Alain Vigneault doit une fière chandelle à Gary Connelly

Nous sommes le 30 décembre 2002. Le Rocket de Montréal vient de subir une autre défaite à Gatineau et la direction de l’équipe a décidé que le temps était venu de remplacer Gilbert Delorme derrière le banc.

Mais vers qui se tourner? Serge Savard Jr., directeur général du Rocket, et son ami Gary Connelly (chargé du déménagement prochain de l’équipe sur l’Ile-du-Prince-Édouard) écoutent l’émission de radio de Ron Fournier en rentrant à Montréal.

Gary Connelly a participé indirectement au retour d’Alain Vigneault en 2003.

Durant le show, Alain Vigneault, alors recruteur pour les Blues de Saint-Louis, explique à Ron qu’il aimerait effectuer un retour derrière le banc, peu importe où. Coach un jour, coach toujours.

«On va l’appeler et lui demander s’il ne serait pas intéressé à diriger notre équipe», dit Connelly. Junior trouve l’idée bonne, mais ne croit pas que Vigneault soit prêt à retourner dans les rangs juniors après avoir dirigé le Canadien.

«Mon père (Norm) m’a toujours dit qu’il ne fallait jamais prendre une décision pour quelqu’un d’autre. On n’a rien à perdre», renchérit Connelly.

Le lendemain, Junior était au bout du fil avec Alain Vigneault pour lui proposer de diriger son club. À sa grande surprise, Vigneault accepte de devenir entraîneur du Rocket et de suivre l’équipe à Charlottetown l’automne suivant.

Vous connaissez le reste de l’histoire. Vigneault a dirigé le Rocket pendant deux ans et demi, puis il a accepté l’offre du Moose du Manitoba (au même salaire) avant de graduer avec les Canucks de Vancouver. Son aventure dans la Ligue nationale connaissait un nouveau départ.

On ne saura jamais ce qui serait arrivé si Connelly n’avait pas convaincu le fils de Serge de tendre une perche à Vigneault. Ou encore s’ils n’avaient pas écouté l’émission de Ron Fournier. C’est la vie!

Alain Vigneault, gagnant du trophée Jack Adams en 2007, a signé sa 600e victoire dans la LNH, mardi soir. Il a mené deux fois son équipe en finale de la coupe Stanley, s’inclinant devant les Bruins en 2011 et devant les Kings en 2014. Pas besoin de vous dire quel est son prochain objectif.

POINTU N’EST PAS DU GENRE À SE PLAINDRE

À peu près tout le monde est d’accord pour dire que Guy Lapointe aurait dû être choisi parmi les 100 meilleurs joueurs de la Ligue nationale. En tout cas, c’est l’opinion de Bobby Orr, de Serge Savard, de Larry Robinson et de ceux qui l’ont vu jouer durant les années 1970.

Guy Lapointe a été oublié, mais il prend ça avec un grain de sel.

«Je dois être le 101e, a dit Pointu à mon ancien collègue Pierre Durocher. Je suis content que Bobby Orr ait mentionné mon nom».

Lapointe n’est pas du genre à faire des vagues avec cette histoire. Ça lui donnerait quoi de se plaindre? Il a gagné 6 coupes Stanley avec le Bleu Blanc Rouge et son chandail flotte au plafond du Centre Bell. Au diable le Top-100!

Pointu n’est d’ailleurs pas le seul à avoir été oublié dans cette histoire. Il suffit de penser à des joueurs comme Michel Goulet, Dino Ciccarelli, Rod Gilbert, Dale Hawerchuk, Marcel Pronovost, Harry Howell et Bill Gadsby.

REGROUPEMENT PAR VA DE L’AVANT: Patrice Forcier, président de REGROUPEMENT PAR, est fier

Patrice Forcier est fier d’accueillir le club Montcalm au sein de Regroupement PAR. Le directeur général du club de la Vallée du Richelieu pose ici avec Old Tom Morris, un ami de longue date!

d’annoncer que le club Montcalm (36 trous) s’ajoute à son organisation pour les années à venir. Il a également conclu une entente avec le Groupe Voyages Merit pour les trois prochaines saisons. «Nous organiserons des voyages de golf et il y aura un tournoi Pro-Am à l’automne», ajoute-t-il. La rencontre annuelle de Regroupement PAR aura lieu le 15 mars au club de la Vallée du Richelieu.

JAVA DU JEUDI

  • Un seul match à l’affiche dans la Ligue nationale, mercredi soir. Au Minnesota, les Blackhawks ont arraché une victoire de 4-3 en prolongation grâce au capitaine Jonathan Toews. L’athlète du Manitoba a sauté sur un retour de lancer de Patrick Kane pour déjouer Darcy Kuemper et donner la victoire à son équipe. Il a aussi récolté deux passes. Les Hawks ont ainsi mis fin à une série de 8 défaites contre le Wild.

    Ainsi va Carey Price, ainsi va le Canadien.

  • LE CANADIEN FAIT JASER: Après avoir connu un début de saison qui dépassait les espérances, le Canadien vit des moments sombres et les gérants d’estrade s’en donnent à coeur joie. Il y en a même qui exigent la tête de Michel Therrien dans les plus brefs délais. Et que dire de Carey Price qui présente une fiche de 7-10-3 dans ses 20 derniers matchs avec une moyenne de 3,03? Le meilleur joueur du CH semble avoir perdu sa confiance des beaux jours. En tout cas, il n’intimide pas ses rivaux comme il le faisait auparavant. C’est à lui de se prendre en mains.
  • Guy Carbonneau, qui a été joueur et entraîneur du Canadien, soulève un très bon point quand il dit: «Ça fait 15 ans qu’on n’a pas eu joueur de centre numéro un à Montréal». Une grosse lacune qui saute aux yeux! Le plus drôle, c’est que le Canadien obtenait plus de succès quand il avait quelques joueurs à l’infirmerie!

    Brent Burns peut-il enlever le championnat des marqueurs?

  • Brent Burns n’est qu’à 3 petits points de McDavid et Crosby dans le classement des marqueurs. Bobby Orr est le seul défenseur à avoir gagné le trophée Art Ross. Il a réussi l’exploit deux fois (1970 et 1975).
  • Selon les preneurs aux livres, le Japonais Hideki Matsuyama est parmi les favoris pour gagner le prochain tournoi des Maîtres avec Jordan Spieth, Jason Day et Rory McIlroy. Les chances de Sergio Garcia sont de 40 contre 1. Tiger? 50 contre 1.
  • Chris Nilan serait prêt à diriger le Rocket de Laval dès l’hiver prochain si on lui faisait signe. Il offre aussi ses services comme entraîneur-adjoint. Knuckles connaît le tabac, mais il a 59 ans.
  • Mike Babcock doute fortement que les Bruins puissent trouver un meilleur entraîneur que Claude Julien et il ne se gêne pas pour le dire.
  • Le club de golf Outaouais devient le club Rockland.
  • Jocelyn Thibault considère les déboires du Phoenix de Sherbrooke comme un «passage obligé». C’est bien de grandir dans l’adversité, mais ça fait mal!

    Jean-René Lessard a mérité le prix Bob Travis pour son excellent travail au club de golf Victoriaville.

  • Jean-René Lessard, du club Victoriaville, a été honoré par l’Association des surintendants de club de golf de la province pour son travail exceptionnel avant le dernier tournoi de la Coupe Canada. Une pluie torrentielle s’est abattue sur le club juste avant le début du tournoi. Le 16e trou était complètement inondé, impraticable, mais Lessard a réussi à «sauver les meubles» avec ses employés.
  • L’Association de golf des États-Unis (USGA) annoncera des changements importants dans les règles du golf, le mois prochain. On raconte que le temps pour chercher une balle passera de 5 à 3 minutes et qu’il sera enfin permis de réparer les marques faites par les crampons.
  • Tom Brady a été réclamé par les Expos en 8e ronde en 1995, mais il a décidé de tenter sa chance au football. Plutôt difficile de critiquer son choix!
  • Étienne Drapeau, ancien joueur de la LHJMQ, lancera un nouveau disque la semaine prochaine. Il prépare aussi un album en espagnol et vise le marché de l’Amérique latine. Étienne a joué à Halifax, Beauport,

    Ancien joueur de la LHJMQ, Étienne Drapeau trime dur pour devenir une étoile de la chanson.

    Drummondville et Victoriaville. Il a été réclamé par le Canadien en 1996, mais il a abandonné l’idée de faire carrière au hockey cinq ou six ans plus tard. Il n’a jamais regretté sa décision.

  • Une douzaine d’équipes seraient aux trousses de Matt Duchene. À quel prix?
  • François Beauchemin, de l’Avalanche, a atteint le cap des 800 matchs dans la LNH.
  • André Dubuc, de Saint-Sauveur: «Claude Julien vivait sur du temps emprunté».
  • Bonjour à Onil Fournier, fidèle lecteur de Richmond.

Le mot d’humour

C’est l’histoire du vieux monsieur qui marche seul dans un Centre commercial. Soudain, il aperçoit une ravissante jeune fille et lui dit: «Excusez-moi, mademoiselle. Je n’arrive pas à retrouver ma femme. Ça vous dérangerait de marcher avec moi durant quelques minutes?»

-«Bien sûr, monsieur, mais où peut bien se trouver votre femme?».

-«Je n’en ai aucune idée, mais je sais une chose: chaque fois que je marche avec une fille qui possède une aussi jolie poitrine, je la vois apparaître en un rien de temps!»