Lorsque Mademoiselle Bouchard a remonté la pente pour créer l’égalité 5-5 au deuxième set, on a commencé à y croire, mais elle n’a pas réussi à maintenir la cadence et elle a finalement plié l’échine devant Maria Sharapova en demi-finale de Roland-Garros.
Eugénie n’a pas à rougir. Elle a livré une lutte endiablée à une joueuse plus expérimentée qui atteint la finale de ce tournoi pour la troisième fois en quatre ans. Ce qu’elle vient de vivre devrait l’aider dans son ascension vers le sommet.
Invitée à commenter l’affrontement entre les deux darlings du tennis, Chris Evert a déclaré: «Maria affrontait aujourd’hui une jeune version d’elle-même. Son intensité et sa force mentale l’ont aidée à triompher. Cela dit, Eugénie Bouchard appartient maintenant à l’élite mondiale».
Il y a visiblement beaucoup d’animosité entre Eugénie Bouchard et son idole de jeunesse. Leur poignée de mains en disait long. «Ce sont deux chattes de ruelle», me confiait un expert en la matière.
Une chose est certaine: Eugénie ne cesse d’impressionner par son cran, son désir de vaincre, et ses exploits sur le court inciteront des milliers de jeunes Canadiens à pratiquer le tennis. C’est peut-être ça, le plus important.