- Ancien membre de la Punch Line et membre du Panthéon du hockey
BOYNTON BEACH— Elmer Lach, ancien membre de la Punch Line avec Maurice Richard et Toe Blake, s’est éteint samedi matin dans une résidence de personnes âgées du West Island. Il avait 97 ans. Il avait été victime d’une crise cardiaque la semaine dernière.
Natif de la Saskatchewan, Lach a été un des meilleurs joueurs de centre de son époque. Il a marqué 215 buts dans l’uniforme du Canadien en plus d’en préparer plus de 400. Il a mérité un trophée Hart, un trophée Art Ross et il a aidé son équipe à gagner trois coupes Stanley. Il était
membre du Temple de la renommée du hockey et du Panthéon des sports du Québec. Le Canadien a retiré son chandail numéro 16 le même soir où il rendu pareil hommage à Émile (Butch) Bouchard.
En 1953, Lach a marqué le but gagnant contre les Bruins en finale de la coupe Stanley. Il a sauté dans les bras du Rocket et les bâtons des deux joueurs ont formé un V en signe de victoire.
«Elmer, Maurice et Toe étaient faits pour jouer ensemble, m’a déjà dit le légendaire Butch Bouchard. Elmer était un excellent fabricant de jeux, Toe travaillait comme un castor dans les coins de patinoire et Maurice était un formidable marqueur. Ils se connaissaient par coeur et se complétaient à merveille».
Lach n’avait pas froid aux yeux. Il était même reconnu comme un joueur passablement salaud. Il a souvent été victime de blessures sérieuses. Une fois à la retraite, il a été entraîneur du Canadien Junior et il a eu une grande influence dans la carrière de Claude Ruel, puis il a gagné sa vie dans le monde du transport.
Elmer Lach portait le numéro 16, comme Henri Richard et Claude Raymond. «Elmer était le 16A, Henri le 16B et moi le 16C», de dire Frenchie.
Avec le décès de l’ancien joueur du Canadien, Milt Schmidt devient le plus vieux joueur de la LNH encore vivant. Il a fêté ses 97 ans le mois dernier.
Elmer Lach a longtemps été membre du club de golf Summerlea. Il ne parlait pas beaucoup, mais il possédait un excellent sens de l’humour. Une fois où on lui demandait ce qu’il pensait du hockey d’aujourd’hui, il avait répondu avec un sourire en coin: «Ils sont gros, rapides et ils possèdent de puissants lancers, mais ils ne savent pas jouer au hockey!»
C’est un très mauvais hiver pour la grande famille du Canadien. Durant les derniers mois, Carol Vadnais, Gilles Tremblay, Jean Béliveau et Colette Tremblay nous ont quittés tour à tour pour un monde meilleur et le nom de Lach vient s’ajouter à la liste.