Il y avait environ 500 personnes dans la grande salle de la Maison symphonique de Montréal pour rendre un dernier hommage à Richard Garneau, prince des commentateurs sportifs.
ll aurait été impossible de choisir un meilleur endroit pour célébrer la vie et la carrière d’un homme qui nous a servi d’inspiration et qui continuera de le faire après sa mort. Comme l’a si bien dit son grand ami François Godbout: «Richard a été ce que nous voudrions tous être».
Voici, en bref, les autres commentaires recueillis à gauche et à droite:
SERGE SAVARD: «Richard Garneau était de la génération de journalistes qui ne recherchaient pas la controverse pour se faire un nom. Il ne parlait jamais contre les athlètes».
EDGAR THÉORÊT: «J’ai eu le bonheur de travailler avec lui à l’époque où j’étais directeur général de la Fédération québécoise de natation. Je pense qu’il en a fait plus que quiconque pour l’avancement du sport au Québec. En tout cas, je lui décerne ma médaille d’or».
RONALD COREY: «Richard était unique. On ne remplace un gars comme lui. Il était gentil, humble, et il avait le souci de la perfection».
PIERRE HOUDE: «Il a été le digne successeur de René Lecavalier à La Soirée du Hockey. Je remercie Dieu de l’avoir mis sur mon chemin, spécialement lors des Jeux olympiques de Londres. J’ai appris à le connaître, à l’apprécier et à l’aimer. Il adorait le sport et sa profession. Il possédait un très grand sens de l’humour et il aimait nous taquiner. Et quand il marchait, il était dur à suivre. Une F1 sur deux pattes!»
ALAIN STANKÉ: «Si on avait su qu’il partirait aussi vite, on aurait pris le temps de lui dire qu’on l’aimait».
FRANÇOIS GODBOUT: «Jamais je n’oublierai l’admiration mutuelle qui existait entre Richard et le maire Jean Drapeau».
MARCEL AUBUT: «Je le croyais éternel, mais je me suis trompé».
SON FILS STÉPHANE: «Papa avait une mémoire phénoménale. Quand je voulais savoir quelque chose, je n’avais pas besoin de Google. Je n’avais qu’à lui donner un coup de fil».
SERGE ARSENAULT: «On se parlait tous les soirs à 17h. Maintenant, le téléphone ne sonne plus et je réalise à quel point il me manque».
ALAIN GOLDBERG: «À 82 ans, il était encore enthousiaste et passionné. Il laisse derrière lui 60 ans de carrière et 23 Jeux olympiques. Dans mon livre, il est le plus grand médaillé de tous les sports olympiques».