C’est un vote de confiance sans équivoque que Geoff Molson accorde à Marc Bergevin en prolongeant son contrat jusqu’à la fin de la saison 2021-2022. Du jamais vu, même du temps de Serge Savard!
Si j’étais dans le souliers de Marc, je sauterais au plafond et je danserais autour du Centre Bell pendant deux ou trois jours. Non seulement son patron reconnaît-il son excellent travail depuis qu’il est en poste, mais il lui donne «carte blanche» pour les six ou sept prochaines années.
La fiche de Bergevin est éloquente: 141 victoires, 68 défaites et 25 revers en bris d’égalité. Difficile de demander mieux. Il ne lui reste plus qu’à trouver les éléments qui lui manquent pour ramener la coupe Stanley à Montréal. Ça, c’est plus compliqué.
Bien sûr, Bergevin doit une fière chandelle à Carey Price et à Michel Therrien. Il a aussi beaucoup appris de Dale Tallon durant ses années à Chicago. Il devrait les inviter à souper au champagne ou leur offrir un de ses plus beaux habits.
À l’époque où il était simple recruteur pour les Blackhawks, il ne se doutait sûrement pas que la vie lui réserverait un aussi beau cadeau.