La SÉRIE MONDIALE débute mardi soir au stade des Dodgers, un des plus beaux des ligues majeures. Si les deux équipes jouent à la hauteur de leur talent, nous aurons droit à un festin royal. Et tant mieux si la série se rend à la limite!
En attendant le premier tir, voici quelques «flashbacks» de la classique automnale avec mes héros des 60 dernières années:
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- MICKEY MANTLE: Le super héros de mon
enfance. L’étoile parmi les étoiles. C’est à cause de lui que je portais le numéro 7 sur la patinoire et à l’arrêt-court. Mantle frappait la balle avec puissance des deux côtés du marbre et il était à son mieux au temps des feuilles mortes. En 1963, il s’est même permis un circuit contre Sandy Koufax alors qu’aucun de ses coéquipiers n’arrivait à frôler la balle. Fallait être pas mal bon pour faire ça! J’ai appris plus tard que le Mick avait beaucoup abusé des plaisirs de la vie. S’il avait été plus sérieux en dehors du losange, il aurait vécu plus longtemps et frappé encore plus de circuits, mais qui suis-je pour lui faire la leçon?
- BOB GIBSON et SANDY KOUFAX: Gibby intimidait ses rivaux avec son regard de feu et ses tirs à l’intérieur. «Un guerrier», aurait dit Serge Vleminckx entre deux séances de mini-putt. Je vois encore Gibson mystifier les frappeurs des Yankees, des Cards et des Red Sox avec des «p’tits pois #2»… Koufax, pendant cinq ou six ans, a été dans une classe à part. On parle encore de ses 15 strikeouts contre la grosse machine des Yankees en ’63. Il était si dominant qu’il a fait dire à Yogi Berra: «Je comprends très bien que ce gars-là ait remporté 25 victoires cette saison. Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est comment il a fait pour subir cinq défaites!»
- BROOKS ROBINSON: L’aspirateur humain. En 1970, Brooksie a battu la Grosse Machine Rouge à
lui seul ou presque avec son gant et son bâton. Meilleur joueur de 3e but de tous les temps? Sûrement dans la même ligue que Mike Schmidt, l’ancien bourreau des Expos, même s’il frappait moins souvent la longue balle.
- REGGIE JACKSON: Très bon à Oakland, il a été encore meilleur chez les Yankees. À l’automne 1977, il s’est déguisé en Bambino et a mis fin à la série contre les Dodgers avec trois coups de canon contre trois artilleurs différents. Ses multiples exploits au bâton lui ont valu à juste titre le sobriquet de Monsieur Octobre.
- MICKEY LOLICH et LEW BURDETTE: Gagner trois parties en Série mondiale tient quasiment du miracle. Burdette l’a fait contre les Yankees en ’57 et Lolich a répété l’exploit contre Saint-Louis, 11 ans plus tard. En fouillant dans les statistique, je m’aperçois que Gibson l’a fait lui aussi en ’67 contre Boston. Il s’est même permis un match de 17 retraits au bâton face aux Red Sox. Ce n’est pas un hasard si son ancien receveur Tim MaCarver a déclaré: «Je veux absolument me faire enterrer à 60 pieds et six pouces de Gibson!»
- CARLTON FISK: Boston a perdu contre Cincinnati en ’75, mais le fait saillant de la série demeure le circuit dramatique de Carlton Fisk, sur le coup de minuit, dans le match numéro 6. Le point d’exclamation à un des plus grands matchs de toute l’histoire du baseball.
- ROBERTO CLEMENTE: On parlait moins souvent de lui parce qu’il faisait carrière dans le petit marché de Pittsburgh, mais l’ancien joueur des Royaux de Montréal pouvait tout faire sur le losange. Il l’a démontré de merveilleuse façon en ’71 dans une victoire inattendue contre Baltimore. Clemente devait perdre la vie dans un accident d’avion quelques mois plus tard. Il avait 38 ans.
- JOHNNY BENCH: Meilleur receveur de tous les temps et quart-arrière de la Big Red Machine. Après avoir balayé les Yankees en 1976, Sparky Anderson a déclaré: «De grâce, ne me demandez pas de comparer Bench à un autre receveur. Ça serait injuste pour ce gars-là».
- DAVID ORTIZ: Les Red Sox n’auraient pas mis fin à la malédiction du Bambino et n’auraient pas gagné 3 Séries mondiales en 10 ans sans le puissant coup de bâton de Big Papi. Le gentil géant était à son mieux sous pression. Même chose pour son coéquipier Manny Ramirez, un formidable frappeur avec deux prises contre lui.
- BARRY BONDS: Je n’aime pas les tricheurs, mais Bonds était comme un poisson dans l’eau quand il s’installait dans le rectangle du frappeur. Il a donné tout un show contre les Angels en 2002. Certainement pas sa faute si les Giants ont perdu la série.
- MARIANO RIVERA et ROLLIE FINGERS: Pour «fermer les livres en 9e manche», il n’y a pas mieux que ces deux-là. Tu leur donnes la balle, pis c’est f-i-fi-n-i-ni. Des mentions honorables à Tug McGraw (Mets et Phillies), et à Goose Gossage (Yankees).
- JACK MORRIS: Le grand droitier a brillé de tous ses feux à Détroit, puis au Minnesota. En 1991, il a lancé 10 manches pour blanchir Atlanta 1-0 dans le match décisif.
- OZZIE SMITH: Personne ne jouait à l’arrêt-court comme Ozzie Smith, des Cards de Saint-Louis. Un formidable acrobate. Pas pour rien qu’on l’a baptisé The Wizard of Oz.
- WHITEY FORD: Le p’tit gaucher des Yankees a gagné 10 parties dans les Séries mondiales. Au début des années 1960, il a blanchi ses adversaires pendant 31 ou 32 manches de suite. Un gamer!
- MADISON BUMGARNER: En 2014, son talent et son sang-froid au monticule ont permis aux Giants d’enlever un troisième titre en cinq ans. On aurait dit que Koufax était de retour dans un nouvel uniforme. Sa fiche dans les séries de championnat: 8-3. En Série mondiale seulement: 4-0 avec une moyenne de 0,25!
- JOE CARTER: Paul Molitor a été le joueur par excellence des Blue Jays en 1993, mais on se rappelle d’abord du circuit de Joe Carter aux dépens de Mitch Williams, des Phillies. «Touch’em all, Joe. You’ll never hit a bigger home run».
- DEREK JETER: Parfaitement à l’aise sous les réflecteurs, le capitaine des Yankees a récolté cinq bagues de la Série mondiale.
- WILLIE STARGELL: Pops faisait le moulinet avec son bâton comme s’il avait un cure-dent entre les mains. Il était le chef de file des Pirates à la fin des années 1970. We are Family.
- YOGI BERRA: En plus de participer à 10 conquêtes de la Série mondiale (un record imbattable), Yogi était un personnage de bandes dessinées. Plusieurs de ses commentaires appartiennent au folklore américain.
- DAVE STEWART: Le grand oublié. Il a joué un rôle majeur dans les succès des Athletics à la fin des années 1980.
- Il y a plein d’autres joueurs dont je pourrais vous parler, mais ça serait trop long. Voici quand même quelques noms: Bill Mazeroski, Bob Turley, Bobby Richardson, Bert Campaneris, Andy Pettite, George Brett, Catfish Hunter, Pete Rose, Joe Rudi, Moose Skowron, Joe Pepitone, Maury Wills, Paul Blair, Bernie Carbo, Dwight Evans, Luis Tiant, Jerry Koosman, Steve Blass, Moe Drabowski, Orel Hershiser, Kirk Gibson, Luis Gonzalez, Josh Beckett, Pedro Martinez, Randy Johnson, Curt Schilling, Tino Martinez, Bill Buckner, Joe Morgan, Carl Yaztremski, Derek Lowe, Willie Mays, Duke Snider, Cole Hamels, Bernie Carbo, Enos Slaughter, Dusty Rhodes, Casey Stengel, Walter Alston, Tom Lasorda, Joe Torre et Sparky Anderson. Que de souvenirs!
- MICKEY MANTLE: Le super héros de mon
EN BREF
- Ti-Paul Byron sur le premier trio. C’est peut-être mérité, mais pas très rassurant. J’imagine que M. Julien fait de son mieux pour secouer sa troupe.
- Dans le camp des Panthers, il faudra surveiller le trio Huberdeau-barkov-Dadonov. Ils ont accumulé 20 points depuis le début du calendrier.
- JOEY a perdu patience et MAURO a perdu son emploi. Je ne connais pas grand-chose au soccer, mais j’ai tendance à croire que ça prend plus qu’un bon coach pour avoir une équipe championne.
- Duel de gauchers entre CLAYTON KERSHAW et DALLAS KEUCHEL, ce soir, dans le match d’ouverture de la Série mondiale. Triple vainqueur du trophée Cy Young, Kershaw rêve de répéter les exploits d’OREL HERSHISER en 1988. Dans les séries, il montre un dossier de 6-7 avec une ronflante moyenne de 4,40.
- Le prix d’admission atteint de nouveaux sommets en Série mondiale. Le billet le moins cher se vend 789$ et le prix moyen est de 1330$. Imaginez si vous faites affaire avec les revendeurs!
- Victoire de 3-2 des MAPLE LEAFS contre les Kings, lundi soir. PATRICK MARLEAU a réussi le but gagnant sur un tir dévié en début de troisième et FREDERIK ANDERSEN a repoussé 36 rondelles.
- À Madison Square Garden, les Rangers ont encaissé un revers de 4-1 contre San Jose. LOGAN COUTURE a inscrit son 7e but en plus de récolter une passe. MARTIN JONES a effectué 33 arrêts pour mériter la victoire.
- ALEX CORA, nouveau gérant des Red Sox, est un ancien protégé de TERRY FRANCONA. C’esst la même chose pour DAVE ROBERTS, gérant des Dodgers. Il faut croire qu’ils sont allés à la bonne école!
- SERGIO GARCIA a gagné le Masters Valderrama dans son pays d’origine. C’était sa première victoire depuis Augusta.
- CONNOR McDAVID a rendez-vous avec SIDNEY CROSBY, ce soir, à Pittsburgh. LEON DRAISAITL devrait être de retour au jeu pour les Oilers.
- On raconte qu’AARON RODGERS, victime d’une fracture de la clavicule, pourrait recommencer à lancer le ballon dans 6 semaines.
- Les Eagles de Philadelphie deviennent de sérieux aspirants au championnat avec le quart-arrière CARSON WENTZ et le receveur de passes ZACH ERTZ.
- L’espoir renaît chez les partisans du Phoenix de Sherbrooke. Le club de Stéphane Julien doit maintenant gagner plus souvent au Palais des sports.
- DUSTY BAKER, congédié par Washington après 2 saisons victorieuses, espère avoir une autre chance de diriger dans les majeures. Il a 68 ans.
- Ces millions d’enfants qui souffrent et meurent de malnutrition: ça ne devrait pas exister.
- En manches courtes le 23 octobre: Wow!
Le mot d’humour
Vous ne gagnerez rien au golf si le nom de famille de votre partenaire de jeu est Mulligan.
Les anniversaires du 24 octobre
- ERIC HOSMER, joueur étoile des Royals de K.C., 28 ans.
- RAFAEL DEVERS, jeune vedette des Red Sox, 21 ans.
- PAUL BÉRUBÉ, ex-représentant Molson en Estrie et en Beauce, quatre fois 20 ans.
- IAN BAKER-FINCH, vainqueur du British Open, 57 ans.
- STEVEN WOODBURN, ancien joueur de la LHJMQ, 54 ans.
- ALAIN CYR, de Trapèze Productions.
- MARC LEISHMAN, champion golfeur de la PGA, 34 ans.
- JIM PEPLINSKI, ancien des Flames, 57 ans.
- MICHEL PERRON, gouverneur du club Médaille d’or, 68 ans.
- RAWLEY EASTWICK, ex-lanceur des Reds, 67 ans.
- HAROLD SNEPSTS, ex-défenseur des Canucks, 63 ans.
- RICHARD DE CARUFEL, président du comité de
sélection du Panthéon des sports du Québec, 74 ans.
- JOCELYN PROULX, de Magog, 56 ans.
- MONIQUE GIRARD-SOLOMITA, journaliste à la retraite.
- MICHEL LABELLE, quilleur de Mirabel, 62 ans.
- MIKE ROGERS, ancien des Whalers, 63 ans.
- RAFAEL FURCAL, ancien des Marlins, 40 ans.
- ALFREDO CIARLELLI, de Sainte-Dorothée, 49 ans.
- JEAN-FRANÇOIS BÉRARD, de Windsor, 44 ans.
- GENE LARKIN, ancien des Twins, 55 ans.
- PAUL DUFOUR, d’Amqui, 82 ans.
- JIM BENEPE, vétéran de la PGA, 54 ans.
- DANIEL MÉTHOT, basketball.
- OMAR MORENO, ancien des Astros, 65 ans.
- FRANÇOISE ANGERS, des JSH.