Spieth amorcera la ronde finale avec une faible avance d’un coup sur Smylie Kaufman
AUGUSTA, Géorgie— Il est 17h.30 et le soleil se couche doucement sur Augusta National.
Assis dans la dernière rangée à Amen Corner, j’aperçois au loin le petit pont qui porte le nom de Ben Hogan. Plus près, je peux admirer l’allée du 13e trou, le jardin de fleurs, les grands pins de la Géorgie et le vert diabolique où j’ai déjà calé un roulé de 50 pieds bon pour… un double-bogey.
Le décor est fantastique, mais il y a quelque chose qui fait défaut. On dirait que la magie n’est pas la même sans Tiger Woods et Fred Couples. Sans compter que Phil Mickelson a plié bagages après 36 trous et que Bubba Watson n’a jamais été «dans la parade».
J’aimerais vous parler du duel tant attendu entre Jordan Spieth et Rory McIlroy, mais il n’a jamais eu lieu. Ce dernier a connu une journée misérable. Non seulement a-t-il joué 77, mais il n’a pas réussi un seul petit birdie. C’était la première fois en 80 rondes dans un tournoi majeur. Sur le vert du 18e, il était si frustré qu’il aurait aimé lancer son fer droit dans la foule.
Quant à Spieth, il a vécu toute la gamme des émotions sur le deuxième neuf. Il a d’abord commis un double-bogey au 11e, puis il s’est ressaisi avec trois oiselets, mais il n’était pas au bout de ses peines. Un bogey au 17e et un double au 18e l’ont forcé à se contenter d’une carte de 73. Il entreprendra donc la ronde finale avec une avance d’un seul coup sur Smylie Kaufman, un golfeur de l’Alabama qui participe au Masters pour la première fois.
«Je viens d’ouvrir la porte à tout le monde, a admis Spieth en conférence de presse. J’aurais pu avoir la vie facile comme l’an passé en ronde finale. Au lieu de cela, je devrai tenter d’oublier ces deux mauvais trous et me remettre au boulot. Ça va me prendre un bien meilleur résultat dimanche si je veux gagner et je ne pourrai pas me fier uniquement à mon fer droit. Je devrai mieux frapper la balle. Dans les circonstances, n’importe qui peut «tomber sur la tête» et se sauver avec la victoire».
Spieth tente de devenir le premier golfeur depuis Tiger Woods (2002) à gagner deux fois de suite à Augusta. Il ne l’aura pas facile.
D’autres joueurs sont dans la course grâce aux déboires de Spieth en fin de journée. Parmi eux, il y a Bernhard Langer (58 ans), Hideki Matsuyama, Jason Day, Dustin Johnson, Danny Willett, Brendt Snedeker et Lee Westwood.
«Langer m’impressionne, a dit Spieth. C’est vrai qu’il gagne très souvent sur le circuit des Champions. Les conditions difficiles sont à son avantage à cause de sa vaste expérience à Augusta. Il sera certainement à surveiller».
Jack Nicklaus est le plus vieux joueur à avoir gagné le tournoi des Maîtres. Il avait 46 ans quand il a réussi l’exploit en 1986.
Qui a-t-il d’autre à retenir?
- Le jeune BRYSON DeCHAMBEAU, champion amateur des États-Unis, a perdu pied en fin de partie et il a joué 77.
- Le numéro un mondial JASON DAY a joué un peu mieux (71) et il n’est plus qu’à trois coups de la tête. Il sera à surveiller dimanche.
- IAN POULTER a joué 82, Henrik Stenson 78, Martin Kayner et Shane Lowry 79, Hunter Mahan 78. Ça en fait des coups!
- À plus.
Attention à Jason Day aujourd’hui, j’aime ces chances…Il y a toujours des rebondissements au “Masters” et c’est ce qui en fait aussi son charme. Quel magnifique tournoi, définitivement mon préféré.
Carlo Blanchard mentionne souvent que notre Club Joliette est un petit Augusta, même si nous avons un des plus beau terrain au Quelbec, gardons nous une petite gêne. J’ai visité deux foi l’Augusta National, un paradis sur terre.
Mon rêve qui malheureusement ne se réalisera pas, serait de jouer ce terrain avant la fin de mes jours. Question? As-tu déjà eu le privilège de jouer Augusta André ?
Merci de me suivre sur le web. bonne saison de golf. rousso