Pendant mon trop court séjour sous les palmiers, j’ai passé quelques heures à la plage et j’en ai profité pour dévorer le livre sur la vie et la carrière de RICHARD GARNEAU, ex-vedette de l’équipe des sports de Radio-Canada. Voici ce que je retiens:
- Richard a grandi à QUÉBEC dans un milieu plutôt aisé. Durant sa jeunesse, il était un élève indiscipliné et rêvait d’être acteur. Il a fréquenté une école d’art dramatique, puis il a été entraîné vers le monde de la radio et de la TÉLÉ où il a eu le bonheur de croiser les DORIS LUSSIER, Guy Lemieux, Jean Lapointe, Stuart Péloquin, Louis Chassé et plusieurs autres.
- En 1957, après avoir été courtisé par HENRI BERGERON, il a finalement décidé de tenter sa chance à MONTRÉAL. Son premier contrat était de 5288$ par année. Il a vite gravi les échelons à Radio-Canada et il est devenu porte-parole de la maison DU MAURIER. On faisait la promotion du tabac en ce temps-là. Il a aussi fait de la pub pour toutes les compagnies imaginables, ce qui lui a permis de s’offrir plusieurs gâteries.
- JEAN-PAUL LAMY, réalisateur de La Soirée du Hockey à la radio, est vite devenu un de ses grands copains. Il s’est aussi lié d’amitié avec PIERRE NADEAU, Jean-Maurice Bailly, Jacques Fauteux, Guy Sanche, Miville Couture, Judith Jasmin, René Lecavalier, Gaétan Barrette et plusieurs autres stars de la Maison Mère.
- À la fin des années 1940 et au début des années 1950, le lutteur YVON ROBERT était tout aussi populaire que MAURICE RICHARD, ce qui n’est pas peur dire.
- C’est nul autre que JEAN-PIERRE FERLAND qui préparait les horaires des annonceurs à Radio-Canada avant de devenir une étoile de la chanson.
- En 1959, Garneau a participé à la GRÈVE des réalisateurs de Radio-Canada avec les RENÉ LÉVESQUE, Jean Duceppe, Jean Marchand, Roland Chenail et Georges Dor. (Un conflit qui a duré beaucoup moins longtemps que celui d’un certain journal de la rue Frontenac!)
- La même année, il a assisté au combat entre ARCHIE MOORE et YVON DURELLE au Forum de Montréal. Il était assis dans la première rangée avec son ami Nadeau.
- Lors d’un voyage à ROME au début des années 1960, il est tombé littéralement en amour avec les JEUX OLYMPIQUES. Il a consacré des centaines d’heures à essayer de tout savoir sur les olympiades et les exploits des plus grands champions. Il a construit à la main ses propres FICHIERS. Il a ensuite eu le privilège de «couvrir» une vingtaine de Jeux olympiques un peu partout à travers le monde.
- Il fut un temps où il voyageait tellement qu’il était surnommé le MARCO POLO de Radio-Canada. À cause de son talent et de sa prestance, il se voyait confier les plus belles assignations.
- Il a couvert les funérailles de SIR WINSTON CHURCHILL avec Henri Bergeron, Jacques Fauteux (expert en la matière) et Pierre Nadeau.
- Chaque fois qu’il délaissait sa femme et ses TROIS ENFANTS pour de longues périodes, il éprouvait un fort sentiment de CULPABILITÉ. Par contre, il ne pouvait pas refuser les opportunités qui s’offraient à lui.
- À Paris, il a pu réaliser de longues entrevues avec LOUISON BOBET, triple champion du Tour de France, le footballeur RAYMOND KOPA et le champion coureur MICHEL JAZY.
- Il a assisté aux exploits de ROBERT BÉDARD en coupe Davis et il a travaillé à Wimbledon avec FRANÇOIS GODBOUT. Le réalisateur des émissions de tennis était un certain RONALD COREY.
- Il a couvert les activités de la Ligue canadienne de football pendant une dizaine d’années avec RAYMOND BEAUCHEMIN et quelques autres. Il pense qu’YVES LÉTOURNEAU a été le meilleur de tous, au Québec, pour décrire des matchs de football.
- De tous les joueurs du Canadien, GUY LAFLEUR était son favori à cause de son panache, de sa droiture et de sa générosité.
- Il a travaillé à La Soirée du Hockey pendant 15 ans avec GILLES TREMBLAY comme analyste.
- L’HUMOUR occupait une place importante dans sa vie. Son élection au titre de «plus bel homme du Canada» à la suite d’un concours organisé par LISE PAYETTE ne lui a jamais fait perdre le sommeil
- Il considère EMIL ZATOPEK comme le plus grand athlète de tous les temps. En 1952, Zatopek a gagné l’or dans trois épreuves olympiques: 5000 mètres, 10 000 mètres et le marathon.
- Il a longtemps applaudi les efforts du maire JEAN DRAPEAU pour l’obtention des Jeux olympiques de Montréal.
- Il était à MOSCOU pour les quatre derniers matchs de la SÉRIE DU SIÈCLE. Il se souvient de l’incarcération de PIERRE PLOUFFE par les policiers soviétiques et des efforts de PETE MAHOVLICH pour le sortir de là. Voilà! Je crois avoir fait le tour du jardin.
Décès de Bill Gadsby
J’apprends à l’instant le décès de BILL GADSBY, ex-défenseur étoile à Chicago, New York et Détroit. Il avait 88 ans et vivait au Michigan.
Membre du Temple de la renommée, Gadsby pouvait presque tout faire sur la patinoire et il était reconnu pour ses solides mises en échec. Il a été élu sept fois dans les équipes d’étoiles et il a été le premier défenseur à atteindre le cap des 500 points. Malheureusement pour lui, il n’a jamais mis la main sur la coupe Stanley. En ce sens, son histoire ressemble un peu à celle de GILBERT PERREAULT, Marcel Dionne, Brad Park, Jean Ratelle ou Rod Gilbert.
Palmer ne frappera pas la première balle
ARNOLD PALMER, quatre fois champion du Masters entre 1958 et 1964, sera de retour à Augusta au début d’avril, mais il ne participera pas à la cérémonie protocolaire avec ses amis Jack Nicklaus et Gary Player, le jeudi matin. C’est ce qu’il a confié à TIM ROSAFORTE, de Golf Channel, après avoir avisé BILL PAYNE, président du club Augusta National.
Le ROI DU GOLF est ennuyé par une blessure à l’épaule depuis quelques mois et il ne veut pas risquer de se blesser davantage. Il participera toutefois au DÎNER DES CHAMPIONS le mardi soir et répondra aux questions des journalistes comme il le fait à chaque année. M. Palmer aura 87 ans cet automne. Cette semaine, il accueille les champions de la PGA à son parcours de BAY HILL (Orlando).
Méli-mélo du mardi
- En réunion à Boca Raton avec les autres dirigeants de la Ligue nationale, MARC BERGEVIN a déclaré: «JE NE SUIS PAS CONTENT DE LA SITUATION». J’espère!
- À Chicago, JONATHAN QUICK a repoussé 32 rondelles dans une victoire éclatante de 5-0 sur les Blackhawks. C’était le 41e jeu blanc de sa carrière, un sommet pour un gardien de but américain. Il devance JOHN VANBIESBROUCK, ancien des Rangers, et FRANK BRIMSEK, une légende chez les Bruins de Boston. 17e but de MILAN LUCIC, 8e de Vincent Lecavalier et 25e de Tyler Toffoli.
- À Brooklyn, les ISLANDERS ont effacé un déficit de deux buts en fin de troisième et ils ont vaincu les Panthers 3-2. ROBERTO LUONGO a mal paru sur le but gagnant de CAL CLUTTERBUCK. 22e d’Aleksander Barkov dans une cause perdante.
- À Calgary, les FLAMES ont malmené les Blues avant de l’emporter 7-4. MICHAEL FROLIK (3 buts) et SEAN MONAHAN (2) ont dirigé l’attaque. PAUL STASTNY en a réussi deux pour les visiteurs.
- À Edmonton, JAMES NEAL a réussi le tour du chapeau et les Predators de Nashville ont quitté les lieux avec un gain de 3-2. Ça lui en fait 26 pour la saison. JORDAN EBERLE a marqué son 21e pour les Oilers.
- À Anaheim, JAKOB SILFVERBERG a réussi son premier tour du chapeau pour mener son équipe à un gain facile de 7-1 sur les Devils. C’était aussi la 200e victoire de BRUCE BOUDREAU derrière le banc des Ducks. 29e de Corey Perry.
- À Vancouver, MARK DANO a marqué deux buts et MARK SCHEIFELE a ajouté son 23e dans la victoire des Jets. Dano a été obtenu dans l’échange qui a envoyé ANDREW LADD à Chicago.
- Après PETE ROSE, c’est autour de PAUL O’NEILL et de JOHNNY DAMON, deux anciens des Yankees, d’appuyer la candidature de DONALD TRUMP. «Tout ce qu’il fait est de première classe, a même dit Damon. Ses hôtels, ses affaires et ses terrains de golf, tout est à la hauteur. Tout le monde dit qu’il est RACISTE, mais je ne suis pas d’accord. Il veut juste que les gens entrent aux États-Unis de façon légale». Ouin…
- EUGÉNIE BOUCHARD a subi l’élimination en trois sets à Indian Wells. En tout cas, elle sait comment s’y prendre pour FRACASSER une raquette!
- Il y avait 31 joueurs dans la photo d’équipe du CANADIEN. Ça n’a aucun sens!
- GUY DESROCHERS, ancien journaliste de la rue Frontenac, est en deuil de son papa. Mes sympathies à toute la famille.
Le mot d’humour
Qui est la plus brillante? La blonde, la brune ou la rousse?
– Voyons donc, c’est la rousse. On en a fait un dictionnaire!