Vous vous souvenez de cette soirée où Patrick Roy s’est dirigé vers Ronald Corey pour lui annoncer qu’il venait de jouer sa dernière partie dans l’uniforme du Canadien?
Ce soir-là, auriez-vous pensé un instant qu’il se présenterait à Montréal, 18 ou 19 ans plus tard, dans le rôle d’entraîneur-chef de l’Avalanche du Colorado? Lui-même n’aurait jamais pu imaginer un tel scénario.
C’est pourtant le destin qui l’attendait. Après avoir gagné deux autres coupes Stanley à Denver, «Saint-Patrick» a choisi d’aller faire ses classes dans sa ville natale et de se taper ces interminables randonnées en autobus afin de devenir un coach compétent. Il fallait qu’il aime beaucoup son sport pour retourner dans les rangs juniors.
Ce qu’il a accompli à sa première saison derrière le banc de l’Avalanche est assez formidable. En l’espace de quelques mois, il a transformé une équipe moribonde pour en faire une des meilleures formations de la Ligue nationale. Il faut donc lui donner tout le mérite qui lui appartient.
Fier comme un paon, il a l’intelligence de vanter la contribution de ses adjoints et encore plus celle de ses soldats, en particulier Varlamov et Johnson. Il reconnaît également qu’il a beaucoup appris sous les ordres de Pat Burns, Jacques Demers, Marc Carwford et Bob Hartley. Curieusement, il semble avoir oublié Jean Perron, l’homme qui lui a accordé sa première chance.
Patrick Roy est un passionné et un gagnant. Il n’est pas parfait, mais j’ai la nette impression qu’il a mûri et qu’il a appris beaucoup de choses durant les dernières années. Ça change vite dans le monde du sport et on verra où cette aventure le mènera dans les années futures. Pour l’instant, il n’est rien de moins que le candidat numéro un pour l’obtention du trophée Jack Adams, devant les Hitchcock, Boudreau, Cooper, Julien et McLellan.
Attendez-vous à ce que sa jeune équipe soit bien préparée pour le match de ce soir au Centre Bell.
Mardi Express
- Tout a été dit (ou presque) au sujet de PIERRE-KARL PÉLADEAU. Une simple question dans la salle: Est-il un joueur d’équipe?
- Le gardien de but SERGEI BOBROVSKY, joueur de la semaine dans la Ligue nationale, sera au Centre Bell avec les Blue Jackets, jeudi soir.
- PATRICK ROY parle d’un partenariat avec ses joueurs, mais il n’en demeure pas moins le grand patron.
- Les BRUINS roulent à la vitesse grand V et JAROME IGINLA est rendu à 25 buts.
- À Sherbrooke, le LAC DES NATIONS est gelé dur. La petite patinoire de la gare est fermée à cause de la dernière tempête de neige et le vent de l’ouest vous glace de visage. Maudite marde! Jamais vu un HIVER aussi long et aussi détestable.
- Si THOMAS VANEK veut se servir de Montréal pour augmenter sa valeur marchande et faire grimper les enchères en juillet, il ferait bien de se mettre en marche très bientôt. Il faut cependant préciser que la grande majorité des joueurs qui ont récemment changé d’adresse (Gaborik, Saint-Louis, Penner, Legwand et cie) éprouvent des ennuis avec leur nouvelle équipe. ALES HEMSKY (Ottawa) est l’exception à la règle.
- GEORGE STROMBOULOPOULOS, un gars très populaire au Canada anglais, sera le présentateur des matchs de hockey pour le réseau ROGERS à partir de l’automne. Il fera ainsi équipe avec les Ron MacLean, Don Cherry et cie. «Strombo» se passionnne pour le hockey depuis son enfance et il est un fan du CANADIEN de Montréal.
- JULIUS PEPPERS, un athlète format géant, devrait aider la défense des PACKERS.
- Les BLUES de Saint-Louis sont la première formation de la LNH à atteindre le cap des 100 points.
- Les DODGERS dépensent une fortune dans l’espoir de remporter leur premier championnat depuis 1988. Parfois, l’argent ne suffit pas.
- BEN BOUDREAU, du Parcours du Cerf, est un ancien élève de JEAN-GUY GENDRON au club Bic de Rimouski. Il a aussi travaillé au club Royal Québec et au Lac Saint-Joseph avant de s’amener sur la Rive-Sud.
- Comment se fait-il que ROB FORD est encore maire de Toronto? Ça dépasse l’entendement.
- Changement de cap pour mon frère RICHARD. Il sera finalement marshal et préposé aux départs au club de golf MILBY.
- Les Rangers de MONTRÉAL-EST (Junior AAA) ne reçoivent aucune aide du journal local (L’Avenir de l’Est), tant et si bien que les gradins sont souvent vides.
Dans un pub irlandais
Joe Connelly se présente au pub irlandais et commande trois shots du meilleur whiskey. Lorsque le barman lui demande s’il ne voudrait pas avoir les trois shots dans le même verre, il répond: «Non, merci. J’ai deux frères à la maison et je suis ici pour prendre un coup à leur santé».
Deux semaines plus tard, Joe retourne au même endroit. Cette fois, il ne commande que deux shots de whiskey. Surpris, le barman lui demande si quelque chose de grave est arrivé à un de ses frères.
«Oh, non, répond Joe. C’est juste que moi, j’ai décidé d’arrêter de boire!»