Confortablement assis dans ma vieille Lexus, je roule en pleine campagne sur des routes enneigées. J’ai tout mon temps pour écouter la radio et admirer les vastes paysages des Cantons de l’Est. Le lundi, c’est la journée idéale pour faire son shopping et mettre de l’ordre dans ses papiers.
Entre 100 chansons de Noël (toujours les mêmes), je pitonne pour saisir les commentaires de mes collègues anglophones sur les ondes de 690. Comme je m’y attendais, ils n’ont pas de louanges à faire à Marc Bergevin, à Michel Therrien et aux joueurs du Bleu Blanc Rouge.
À Montréal, il suffit de trois ou quatre mauvais matchs pour qu’on se paye la tête des dirigeants et des patineurs du Centre Bell. Paraît-il qu’on est toujours plus exigeant pour ceux qu’on aime.
Cette fois, c’est la tête de Daniel Brière qui est mise à prix. Il faut dire que son rendement depuis le début du calendrier a de quoi faire jaser. Trimbalé d’un trio à l’autre, l’athlète de Gatineau n’arrive pas à justifier son gros contrat. Il est trop souvent invisible sur la patinoire. Aux yeux de plusieurs, sa carrière tire à sa fin et Bergervin a commis une grave erreur en l’attirant à Montréal.
Les prochaines semaines devraient nous dire si Brière a encore un peu d’essence dans le réservoir ou s’il est vraiment au bout du rouleau. Jusqu’ici, il n’a créé que déception.
On peut s’acharner sur Brière si on veut. La critique fait partie de la vie d’un joueur professionnel. À cela, j’ajouterai que le jeu du capitaine Brian Gionta n’est guère plus reluisant. Comme chef de file, on a vu mieux.
Gionta joue du bout de la palette, tourne en rond et ne provoque absolument rien. Il ressemble de plus en plus à Scott Gomez.
Les déboires de Brière et de Gionta, ajoutés à ceux de Desharnais il n’y a pas si longtemps, donnent raison à ceux qui affirment que le Canadien ne gagnera pas grand chose avec des attaquants aussi frêles. Marc Bergevin le sait. Il tente d’acheter du temps, mais il se retrouve dans une position difficile. Quant à Therrien, il peut presser le citron, mais jusqu’à un certain point.
Cela mis à part, tout va très bien, madame la Marquise!
Mardi Express
- LUCIEN DEBLOIS, recruteur des Canucks, a vu jouer le jeune CONNOR McDAVID une couple de fois et il a lui aussi une très haute opinion de ce joueur exceptionel. «Même s’il n’a qu 16 ans, il est déjà plus grand et plus gros que SIDNEY CROSBY, dit-il. Il est un joueur complet avec un solide coup de patin, de très bonnes mains et une excellente vision du jeu. Je suis convaincu qu’il participera au prochain championnat mondial avec Équipe Canada Junior et qu’il sera un PREMIER CHOIX à la séance de repêchage de 2015».
- Les SAGUENÉENS sont prêts à échanger CHARLES HUDON afin d’améliorer leur équipe en vue du tournoi de la coupe Memorial 2015, mais ils vont se montrer exigeants.
- MILAN LUCIC vient de vivre une mauvaise expérience dans sa ville natale. Il dit qu’on ne l’y reprendra plus.
- GEORGE PARROS voudrait bien continuer à pratiquer son sale métier, mais il ferait mieux d’abandonner avant qu’il soit trop tard. Après un certain nombre de commotions cérébrales, les dommages sont irréparables.
- Au Colorado, le Canadien JUSTIN MORNEAU aura pour mission de faire oublier le vétéran TODD HELTON, maintenant à la retraite. Il touchera environ 12M$ durant les deux prochaines années.
- TOM BRADY: «Il faut vivre avec les blessures. Personne ne va prendre notre équipe en pitié».
- JACOBY ELLSBURY avait des millions de raisons d’enfiler la casquette des Yankees. Un traitre? On aurait fait quoi à sa place?
- STEVEN MERCIER, des Huskies, s’est blessé à une cheville, voyant ainsi sa série de matchs consécutifs s’arrêter à 156.
- ÉRIC DESJARDINS, ex-défenseur du Canadien et des Flyers, vous invite à lui rendre visite au Pub Urbain de SAINT-SAUVEUR.
- Les EXPOS sont la seule équipe du baseball majeur à avoir déménagé dans une autre ville (Washington) depuis 1972.
Le mot d’humour
Un député au parlement britannique: «Monsieur Churchill serait-il en train de dormir pendant que je parle?»
Et Churchill de répliquer: «Si seulement je pouvais!»