Bill Clinton, 42e président des États-Unis d’Amérique, a profité de son passage en Estrie pour fouler les allées du club de golf North Hatley. Cela s’est produit vendredi dernier, sans avertissement, pour des mesures de sécurité.

M. Clinton a joué neuf trous en compagnie d’un ami de Las

Le vétéran professionnel Louis Grenier a eu le bonheur de jouer 9 trous en compagnie de Bill Clinton sur le vieux parcours de North Hatley. (photo Charles-Antoine Millette)

Vegas, de Louise Penny, auteure et responsable de la visite de la famille Clinton en Estrie, et de Louis Grenier, vétéran professionnel du club North Hatley.

«M. le président est d’une extrême gentillesse, a déclaré Grenier après avoir vécu une aventure inespérée et inoubliable. C’est un gars simple, une bonne personne. Il aime rire et raconter des histoires (comme son ami de Shawinigan). De plus, il frappe très bien la balle. Il a joué un petit 43 facile et je pense qu’il a apprécié la qualité de notre parcours».

À noter que le club North Hatley a été fondé en 1924. Le parcours est très accidenté et requiert beaucoup de précision, spécialement sur les trous # 2, 4, 6 et 7. Je le sais pour y avoir joué très souvent.

Après la partie, M. Clinton a passé une quarantaine de minutes à l’intérieur du pavillon. En sirotant son Gatorade, il ne s’est pas fait prier pour signer des autographes et se faire prendre en photos. Charles-Antoine Millette, docteur en sciences politiques à l’Université de Sherbrooke, était au septième ciel.

Le lendemain, M. Clinton a fêté ses 71 ans en foulant les allées du très sélect club Memphrémagog, face à l’abbaye de Saint-Benoît-du-Lac.

Il ne fait aucun doute que la visite des Clinton en Estrie aura des répercussions au point de vue touristique. Le Manoir Hovey, où ils résidaient la semaine dernière, est le Manoir Bellechasse dans les romans de Louise Penny. On peut aussi imaginer que de nombreux golfeurs voudront visiter le parcours où l’ami Bill a joué son 43.

Pour en savoir davantage sur sa ronde de golf à North Hatley, je vous invite à lire le texte de mon ami Mario Brisebois sur les deux sites suivants: mongolf.ca et golfcanada.ca.