Il ne fallait pas s’étonner que Scotty Bowman soit à Toronto pour le gala annuel du Panthéon de la renommée. Il a été impliqué de près dans la carrière de trois des quatre nouveaux élus.

Durant ses belles années à Détroit, où il a fini par faire sauter la marque de Toe Blake en gagnant ses trois dernières coupes Stanley, l’ex-entraîneur du Canadien a eu le bonheur de diriger le défenseur Nicklas Lidstrom et le joueur de centre Sergei Fedorov.

Pour ce qui est de Phil Housley, c’est lui qui l’a repêché à l’époque où il était le grand patron à Buffalo. Il a alors suivi la recommandation du recruteur Rudy Migay, un ancien des Maple Leafs.

Lidstrom a été le meilleur défenseur de son époque avec sept conquêtes du trophée Norris. Fedorov, lui, a été le premier joueur russe à atteindre le cap des 1000 points.

«Lidstrom était un joueur très efficace, a dit Bowman en entrevue à TSN. Quand il s’emparait de la rondelle, il s’arrangeait pour la garder».

Il aurait pu ajouter que si Lidstrom n’était pas aussi flamboyant que Bobby Orr, il était un leader extraordinaire dans une équipe bourrée de talent. Il avait le don de faire le bon jeu et de ne jamais mettre son équipe dans le pétrin.

On se souvient surtout de Fedorov pour son immense talent en zone ennemie et pour ses fréquentations avec la joueuse de tennis Anna Kournikova. On raconte qu’il en était «amoureux fou» et qu’il eu beaucoup de mal à se remettre de leur rupture.

Natif du Minnesota, Phil Housley a connu ses meilleurs moments à Buffalo et à Winnipeg. Il était tellement bon pour supporter l’attaque qu’il a terminé sa carrière avec sept saisons de 20 buts et plus et un total de 1232 points.

Enfin, un mot sur Chris Pronger. Bâti comme une armoire à glace, il ne se gênait pas pour intimider l’adversaire. Même qu’il lui arrivait d’être carrément salaud. Il a gagné sa seule coupe Stanley à Anaheim, mais il a aussi connu de bons moments à Hartford, Saint-Louis, Philadelphie et Edmonton. Fallait être solide sur ses patins pour jouer du coude avec lui!

Football collégial

Il existe toutes sortes d’anecdotes et de légendes au sujet du football collégial, spécialement chez nos voisins du Sud. Voici quelques exemples:

1- Qu’est-ce que tu dis à un joueur de Michigan State qui porte un complet trois-pièces?

-«Est-ce que l’accusé veut bien se lever, s’il vous plaît?»

2- Comment savoir si un joueur de l’équipe du Kentucky a une copine?

– C’est facile à voir. Il y a du jus de tabac des deux côtés de la camionette!

3- L’entraîneur-chef d’Ohio State au sujet d’un de ses joueurs: «Ce gars-là ne comprend pas la signification du mot «peur». D’ailleurs, j’ai étudié ses notes en classe et il ne semble pas comprendre grand chose!»

4- Les fans de Tennessee portent toujours la couleur orange. D’abord pour le match du dimanche après-midi. Ensuite pour aller à la chasse et faire la cueillette des ordures.

5- Jim Harbaugh va habiller seulement la moitié de ses joueurs cette semaine. Les autres s’habilleront tout seuls.

6- Un joueur d’Auburn est mort en buvant du lait. Comment ça?

– C’est simple. La vache est tombée sur lui.

7- Combien faut-il de joueurs de première année pour changer une ampoule?

– Aucun. C’est un cours de deuxième année!

8- S’il y a trois joueurs de Florida State dans la même voiture, qui est au volant?

– Le chef de police!

9- Deux joueurs de Texas A&M prennent une marche dans la forêt. Le premier dit: «Regarde, un oiseau mort». Et l’autre répond «Où ça?» en fixant le ciel.

10- Un joueur de Nebraska a volé une voiture de police. En voyant les chiffres 911, il a cru dur comme fer que c’était une Porsche!

Mardi en bref

• BOB McKENZIE, chef de l’équipe de hockey de TSN, a reçu le trophée ELMER FERGUSON pour son travail médiatique. Bob connaît ses dossiers à fond et il est très travaillant.
  

  Jim Popp: un piètre entraîneur-chef.

• Même s’il a la bénédiction d’Anthony Calvillo, le retour de JIM POPP comme entraîneur-chef n’a rien d’encourageant pour les partisans des ALOUETTES. On a tout l’hiver pour reconsidérer cette décision. Popp est un très bon directeur général. Comme coach, il ne l’a pas du tout.
• D’autres histoires de DOPAGE viennent ternir l’image du sport amateur. Cette fois, la RUSSIE est au banc des accusés. Il y aura toujours des athlètes prêts à TRICHER POUR GAGNER des médailles et… plein de MENTEURS aux alentours!
• MARTIN BOULANGER, directeur du marketing du GROUPE ROYAL, a fait un succès de la soirée annuelle au Temple de la renommée du hockey à TORONTO. Il était secondé par JEAN MAROIS, Jacques L’Estage et Jessie Hawthorne.
• Sur toutes les plaques au panthéon, les commentaires sont inscrits dans les deux langues officielles du Canada.
• GUY LAFLEUR a apprécié sa croisière sur le DANUBE, mais il a vu beaucoup de pauvreté dans les vieux pays.
  

  N’oublions jamais ceux qui ont donné leur vie pour la patrie!

• S’il n’en tenait qu’à PHILIPPE BOUCHER, des Remparts, il y aurait un peu plus de BRASSE-CAMARADE dans le circuit Courteau et ça ferait grimper les assistances. BENOÎT GROULX, des Olympiques, semble du même avis.
• D’accord avec le chroniqueur politique GILBERT LAVOIE quand il écrit que JUSTIN TRUDEAU sera aussi bon que son entourage immédiat.
• BENOÎT AUDETTE, du Groupe Royal, est le fils de JEAN-NOËL AUDETTE, ancien joueur étoile des Jets de Farnham et des Renards d’Iberville (hockey senior).

Le mot d’humour

Arnold Palmer au sujet des talents de golfeur de l’ancien président Bill Clinton: «Il frappe solidement la balle, mais tu ne sais jamais dans quel code régional elle va aboutir!»