Carey Price est un jeune homme très chanceux

Le gardien de but Carey Price est considéré comme la pierre d’assise du Canadien et Marc Bergevin se devait de prendre les moyens pour lui faire signer un contrat à long terme. C’était même sa priorité en tant que nouveau directeur général.

Carey Price

Carey Price est chanceux de gagner sa vie avec des jambières et une mitaine. Il a gagné quoi à part la coupe Molson?

Cela dit, Price est un jeune homme extrêmement chanceux qui profite du vent de folie qui balaye le monde du sport professionnel. Avant même d’avoir gagné quoi que ce soit, à part la coupe Molson, il est assuré de toucher 39 beaux millions de dollars.

Disons que ça paye l’épicerie et quelques gâteries.

En fait, c’est une fortune pour un joueur qui a connu «des hauts et des bas» avec une équipe de deuxième catégorie. Et n’allez surtout pas croire que je suis jaloux. Le Canadien pourrait lui donner 100 millions que ça ne me ferait pas un pli sur la différence.

Tout ce que je dis, c’est que Price est chanceux de gagner sa vie avec des jambières et une mitaine. Il lui faudra maintenant justifier un tel investissement avec une équipe qui, espérons-le, affichera beaucoup plus de caractère.

Rappelez-vous que le «cowboy» n’était même pas devant le filet lorsque le Canadien a atteint la troisième ronde des séries, il y a deux ans. C’est Jaroslav Halak qui protégeait alors la cage des Anciens Glorieux.

Je me demande ce que des gars comme Ken Dryden, Bernard Parent ou Gerry Cheevers peuvent bien penser lorsqu’ils voient les salaires versés aux gardiens d’aujourd’hui. Sans doute auraient-ils aimé venir au monde 20 ou 30 ans plus tard.

Par contre, le contrat de Price est moins scandaleux que celui qu’Alexander Radulov a arraché à une équipe de la KHL: 36 millions pour quatre ans. Ça dépasse l’entendement!

Les prix des billets ne sont pas près de baisser!