Sans doute que les joueurs du Canadien s’attendaient à un match facile après avoir pris une avance de deux buts dans les premières minutes de jeu. C’est dans la nature humaine. Il reste que toutes les équipes sont dangereuses dans le sport professionnel, même les pauvres Coyotes de Phoenix.
Les hommes de Michel Therrien auraient dû se méfier davantage des Coyotes mêmes s’ils avaient subi une râclée à Ottawa la veille. Au lieu de porter le coup de grâce aux visiteurs, ils ont joué mollement et ils ont vu ces derniers revenir tranquillement dans la partie.
Dustin Tokarski a fait un gros cadeau à Oliver Ekman-Larsson en début de troisième période, puis il a joué de malchance sur le but gagnant des Coyotes, la rondelle ayant dévié sur Alexei Emelin avant de filer par-dessus son épaule. Ce sont des choses qui arrivent.
Le fait reste que les Coyotes ont travaillé plus fort et méritaient de gagner. Therrien a souligné le «manque d’émotion» de sa troupe. Il a aussi fait allusion à une couple de mauvais «breaks» et une punition douteuse décernée à Tom Gilbert. Il ne pouvait cependant pas se plaindre après avoir vu son équipe amasser six points sur une possibilité de huit durant les derniers jours, y compris deux victoires par la marque de 1-0.
David Desharnais a peut-être le mieux résumé la partie quand il a déclaré: «On a slacké la pédale».
Enfin, un bon mot pour le jeune Louis Domingue, de Mont-Saint-Hilaire, qui a remporté sa toute première victoire devant le filet des Coyotes. C’est une journée qu’il n’oubliera jamais. Domingue est un ancien élève de Patrick Roy chez les Remparts de Québec.
Je vous quitte pour aller voir le Super Bowl.