Je ne vous avait pas dit que les choses changent vite dans le monde du sport?
Après une semaine misérable où il s’est attiré les critiques les plus acerbes, le Canadien se farcit les Hurricanes au Centre Bell, puis s’en va battre les méchants Bruins à Boston, quasiment une main dans le dos, et tout le monde est heureux. Ainsi va la vie dans l’univers du CH.
Jeudi soir, je suis allé le voir le match dans un resto-bar des Cantons de l’Est avec mon fils Alexandre, professionnel de golf en Outaouais (Château Cartier). Il y avait une belle ambiance et une couple de partisans des Bruins plutôt tranquilles!
Alex vient d’avoir 28 ans. Il est trop jeune pour avoir vu jouer Lafleur et le Big Three. Encore moins Béliveau, Boom-Boom et Dickie Moore. Pourtant, il aime le CH autant que j’ai pu aimer cette équipe à l’époque où elle empilait les coupes Stanley.
Il s’emballe quand il est question de Carey Price, P.K., Gallagher, Galchenyuk ou Pacioretty. Il pense aussi que le jeune Bournival va devenir un excellent joueur de hockey.
Ce n’est pas tout. Il me répète ad vitam aeternam que nous vivons à une autre époque, que le Canadien se débat du mieux qu’il peut dans une ligue à 30 équipes et qu’il faut laisser du temps à Bergevin pour corriger les erreurs de ses prédécesseurs. Si ça continue, il va finir par me convaincre!
Mon humble opinion? Quand le CH joue «la pédale au fond», il nous cause de belles surprises, comme on l’a vu récemment face aux Bruins et aux Blackhawks. Lorsqu’il y a trop de «passagers» dans l’autobus, la sauce se gâte rapidement.
Une chose est certaine: la course pour une place dans les séries sera féroce après le congé des Jeux olympiques. Chaque petit point sera important.