Visite de Saint-Pierre-de-Rome
ROME, Italie— Après un long périple en avion, deux bons verres de rouge et quelques heures de sommeil, le soleil était au rendez-vous pour visiter une des plus vieilles villes du monde, berceau de notre civilisation.
Depuis le temps que j’en entends parler, me voici à ROME avec ma mairesse préférée. Méchant gros village que celui de Jules César! Pendant quelques jours, j’oublierai un peu le Canadien et les Blue Jays pour parfaire ma culture. S’il est vrai que les voyages forment la jeunesse, mieux vaut y voir au plus sacrant!
Honnêtement, il nous faudrait des yeux tout le tour de la tête, comme Mario Lemieux ou Wayne Gretzky, pour voir tout ce qu’il y a à voir ici. Des monuments, des châteaux et des cathédrales à tous les coins de rue… ou presque. De l’histoire, de l’histoire et encore de l’histoire.
Bien sûr, le Colisée de Rome est un incontournable. Si j’ai bien compris, les architectes étaient aussi bons, sinon meilleurs, il y a 2000 ans, avec ou sans pot de vin. En tout cas, ils avaient le compas dans l’oeil et de fort bons ouvriers. Je doute que le Colisée Vidéotron, si beau soit-il, dure aussi longtemps!
Un peu plus tard, l’autobus florentin nous conduisait à Saint-Pierre-de-Rome, lieu de rassemblement des catholiques du monde entier. Sur la rue qui mène au Vatican, les trop nombreux solliciteurs (ils sont aussi tenaces que Maurice Richard) nous disaient qu’il faudrait attendre au moins deux heures avant de pénétrer dans l’enceinte sacrée. Boulechite! C’était juste pour nous offrir une option beaucoup plus onéreuse.
Au bout de vingt minutes, nous étions à l’intérieur de la basilique pour admirer les oeuvres de Michel-Ange et des autres génies qui l’ont suivi. Il faut le voir pour le croire. La maison de marbre du pape François est d’une richesse inouïe. La vente d’une seule statue pourrait soulager la misère de milliers de personnes.
À mi-parcours, je suis entré dans une chapelle pour faire une courte prière. J’ai eu une pensée pour tous ceux et celles qui nous ont quittés durant les 20 ou 25 dernières années. J’ai aussi prié pour ma vieille mère et mes amis pauvres pécheurs! Peut-être que j’aurais dû rester plus longtemps et faire brûler quelques lampions. Enfin…
Sérieusement, j’avais un peu le sentiment d’être aux portes du paradis. Seigneur, toi qui enlève le péché du monde, donne-nous la paix!
P.S. Au Colisée de Rome, on me dit que le score final est le suivant: les Lions 2400 et les Gladiateurs 12!