Dans un monde idéal, on assistera bientôt au retour des Nordiques, à la construction d’un nouveau pont Champlain et d’un stade de baseball au centre-ville de Montréal pour accueillir une équipe de baseball majeur. Sky is the limit!
A-t-on vraiment les moyens de s’offrir tout ça dans le contexte économique actuel? On a certes le droit de rêver, mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Honnêtement, on peut se poser certaines questions:
- Le marché de QUÉBEC est-il assez solide pour faire vivre une équipe de la Ligue nationale avec des billets à 150$ et 200$ l’unité?
- Les gens de la Vieille capitale accepteront-ils de payer le gros prix pour encourager une ÉQUIPE D’EXPANSION pendant six ou sept ans?
- Les différents paliers de GOUVERNEMENT voudront-ils s’impliquer dans la construction d’un vrai stade de baseball alors que le STADE OLYMPIQUE tombe en ruines?
- WARREN CROMARTIE a le mérite de se battre et de bien s’entourer pour un projet qui lui tient à coeur. Il se dit rendu au premier coussin, mais où trouvera-t-il le FRAPPEUR DE PUISSANCE capable de le pousser au marbre?
- Si on construit un nouveau PONT CHAMPLAIN avec poste de péage, est-ce qu’on pourra traverser les autres ponts sans payer?
Comprenez-moi bien. Tout le monde ou presque est POUR le retour des Nordiques et des Expos et en faveur de la construction d’un nouveau pont ultra-moderne. Pourquoi on serait contre? Je dis juste qu’il y a un prix relié à tous ces rêves.
P.S. Yvan Ricard, un lecteur de la Mauricie, a une bonne idée pour payer le futur stade de baseball. «Il suffirait que la Commission Charbonneau récupère les enveloppes brunes!», dit-il.
Un de mes amis ajoute: «Tant qu’à y être, pourquoi ne pas ramener les Classels, les Sultans et les Baronets?»