Bettman et Fehr: deux têtes de cochon

Ainsi donc, les négociations sont rompues entre les dirigeants de la Ligue nationale de hockey et l’Association des joueurs, deux semaines avant l’échéance de la convention collective.

Si vous voulez mon avis, je m’en fiche pas mal. Non pas que je n’aime pas le hockey, un très beau sport qui est devenu une vaste entreprise commerciale, mais parce que je souffre d’écoeurantite aigüe.

Donald Fehr

Donald Fehr, un dur négociateur, n’est pas homme à s’en laisser imposer par le petit dictateur de New York. La bataille est loin d’être terminée.

Si je m’en fiche, c’est parce que je suis écoeuré de voir «les faces à claque» de Gary Bettman et de Donald Fehr aux bulletins de nouvelles. Je suis tanné de les voir se chamailler sur la place publique en tentant de nous expliquer pourquoi ils devraient obtenir une plus grosse part du gâteau.

L’an passé, la LNH a généré des revenus de 3,3 milliards, un record de tous les temps. Ça doit être le signe d’une ligue en bonne santé. Et voici que les propriétaires, sept ans après avoir imposé leur fameux plafond salarial afin de protéger les petits marchés, ne sont plus satisfaits. Ils en ont marre de verser 57 pour cent des revenus aux joueurs et voudraient baisser ça d’un coup sec à 46 pour cent. «Messieurs, c’est à prendre ou à laisser», dit Napoléon Bettman.

Bien sûr, Donald Fehr ne veut rien savoir d’un tel arrangement. Il est allé à l’école de Marvin Miller qui s’est longtemps moqué des magnats du baseball. Il n’est donc pas question qu’il baisse les bras devant le petit dictateur de New York, tant et si bien que nous assistons à un triste bras de fer entre deux têtes de cochon.

Les deux hommes ont encore deux semaines pour mettre de l’eau dans leur vin. Il est souhaitable qu’ils trouvent un compromis, mais cela est très peu probable. On peut donc s’attendre à un autre lock-out (le troisième depuis 1994) même si cela risque de faire très mal aux équipes américaines les plus fragiles.

Le pire dans tout ça, c’est qu’on se fiche pas mal du consommateur. Lorsque le conflit sera réglé, on s’attend de les voir revenir au galop pour encourager leur équipe favorite et payer un prix exorbitant pour assister au spectacle. Comme des moutons!

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, j’en ai marre. Réglez vos chicanes en salle close et ne revenez pas nous voir avant d’avoir partagé équitablement tous vos millions!

LES ÉCHOS DU WEEK-END

  • Chaque fois qu’il le peut, BEN LEDUC rend visite à son bon ami RAYMOND BOURQUE à Boston. C’est ce qu’il fait en fin de semaine. Avant de rentrer au Québec, il ira passer quelques jours sur les plages du Maine.
  • ADRIAN GONZALEZ, récemment échangé aux Dodgers, dit qu’il s’ennuiera de Boston et de ses partisans, mais pas de toutes les rumeurs qui circulent dans l’entourage des Red Sox.
  • Graham Cooke

    Le champion amateur Graham Cooke a dessiné plus de 85 parcours de golf à travers le monde.

  • Saviez-vous que GRAHAM COOKE avait dessiné plus de 85 parcours de golf à travers le monde. Il travaille actuellement sur des projets en Finlande et en Italie. Cooke félicite LUIGI LIBERATORE pour le travail effectué au GRIFFON DES SOURCES, mais il ajoute qu’il y a encore des choses à améliorer pour en faire un parcours de championnat.
  • Le tournoi ANNIE PERREAULT a été couronné d’un franc succès à Sherbrooke. Tous les échos dans une prochaine chronique.
  • Quel genre de QUÉBEC aurons-nous mardi soir? Aurons-nous des couleurs différentes selon les régions?
  • CHARLES THIFFAULT passe le week-end à Bromont afin de jouer au golf et d’assister aux noces de sa fille MYRIAM.
  • L’homme d’affaires GAÉTAN BONO, spécialiste des fruits et légumes, souhaite la relance des courses sous harnais à Montréal. Il doit présentement se rendre à TORONTO pour assouvir sa passion.
  • JOE CRISTOFARO prépare son retour sur les allées de quilles du salon FLEURY. Ses adversaires n’ont qu’à bien se tenir!
  • YVAN RICARD a adoré le club de golf GRAND-MÈRE. Ce club plus que centenaire est la propriété de BOBBY ROUSSEAU, ancien joueur du Canadien.
  • RICK WISE, ex-lanceur des Phillies, des Cards et des Red Sox, peut se vanter d’avoir été échangé pour trois vedettes des ligues majeures durant les années 1970: STEVE CARLTON, Reggie Smith et Dennis Eckersley.
  • JOS SARO, fier partisan des Yankees, se débrouille encore bien avec un bâton de golf à 85 ans. Il en a mis plein la vue à son ami PIERRE-ANDRÉ SÉNÉCAL sur les allées du club Joliette.
  • La très jolie SONIA MILLIARD fait tourner les têtes au restaurant Towne 380, à Laval.
  • Les funérailles de NORMAND (Ti-Nomme) DUSSAULT, ancien joueur du Canadien et coéquipier du Rocket, auront lieu à SHERBROOKE le samedi 8 septembre.
  • NEKTAR MELETAKOS, du Groupe Éducalivres, se rendra à BOSTON avec quelques amis pour voir jouer les Red Sox, la semaine prochaine. Nektar a aussi un faible pour le golf.

LE MOT D’HUMOUR

Un analyste de boxe: «Oui, il y a des blessures à la boxe, parfois même des décès, mais jamais rien de trop sérieux!»