canadien. Il s’est donc bien préparé pour répondre à ses questions et il a tenté de rester lui-même.
- Il est convaincu d’être un bien meilleur entraîneur qu’il ne l’était il y a 10 ou 15 ans parce qu’il a une plus grande expérience du hockey et de la vie en général.
- C’est la première fois qu’il est choisi par son patron immédiat. Dans le passé, il a vécu deux «mariages de raison» avec André Savard et Ray Shero.
- Il faut s’adapter à chaque marché et celui de Montréal est très différent à cause de la passion des amateurs et de la longue tradition d’excellence du Canadien.
- Il a très hâte de diriger P.K. Subban. Il le considère comme un «étalon», le genre de joueur que ça prend pour gagner des championnats.
- Il voit beaucoup de potentiel au sein du Canadien même si le Canadien a terminé la saison en 15e place.
- Il établira son premier contact avec le capitaine Brian Gionta.
- Il est fier de ce qu’il a accompli à Pittsburgh même s’il n’était plus là lorsque l’équipe a gagné la coupe Stanley.
- Il ne veut pas brûler les étapes. Il faut apprendre à marcher avant de courir.
- Il respecte les amateurs, mais se fiche de ce que peuvent raconter les sondages. Il se sent honoré et privilégié de diriger le Canadien et il va tout donner pour mener l’équipe à bon port.
P.S. Félicitations et bonne chance, mon cher Michel!