À la Joe Carter

Edwin Encarnacion donne la victoire aux Blue Jays avec un circuit de trois points en fin de 11e manche

Toronto est en liesse! Edwin Encarnacion, l’homme des grandes occasions, a frappé un circuit de trois points contre Ubaldo Jimenez en fin de 11e manche pour procurer la victoire aux Blue Jays dans le match suicide des équipes «wild card», mardi soir, au stade Rogers. Les Torontois affronteront les Rangers du Texas en première ronde des séries.

Le puissant Edwin Encarnacion a tranché le débat avec un circuit de 3 points contre Ubaldo Jimenez en fin de 11e manche. Les Blue Jays affronteront les Rangers du Texas en première ronde.

Le puissant Edwin Encarnacion a tranché le débat avec un circuit de 3 points contre Ubaldo Jimenez en fin de 11e manche. Les Blue Jays affronteront les Rangers du Texas en première ronde.

Encarnacion, qui a frappé 42 circuits et produit 127 points en saison régulière, a sauté sur le premier tir de Jimenez, en plein coeur du marbre, et il a expédié la balle par-dessus la clôture du champ gauche pour semer l’hystérie dans la foule. On se serait cru en 1993 lorsque Joe Carter a cogné un long circuit contre Mitch Williams pour donner la victoire aux Blue Jays en Série mondiale.

Le match a été excitant du début à la fin et les lanceurs des deux équipes ont accompli une besogne admirable. On se demande cependant pourquoi Buck Showalter n’a jamais fait appel à son as releveur Zach Britton, absolument parfait durant toute la saison. Il n’a pas fini de se faire questionner à ce sujet.

Jose Bautista, avec la longue balle, et Ezequiel Carrera, avec un simple ont produit les autres points des Blue Jays qui ont aussi frappé dans trois doubles-jeux. Mark Trumbo a produit les deux points des Orioles avec son 48e circuit en 2016.

NICKLAUS DIT ADIEU À SON AMI ARNOLD

Des centaines de personnes ont rendu un dernier hommage au roi du golf, mardi, dans la petite ville de Latrobe, et la basilique Saint-Vincent était bondée de grands noms du golf: Lee Trevino, Tom

Jack Nicklaus était très ému quand il a rendu hommage à son ami Arnold.

Jack Nicklaus était très ému quand il a rendu hommage à son ami Arnold Palmer.

Watson, Nick Faldo, Phil Mickelson, Ernie Els, Hale Irwin, Nancy Lopez, Annika Sorenstam, Curtis Strange, David Feherty et j’en passe.

C’est Jack Nicklaus, comme il se doit, qui a eu le dernier mot. «Tu ne perds pas un ami de 60 ans sans ressentir un grand vide, a dit le Golden Bear. Arnie était le héros de tout le monde. Il est arrivé au moment où le golf en avait le plus besoin. Il avait du style et il avait le don de se tirer des pires impasses. Les gens adoraient cela. Je veux juste vous dire que je fais moi aussi partie de son armée».

(Sources: Pittsburgh Post-Gazette)

LE RÊVE DE THEO

Selon plusieurs experts, la prochaine Série mondiale opposera les Cubs de Chicago aux Red Sox de Boston, mais il y a loin «de la soupe aux lièvres», comme dirait Jean Perron.

Les deux équipes ont tout ce qu’il faut pour se rendre jusqu’au bout: de bons lanceurs, de puissants frappeurs, une défense solide et des releveurs de qualité. Encore faut-il se présenter sur le losange et livrer la marchandise. Dans une courte série, on ne sait jamais…

Theo Epstein, ancien patron des Red Sox, a transformé les Cubs de Chicago en équipe championne. Un petit génie du baseball.

Theo Epstein, ancien patron des Red Sox, a transformé les Cubs de Chicago en équipe championne. Un petit génie du baseball.

Tout ceci pour en arriver à Theo Epstein, directeur général des Cubs. Si vous ne le saviez pas encore, Theo était le patron des Red Sox quand ils ont gagné la Série mondiale, en 2004 et en 2007. C’est donc lui qui, par sa bonne gestion, a permis à l’équipe de son enfance de mettre fin à la malédiction du Bambino.

Vous savez cette vieille légende voulant que les Red Sox soient incapables d’effacer la terrible erreur d’avoir vendu Babe Ruth aux Yankees en 1916. À l’automne 2004, Pedro, Big Papi, Varitek, Schilling, Lowe et cie ont mis fin à la malédiction une fois pour toutes.

À Chicago, Epstein a reçu le lourd mandat de rebâtir les Cubs et de les mener aux grands honneurs afin de mettre fin à une disette qui dure depuis 108 ans. En l’espace de quatre ans, il les a fait passer d’équipe minable à meilleure formation (103 victoires). S’il fallait qu’il atteigne son but, il deviendrait automatiquement le Houdini du baseball.

«C’est certain que j’aimerais voir les Cubs et les Red Sox en Série mondiale, disait-il l’autre jour. J’ai encore plein d’amis à Boston et ne souhaite que du bien aux Red Sox. J’ai grandi en allant les voir jouer à Fenway Park avec mon frère jumeau. Ce stade fait partie de mon ADN. Le Wrigley Field est aussi un endroit magique et j’en ai fait ma nouvelle demeure. Une Série mondiale Chicago-Boston, ça serait du bonbon».

Durant les deux dernières années, Epstein a complété la transformation des Cubs en allant chercher des joueurs comme Kyle Hendricks, Jason Heyward, Ben Zobrist, John Lackey, Aroldis Chapman et Jon Lester. Il a aussi eu la main heureuse en confiant son club à Joe Maddon, un des meilleurs gérants du baseball. Tout ce beau monde pousse dans la même direction avec Kris Bryant, Anthony Rizzo et Jake Arrieta, le vieux David Ross et quelques autres.

Les Cubs offrent un tel spectacle qu’ils jouent presque tous leurs matchs locaux devant plus de 40 000 spectateurs. Un vent de folie souffle sur la Ville des vents. C’est devenu à la mode d’applaudir un club qui n’a rien gagné depuis si longtemps. Tout le monde affiche fièrement sa casquette ou son chandail des Cubs.

L’an passé, les Cubs ont gagné 97 parties avant d’éliminer les Cards en première ronde, puis ils ont été balayés par les Mets de New York. Cette fois, leurs ambitions sont beaucoup plus grandes.

En bref

  • Daniel Carr a procuré une victoire de 4-3 au Canadien contre les Bruins au Centre Vidéotron. On a beaucoup parlé du jeune Artturi Lehkonen après la partie. Commencera-t-il la saison à Montréal?
  • Si j’ai bien compris, il y a encore beaucoup de partisans du CH dans la Vieille capitale. En attendant patiemment le retour des Nordiques
  • Selon Raynald Cloutier, descripteur des matchs des Remparts, le Colisée Vidéotron changera de nom durant les prochains mois. Quelle compagnie voudra payer le gros prix sans la présence d’une équipe de la LNH?
  • Charles Bronfman, Denis Lévesque, Ian MacDonald et Denis Levasseur, les deux dernier à titre posthume, sont élus au Temple de la renommée de Baseball-Québec. La cérémonie officielle aura lieu le 12 novembre à l’hôtel Delta de Sherbrooke.
  • M. Bronfman est le père fondateur des Expos. Denis Lévesque est associé au baseball amateur depuis 1980 et il cofondé la Ligue Junior Élite. Le journaliste Ian MacDonald a longtemps couvert les Expos et Denis Levasseur a fait sa marque comme arbitre dans l’est de la province.
  • Le Blizzard de Trois-Rivières profitera de son ouverture officielle, vendredi soir, pour honorer les anciens Draveurs. Parmi les invités, il y a Moose Dupont, Michel Bergeron, Claude Verret et Pierre Sévigny.
  • Hockey-Sherbrooke accueillera la 6e édition du Showcase Midget AA-Collégial de hockey féminin, en fin de semaine, au complexe sportif Thibault GM.

Le mot d’humour

Si un gars regarde trois parties de soccer de suite, tu peux le déclarer cliniquement mort!