Après Alex Ovechkin, Evgeni Malkin, Andrei Markov et plusieurs autres grands noms du hockey, c’est au tour de Daniel Brière et de Claude Giroux de prendre le chemin de l’Europe.
Les deux joueurs étoiles des Flyers feront équipe à Berlin, nous apprend Sylvain Saint-Laurent, un journaliste de la région d’Ottawa.
On doute que Brière et Giroux iraient jouer en Europe s’ils croyaient que le lock-out puisse se régler dans les prochains jours ou les prochaines semaines. Ils ont sûrement discuté avec Donald Fehr ou avec d’autres membres de l’Association des joueurs avant de prendre leur décision.
De toute évidence, le conflit est loin d’être réglé et il pourrait facilement s’étirer jusqu’au 1er janvier. Les plus pessimistes disent même que la saison sera complètement annulée, ce qui serait une véritable catastrophe.
Personne ne semble penser aux amateurs dans cette histoire. C’est une guerre à finir entre des joueurs millionnaires et des propriétaires milliardaires. Il serait pourtant si simple de couper la poire en deux.
À la reprises des activités, il faudrait que les amateurs fassent connaître leur mécontentement en fuyant les arénas. Ça ferait réfléchir toute l’industrie du hockey.
Après la grève qui a frappé le baseball en 1994 (et détruit le rêve des Expos), les assistances ont chuté de 20 pour cent la saison suivante. Cela a suffi pour que les deux parties mettent de l’eau dans leur vin lors des négociations subséquentes. Le baseball n’a pas connu un seul arrêt de travail depuis cette date.