Chaque fois que je consulte une de mes 365 pages (bien remplies) d’anniversaires de naissance, j’ai des surprises. Comment se fait-il que ce gars-là est rendu à tel ou tel âge? «C’est pas possible, ça!», dirait le regretté Jean-Paul Alary, de Beloeil.

Chers amis, la grande horloge de la vie tourne trop vite. Beaucoup trop vite.

Cette semaine, le grand BOBBY ORR fêtait ses 71 ans. Si ça ne

vous donne pas un coup de vieux, moi si! Même que ça me fout un peu la trouille…

Au fil des ans, j’ai écrit de nombreuses chroniques sur le meilleur patineur de l’histoire de la LNH. Toujours avec plaisir parce que Orr est un sujet passionnant, inépuisable.

Pour souligner son anniversaire de naissance, GARY CONNELLY, un «big fan of Number 4», m’a fait parvenir une vidéo depuis Charlottetown. On peut y voir quelques tours de magie, accompagnés de commentaires de la part de BOBBY CLARKE, Serge Savard, Harry Sinden, Don Cherry, Johnny Bucyk, Frank Mahovlich et Milt Schmidt.

CAROL VADNAIS, qui a eu le bonheur de jouer avec Orr pendant trois ans et demi et d’être assis à ses côtés dans le vestiaire des Bruins, m’a parlé de lui des dizaines de fois. «Bobby était tellement bon qu’on aurait cru qu’il jouait avec

des patins à 5 vitesses, me répétait-il. À la blague, ses compagnons de jeu l’avaient baptisé God. Bobby était le coeur et l’âme des Bruins, mais il ne s’est jamais pris pour un autre. Pour lui, l’équipe passait toujours en premier. Quand il allait se cacher sous la douche ou dans la salle du soigneur, c’était parce qu’il voulait donner la chance à ses coéquipiers de rencontrer les journalistes et d’obtenir un peu de publicité. À cause de sa célébrité, il recevait une foule de cadeaux et il se faisait un devoir de les partager avec les autres joueurs».

Difficile de demander mieux comme hommage. Ce qui me fascine chez Orr, ce n’est pas seulement qu’il ait révolutionné le hockey, mais qu’il soit resté un homme d’une grande simplicité. J’ai été à même de le constater durant un voyage à LaSarre avec lui, Savard et Vadnais, quelque part à la fin des années 1990. Après sa ronde de golf, il s’est présenté dans le chalet et il a visité chaque table pour dire bonjour aux participants. «Hi!, my name is Bobby Orr». Il n’était pas obligé de faire ça. Les gens avaient les yeux grands comme des pièces de 50 cents!

Quelques années plus tard, j’ai pu lui rendre visite à sa résidence de Cape Cod avec Vad et une couple d’amis golfeurs. Il nous a reçus comme si nous étions des membres

de sa famille et nous avons pu jaser de hockey comme si nous étions assis dans une taverne. C’est lui qui payait la traite…

Bobby Orr me rappelle beaucoup GUY LAFLEUR et JEAN BÉLIVEAU pour sa simplicité, sa franchise, sa générosité et son sens de l’humour. Il a compris très jeune que Dieu lui avait donné un don particulier pour jouer au hockey et qu’il n’avait pas besoin de s’enfler la tête avec ça. Il a aussi conservé ce petit sourire en coin qui nous laisse croire qu’il a encore 20 ou 30 ans.

Merci et bonne fête en retard, Mr. Orr.

EN BREF

• BOBBY ORR a subi 11 opérations au genou gauche avant d’être forcé de prendre sa retraite. Il n’avait pas encore 30 ans. Il connaissait une seule façon de jouer: à l’épouvante, peu importe les risques encourus.
• «Je ne voulais pas révolutionner le hockey, a dit Orr. Je voulais juste aider mon équipe à être la meilleure de toute la planète». Il a mené les Bruins à deux conquêtes de la coupe Stanley, mais ils auraient dû gagner 4 ou 5 fois. Ils ont été surpris par le CANADIEN en 1971 et par
  

  Serge Savard a toujours pensé que Bobby Orr était dans une classe à part.

  BERNARD PARENT en 1974.

• SERGE SAVARD: «Les Bruins étaient une équipe moribonde avant l’arrivée de Bobby Orr et il les a transformés en équipe championne».
• FRANK MAHOVLICH: «Les défenseurs n’avaient pas l’habitude de se lancer à l’attaque. Orr a tout changé».
• BOBBY CLARKE: «Il aurait fallu créer une autre ligue juste pour lui. On a utilisé tous les trucs pour l’arrêter, mais il n’y avait rien à faire».
• HARRY SINDEN: «Bobby pouvait tout faire mieux que les autres joueurs et plus vite».
• BOBBY ORR: «Mes 10 années dans le chandail des Bruins ont été les plus belles de toute ma vie. J’aurais aimé jouer plus longtemps, mais je ne regrette rien».

EN BREF

• En dernière heure, on apprend que l’hiver 2019 a demandé l’aide médicale à mourir!
• En fin de semaine, on va profiter du Festival de baseball au Stade olympique pour honorer plusieurs anciens
  

  Jacques Rougeau était content de revoir son ancien rival Hulk Hogan lors de son récent voyage en Floride.

  joueurs des Expos, de même JACQUES DOUCET. On observera aussi une minute de silence en mémoire de RUSTY STAUB qui nous a quittés l’an passé.

• HOCKEY SENIOR: Les Loups de LA TUQUE ont vaincu les Sportifs de Joliette 5-3 pour prendre une avance de 3-2 en demi-finale. MARC-ANTOINE DELISLE a été le meilleur avec 2 buts … LOUISEVILLE a battu Cap-de-la-Madeleine 5-2 pour passer en finale. PHILIPPE GATIEN a repoussé 30 des 31 rondelles dirigées vers lui… À Sorel, les ÉPERVIERS ont blanchi Jonquière 4-0 pour amorcer la série quart-de-finale.
• Les RED SOX ont conclu une nouvelle entente de 5 ans avec leur as lanceur CHRIS SALE. Il touchera 29 millions par année. Pas si mal pour lancer à tous les 5 jours!

ÉPHÉMÉRIDES du 23 mars: En 2015, on retire les noms de MAURICE RICHARD et de GORDIE HOWE sur la coupe Stanley pour faire place à de nouveaux champions. Les anciens anneaux sont conservés au Panthéon du hockey à TORONTO… En 1952, BILL MOZIENKO, des Black Hawks, réussit 3 buts en 21 secondes. Le record tient toujours… En 1998, le film TITANIC récolte 11 trophées à la soirée des Oscars, égalant la

marque établie par le film BEN-HUR en 1959 (C’est le dernier film qu’a vu Mario Brisebois!)… En 1919, BENITO MUSSOLINI fonde le parti nationaliste FASCI DI COMBATTIMENTO. S’ensuivra une guerre sanglante contre la gauche… En 1944, MAURICE RICHARD marque les 5 buts de son équipe contre Toronto en demi-finale et CHARLIE MAYER lui décerne les 3 étoiles!… En 1977, RICHARD NIXON avoue ses péchés dans le scandale du Watergate au journaliste britannique DAVID FROST… En 1999, RICKY MARTIN est en tête du palmarès avec La Vida Loca… En 1985, BILL JOEL épouse le mannequin CHRISTIE BRINKLEY

dans le port de New York. L’union durera 9 ans… En 1923, FOSTER HEWITT fait ses débuts au micro des MAPLE LEAFS. Il amorce une carrière qui durera 55 ans… En 2009, le lanceur CURT SCHILLING prend sa retraite après une carrière de 23 saisons. Il rentre à la maison avec 216 victoires, 3116 retraits au bâton et 2 bagues de la Série mondiale… En 1999, le Canadien échange VINCENT DAMPHOUSSE aux Sharks de San Jose en retour de deux choix de repâchage… Le même jour, les Red Wings font l’acquisition de CHRIS CHELIOS, Wendel Clark, Ulf Samuelsson et Bill Ranford… Et YANIC PERREAULT aboutit à Toronto…. En 1994, WAYNE GRETZKY passe devant son idole

(G.H.) avec son 802e but…. En 1990, sortie du film PRETTY WOMAN. En vedette: RICHARD GERE et JULIA ROBERTS… En 2004, MARTIN BRODEUR signe sa 400e victoire. Il a seulement 31 ans… En 1989, PETE ROZELLE quitte son poste de commissaire de la NFL. Il était là depuis 29 ans… En 2002, BRENDAN SHANAHAN, des Red Wings, réussit son 500e filet… En 1983, RONALD REAGAN

lance le projet militaire STAR WARS… En 1980, le SHAH D’IRAN se réfugie en Égypte où il mourra le mois suivant… En 1990, GENERAL MOTORS annonce la mise à pied de 1700 employés à son usie de BOISBRIAND… En 2003, le film CHICAGO gagne 6 Oscars… En 1961, ELVIS chante Can’t Help Falling In Love… En 1966, le pape PAUL VI accueille l’archevêque de Canterbury dans la chapelle Sixtine…. En 1665, LOUIS XIV nomme JEAN TALON intendant de la Nouvelle-France… Sont disparus le 23 mars: JOE GARAGIOLA, légende du baseball; RON LAPOINTE, entraîneur des Nordiques; ELIZABETH TAYLOR, actrice anglo-américaine; FRANÇOIS CLOUTIER, auteur et politicien.

LE MOT D’HUMOUR

C’est l’histoire de Pauline, une veuve de 75 ans qui rencontre un monsieur à son goût.

Après trois soupers au restaurant, elle l’invite à la maison pour passer la nuit en sa compagnie. Au lit, elle porte une petite culotte noire et dit à Georges: «Vous pouvez me toucher partout, sauf là. Je suis encore en deuil».

Le lendemain soir, Georges sort de la salle de bain avec un condom noir.

-«Qu’est-ce qui arrive?», demande Pauline.

-«J’aimerais vous offrir mes plus vives condoléances!»

ANNIVERSAIRES du 23 mars

• JOHN TONELLI, ancien joueur des Islanders, 62 ans.
  

  Ted Green était le dur-à-cuire des Bruins durant les années 1960.

• TED GREEN, ex-défenseur des Bruins, 79 ans.
• DON MARSHALL, ancien du CH et des Rangers, 87 ans.
• RON JAWORSKI, ex-vedette des Eagles, 68 ans.
• RUSSELL MILLER, du club de golf Le Mirage, 55 ans.
• MARK BUEHRLE, ex-lanceur des White Sox et des Blue Jays, 40 ans.
• RICHARD MARTEL, ex-entraîneur des Saguenéens et député à Ottawa, 58 ans.
• DARREN PUPPA, ex-gardien des Sabres, 54 ans.
• PIERRE DROLET, de Malartic, 86 ans.
• MARTIN BÉDARD, ancien des Alouettes, 35 ans.
• LUC TARDIF, ancien des Patriotes de TR, 66 ans.
• JEAN LORD, trot et amble, 70 ans.
• CHRISTIANE PARÉ, retraitée du Journal de Montréal.
  

  Christiane Paré, joyeuse retraitée du Journal de Montréal.

• RICHARD BASTIEN, ex-gardien de but de Sorel, 69 ans.
• SERGE AUDET, homme d’affaires de Sherbrooke, 66 ans.
• DELLEN BETEANCES, releveur des Yankees, 31 ans.
• YANNICK PLANTE, de RDS, 33 ans.
• BENGT GUSTAFSSON, ancien des Capitals, 61 ans.
• ÉLAINE JACQUES, de Montréal.
• PIERRE CÔTÉ, du Comité des Jeunes de Rosemont.
• MOSES MALONE, ex-vedette des Lakers, 64 ans.
• ÉRIC VEILLEUX, ami Facebook, 28 ans.
• MARC PROVENCHER, des JSH.