En ce dimanche matin, quelques commentaires au sujet de deux athlètes très controversés: Alex Rodriguez et Patrick Roy.
De retour de Lachute où j’ai participé au 20e et dernier tournoi de golf de Ron Deschênes, j’ai lu la chronique de Pat Hickey au sujet de l’ancien joueur étoile du Bleu Blanc Rouge. Comme dirait Jean Perron, il n’y va pas avec «le dos de la main morte».
En gros, il écrit ceci: «Patrick Roy possède un ego immense et n’est pas un gars d’équipe. Il est plutôt un lâcheur (quitter). Voilà le genre d’individu qu’on aurait si on le ramenait à Montréal. Il a choisi un très mauvais moment pour laisser tomber l’Avalanche. Pour ce qui est de son départ de Montréal, je suis d’accord avec ceux qui disent que Mario Tremblay n’était pas bien préparé pour succéder à Jacques Demers, mais Patrick lui devait quand même le respect, ce qui n’a pas été le cas».
Et vlan dans les flancs!
Chacun a droit à son opinion et Pat Hickey a certainement droit à la sienne après avoir couvert aussi longtemps les activités quotidiennes du Tricolore. Il a du métier et une bonne tête sur les épaules. Il est parfaitement capable de faire la part des choses.
Casseau serait le premier à dire qu’il a un ego très fort. C’est d’ailleurs cet ego qui lui a permis de devenir un des meilleurs gardiens de but de toute l’histoire de la Ligue nationale. Vous connaissez ses exploits aussi bien que moi. Quand ça chauffait dans la cuisine, il étirait la jambe et bloquait presque toutes les rondelles.
Il faut également préciser qu’il a accepté de faire ses classes chez les Remparts durant plusieurs années avant d’accepter l’offre de l’Avalanche. Avec tant d’argent les poches, personne ne le forçait à se taper toutes ces randonnées en autobus avec une équipe junior. Il a mené son équipe à la conquête de la coupe Memorial et il a fait courir les foules partout au Québec et dans les Maritimes.
En général, Roy a fait de l’excellent boulot derrière le banc au Colorado. Il a même gagné le trophée Jack Adams remis au meilleur entraîneur de la LNH. Les deux dernières campagnes ont été plus ardues dans une conférence très compétitive. Selon ce qu’on a pu comprendre, sa vision des choses n’était pas la même que celle de son ancien coéquipier Joe Sakic et il a choisi de lever les feutres. Il aurait probablement dû le faire avant, mais ce n’est jamais une décision facile à prendre. Le temps nous dira s’il avait autre chose en tête.
Une chose est certaine: Casseau ne laissait personne indifférent lorsqu’il était devant le filet du CH, ça n’a pas changé et ça ne changera pas non plus. Vous le voyez derrière le banc des nouveaux Nordiques dans un duel contre le Canadien? Il y aurait de l’électricité dans l’air. Encore faudrait-il que Québec obtienne son équipe!
On peut aussi s’imaginer que Bob Hartley se rendrait à Denver en courant si on lui offrait une deuxième occasion de diriger l’Avalanche…
AMOUR-HAINE
En roulant vers Lachute, j’écoutais une émission de radio (MLB Network) où on discutait rondement d’Alex Rodriguez qui a disputé son dernier match dans l’uniforme des Yankees, vendredi soir.
A-Rod en est un autre qui ne laisse personne indifférent. On l’aime à mort ou on le déteste profondément. Comme je l’ai écrit l’autre jour, ses statistiques sont extraordinaires, sauf dans les séries de championnat. Il frise les 700 circuits et un seul joueur (Hank Aaron) a produit plus de points que lui dans toute l’histoire du baseball. Ce n’est pas rien.
Cela dit, Rodriguez a menti effrontément à tout le monde au sujet de sa consommation de produits dopants et les gens, en général, ne sont pas prêts à lui accorder facilement le pardon. Il aurait avantage à s’excuser publiquement et avec sincérité s’il veut vraiment faire carrière comme commentateur à la télévision.
Joe Girardi, qui connaît des heures difficiles à la barre d’une équipe en transition, a posé un très beau geste à l’endroit de Rodriguez vendredi soir. Il lui a permis de s’installer une dernière fois au troisième but, en neuvième manche. Il a profité de l’occasion pour ramasser un peu de terre et la glisser dans sa poche arrière. Ne me faites pas pleurer!
Alex Rodriguez passera à l’histoire comme un des meilleurs frappeurs de son époque, au même titre que Barry Bonds, Mark McGwire ou Sammy Sosa. Il doit cependant vivre avec son étiquette de tricheur et devra probablement patienter un bon bout de temps avant d’avoir sa place à Cooperstown.
Ainsi va la vie dans le merveilleux monde du sport.
MAUDE Y SERA
C’est maintenant officiel. Maude-Aimée Leblanc, de Windsor, participera au tournoi de la coupe Canada à Victoriaville du 18 au 21
août. Ça va mettre du piquant et en plus d’activer la vente des billets.
Je vous rappelle humblement que j’avais été le premier à évoquer cette possibilité. La belle Maude se rendra ensuite dans l’ouest du pays pour participer à l’Omnium canadien.
Sylvie Schetagne, membre de la PGA du Québec, sera aussi de la fête. Elles s’exécuteront sur un parcours de 6300 verges.
DIMANCHE EXPRESS
- Une médaille d’or à René Pothier, de Radio-Canada, pour son travail et son enthousiasme à la piscine olympique. René est un champion avec un grand C.
- Pierre Bouchard était l’invité d’honneur au dernier tournoi de golf de son ami Ron Deschênes à Lachute. Tous les échos dans une prochaine chronique.
- Il y a 35 ans cette semaine, l’équipe de baseball de Rouyn-Noranda enlevait le championnat canadien des Petites Ligues. Dans cette formation, il y avait quatre joueurs qui ont plus tard fait carrière dans la LNH: Pierre Turgeon, Éric Desjardins, Stéphane Matteau et André Racicot. Merci à Dominic Chamberland pour le rappel. Dominic jouait lui aussi dans cette équipe.
- On me dit que Benoît Robert ne fait plus partie de l’organisation de Québecor. C’est lui qui dirigeait le Colisée Vidéotron.