La vie va trop vite. Si bien que le temps est déjà venu de jeter un autre calendrier à la poubelle. Comme disait mon ami Vadnais: «Il nous reste moins de Noëls qu’avant!»
Sans vouloir sombrer dans le négatif, le fait reste que la dernière année a été marquée par une foule d’événements malheureux. Il suffit de penser à la guerre en Syrie ou aux attentats terroristes un peu partout à travers le monde (Nice, Paris, Bruxelles, Istanbul, Berlin…).
On voudrait bien faire preuve d’optimisme pour 2017, mais ce qu’on nous montre chaque jour au petit écran n’est pas rassurant. Le pire, c’est qu’on en vient à prendre ça comme des incidents banals.
Quoi qu’il en soit, voici mon Top-20 des faits saillants de 2016:
- La mort de Fidel Castro. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, ce diable d’homme a régné sur Cuba pendant plus de 50 ans et a réussi, tant bien que mal, à tenir tête à l’empire américain.
- L’éclatant triomphe des Cubs de Chicago après 108 ans d’attente. Un des plus beaux moments dans toute l’histoire du baseball. Un coup de chapeau pour le p’tit Theo (Epstein).
- Le décès d’Arnold Palmer. Sans jamais renier ses origines, Arnie est devenu roi du golf et il a montré la voie à ses contemporains. Très peu d’hommes ont atteint un tel statut. Il a mis Latrobe sur la carte du monde entier.
- L’effondrement de Jordan Spieth à Amen Corner. Personne n’arrivait à le croire. En voilà un qui a hâte de se racheter.
- La mort de Muhammad Ali. Meilleur boxeur de son époque et probablement de tous les temps. Float like a butterfly, sting like a bee. Les mains ne peuvent pas frapper ce que les yeux ne voient pas! Intelligent et charismatique, Ali s’est battu avec acharnement pour défendre sa race et ses convictions.
- L’échange de P.K. Subban en retour de Shea Weber. Si bon soit-il, aucun joueur n’est plus important que son équipe. Espérons que la transaction finira par profiter aux deux équipes.
- La victoire de Peyton Manning et des Broncos de Denver au Super Bowl XV. Impossible de demander mieux comme chant du cygne.
- Le décès de Gordie Howe. On ne devient pas Monsieur Hockey par accident. L’ancien numéro 9 des Red Wings aura été un joueur exceptionnel doté d’une
force herculéenne. Il avait aussi le sens de l’humour. À sa dernière visite à Montréal (il avait plus de 80 ans), il m’a dit: «Ça me tenterait de donner un bon coup de coude à quelqu’un!»
- La victoire d’Usain Bolt au 100 mètres à Rio devant Justin Gatlin et le Canadien Andre De Grasse. Dominer trois olympiades de suite tient du miracle.
- La mort tragique du lanceur Jose Fernandez, des Marlins de Miami. Personne ne devrait mourir à 24 ans.
- La coupe Stanley des Penguins. Une belle épopée avec Sid The Kid, le trio Kessel-Hagelin-Bonino, Kris Letang et le jeune Matt Murray.
- L’éclatante victoire de Dustin Johnson à l’Open des États-Unis sur le difficile parcours d’Oakmont. Malgré un coup de punition stupide parce que le vent a fait bouger sa balle sur le vert. Heureusement, la règle vient d’être changée par la USGA.
- Le décès de René Angelil. Il avait une perle rare entre les mains et il en a fait une star internationale.
- Le triomphe de LeBron James à la tête des Cavaliers. Il pourrait être élu maire de Cleveland pour le reste de ses jours. James a été nommé personnalité de l’année par la revue Sports Illustrated.
- La ronde de 63 d’Henrik Stenson en finale du British Open, mais aussi le 65 du vieux Phil Mickelson. Stenson pouvait placer sa balle sur une pièce de 10 cents avec son bois 3. Une des meilleures performances dans l’histoire des tournois du Grand Chelem.
- La blessure de Carey Price et le Canadien qui rate les séries après une fin de saison misérable. Ce qu’il en a fallu du temps avant qu’on nous dise que Carey était blessé au genou!
- La mort de Davie Bowie, de Prince, de Leonard Cohen, de Sir George Martin et de George Michael, cinq géants du show business. Six avec Pierre Lalonde, notre crooner national.
- L’incendie de Fort McMurray.
- Le Rouge & Noir d’Ottawa qui gagne la coupe Grey à sa troisième année d’existence. Bravo, M. Burris.
- Les six coups roulés d’Ernie Els sur le premier trou à Augusta. Les golfeurs du monde entier souffraient avec lui. Les yips: une maladie qui frappe souvent les golfeurs de 40 ans et plus.
P.S. À bien y penser, il faudrait ajouer les exploits d’Andy Murray au tennis et le 4e ballon d’or de Cristiano Ronaldo. Est-ce que j’ai oublié autre chose? Ah oui l’élection de Donald Trump!
Le mot d’humour
Lorsque les politiciens voient la lumière au bout du tunnel, ils s’empressent de faire allonger le tunnel!