En ce dernier dimanche de février, de gros flocons couvrent les branches et le Canadien se dandine au premier rang de sa conférence. C’est pas beau, ça?
C’est surtout étonnant. Sans avoir le sang du CH dans les veines, il faut être d’accord avec Mario Tremblay quand il dit: «Ça part d’en-haut. Le Canadien s’est donné une structure solide avec un bon directeur général, un entraîneur aguerri et des adjoints compétents. Ça se reflète sur la patinoire. Les joueurs le sentent quand il sont bien dirigés. On a établi un système de jeu efficace et tout le monde le suit à la lettre. Ça donne ce que ça donne».
Depuis sa dégelée de 6-0 contre les Maple Leafs, l’équipe de Michel Therrien a repris sa vitesse de croisière et elle aurait remporté sept victoires de suite si elle n’avait pas connu un petit relâchement contre les Islanders. Durant cette séquence, le Canadien a marqué 21 buts et n’en a alloué que neuf à ses adversaires. Difficile d’en demander davantage.
Les explications sont assez simples: trois trios équilibrés, une brigade défensive qui dépasse toutes les espérances et deux bons gardiens de but. Sans oublier les jeunes Gallagher et Galchenyuk.
Même si un de mes amis a déjà acheté sa chaise pliante pour le défilé de la coupe Stanley, il faut rester calme et respirer par le nez. Il coulera beaucoup d’eau sous les ponts d’ici la fin avril et le prochain mois nous fournira d’autres indices au sujet des nouveaux Glorieux. Durant cette période, le Canadien jouera 11 de ses 15 matchs sur les patinoires adverses. Toute une commande!
En tout cas, un vent de fraîcheur souffle sur le Centre Bell. Sans trop se péter les bretelles, Bergevin et Therrien ont de quoi être fiers du travail accompli jusqu’à maintenant. Tu ne passes pas de la 15e à la première position sans faire de très bonnes choses.
Le Rapido du dimanche
- JEAN GAUTHIER, ex-défenseur du Canadien et des As de Québec, vient de mourir à l’âge de 75 ans. Natif de Montréal, Gauthier a été ce qu’on appelait à l’époque un «défenseur défensif». En plus de porter fièrement les couleurs du Canadien de 1960 à 1967, il a traîné son baluchon aux quatre coins de l’Amérique. Il a notamment joué à Hull-Ottawa, Omaha, Providence, Rochester et Baltimore. Il a aussi porté les couleurs des Bruins, des Flyers et des Voyageurs de Montréal. Les funérailles auront lieu le samedi 2 mars en la paroisse Sainte-Véronique de Dorval. Il y aura ensuite une réception au Yacht Club de Lakeshore. Nos condoléances à son épouse ELSIE, à ses quatre enfants et à toute la famille.
- Plus personne ne veut de RICK DiPIETRO même s’il n’a que 31 ans. À l’automne 2006, les Islanders lui ont fait signer un contrat de 15 ans pour la jolie somme de 64,7M$. C’était ridicule. DiPietro a connu deux ou trois bonnes saisons, puis les blessures se sont mises de la partie et il n’a plus été le même joueur. À sa défense, il faut ajouter qu’il a souvent joué pour des équipes misérables.
- L’ancien confrère PIERRE LECOURS est encore hospitalisé à Le Gardeur à la suite de l’AVC dont il a été victime le 1er février. Il est paralysé du côté droit et n’a pas recouvré l’usage de la parole. On me dit que la période de récupération sera longue. Bonne chance, «Vroom-Vroom», de la part de tes anciens compagnons de travail.