WINCHESTER, Virginie— Il s’en dit des vertes et des pas mûres au 19e trou. Voici quelques exemples:
- MARCEL BONIN, de Joliette: «Le golf est un jeu très simple. Tu cries «fore!», tu frappes sept coups, pis tu marques 5 sur la carte».
- GRANTLAND RICE, fameux chroniqueur de New York: «Le golf, c’est 20% de technique. L’autre 80% est un mélange de philosophie, d’humour, de tragédie, de romance, de mélodrame, d’amitié, de camaraderie, de contrariété et de conversation».
- SERGE SAVARD: «Je ne comprends pas. Phil Mickelson est gaucher lui aussi et il joue bien quand même».
- GILLES LACROIX, président de Granite Lacroix à Laval: «Ne jouez pas trop au golf. 36 trous par jour, ça suffit!»
- ANDRÉ MALTAIS, de Magog: «Le golf est un drôle de jeu où l’objectif est de frapper une très petite balle dans un trou encore plus petit avec des armes très mal conçues pour le faire».
- ANDRÉ LACASSE, du club Rivermead: «La meilleure façon d’éviter un arbre, c’est de le viser».
- YVES ROBILLARD, du club Venise: «Le golf est 95% mental. Quand ça va mal, tu n’as pas besoin d’un professionnel, mais d’un psychologue. Parfois même un psychiâtre!»
- JEAN-GUY GENDRON, de Trois-Rivières: «Pour battre ton adversaire, il suffit de le mettre en colère».
- ROBERT LABELLE, président d’Importations Activin: «C’est le plus beau jeu que tu peux jouer… sans enlever tes vêtements!»
- DANIEL MARCOUX, de la Sun Life: «Le plus dur au golf, c’est accepter d’être imparfait. C’est dur pour mon orgueil».
- GERALD FORD, ancien président des États-Unis: «C’est clair que je m’améliore au golf. Je frappe maintenant moins de spectateurs».
- NEIL HAWORTH, de Saint-Hyacinthe: «Les architectes de golf ne savent pas jouer et ils s’assurent les autres ne pourront pas le faire non plus».
- RÉJEAN BERGERON, ambassadeur Molson: «Le golf, c’est comme le sexe. Tu ne peux pas penser à la façon de faire pendant que tu le fais».
- JEAN-GUY TALBOT, de Cap-de-la-Madeleine: «Le golf est un jeu fascinant. Il m’a fallu 40 ans avant de comprendre que je ne savais pas jouer».
- DENIS MESSIER, de Sherbrooke: «Si je suis tout vêtu de noir, c’est parce que ma game est morte!»
- SAM ELKAS, de North Hatley: «Grip it and rip it! Peut-être pour John Daly, mais pas pour moi!»
- ALAIN CHALUT, de Joliette: «On ne pourrait pas s’amuser un peu… avec moins de lacs et de fosses de sable?»
- MICHEL BEAUDRY, de Brossard: «Au golf, la glorieuse incertitude du sport devient une humiliante certitude».
- GERRY PIETTE, de Rouyn-Noranda: «Ce que certains découvrent dans la poésie et les musées, je le ressens dans un bon coup de départ».
- LEE TREVINO: «Il y a deux choses que tu dois faire la tête basse: jouer au golf et prier».
- P.A. SENÉCAL, du club Le Champêtre: «Le golf n’est rien d’autre qu’une façon dispendieuse de prendre une marche».
- BYRON NELSON: «Les seuls coups dont tu peux être certain, c’est ceux que tu as déjà frappés».
- GILLES LACASSE, capitaine du club Venise: «Si je frappais aussi loin que Roger Legault, c’est certains que vous me verriez à la télé le dimanche après-midi».
- JEAN CHRÉTIEN, de Grand-Mère: «Mulligan est un mot qui a été inventé par les Irlandais et qui veut dire: frapper une autre motte de terre à une vingtaine de verges».
- CLAUDE BÉDARD, de Québec: «J’ai encore mon fer 1. Je m’en sers pour remuer les bûches dans le foyer».
- DEAN MARTIN: «Ce que je déteste dans ce jeu, c’est qu’il m’éloigne du bar!»
- MICHEL LEMIRE, de Lac Kanasuta: «J’ai trouvé un truc pour réduire mon score de 10 coups. Ça s’appelle une gomme à effacer».
- CHARLES THIFFAULT, de Sherbrooke: «Après les verts, on choisit quelle couleur pour le tertre de départ?»
- PATRICE FORCIER, de la Vallée du Richelieu: «La raison pour laquelle un pro vous demande de garder la tête sur la balle, c’est pour vous empêcher de le voir rire».
- RON FOURNIER, de Bonsoir, les Sportifs: «Apprendre à jouer au golf, c’est comme apprendre à jouer du violon. C’est très dur pour votre entourage».
- JERRY LEWIS: «Un businessman est un homme qui, tout l’avant-midi, parle de golf au bureau et, tout l’après-midi, brasse des affaires sur le terrain de golf».
- GILLES PÉLOQUIN, de Magog: «Si les jurons avaient un effet quelconque sur la trajectoire de ma balle, je vous jure que mes parties seraient beaucoup plus courtes».
- ANDRÉ BONNEVILLE, de Maisons Bonneville: «Le golf est un jeu où les gens devant toi sont très lents et ceux derrière très rapides».
- ROGER DUBOIS, de Drummondville: «Ce n’est pas fair-play de ramasser des balles quand elles roulent encore».
- ANDRÉ ROY, de Saint-Eustache: «Si t’es pas masochiste, joue donc pas!»
- RON SABETTA, de Pierrefonds: «J’ai joué 18 trous avec mon ami Domenic et je le connais mieux que si j’avais travaillé avec lui pendant 30 ans».
- RICHARD DUBUC, président de l’Omnium Fénérick: «Si le Bon Dieu ne voulait pas qu’on prenne des mulligans, il n’y aurait pas 12 balles dans chaque boîte».
- HÉCATOMBE À COLUMBUS: J’arrive en Virginie, je défais ma valise, j’ouvre l’ordi et j’apprends que le Canadien perd 10-0 à Columbus. Rien à comprendre là-dedans. Drôle de cadeau d’anniversaire pour Michel Therrien! C’est la première fois depuis le 2 octobre 1995 que le CH se fait battre de façon aussi humiliante. C’était le soir où Patrick Roy a «fermé boutique» sur la patinoire du Forum.
- La vie continue. Bon week-end quand même!