Lorsque la Ligue nationale de hockey a décidé d’organiser un match entre les Kings de Los Angeles et les Ducks d’Anaheim au stade des Dodgers, le samedi 25 janvier, Luc Robitaille a tout de suite compris qu’il était important d’inviter Wayne Gretzky.
Vice-président des Kings, «Lucky Luc» voulait également que l’invitation vienne des autorités de la ligue pour effacer les «accrocs» des dernières années. On se souviendra que Gretzky a été impliqué dans une dispute financière avec la LNH après avoir quitté la direction des Coyotes de Phoenix, mais on lui a finalement remis la somme d’argent qu’on lui devait.
«Nous voulions que tout le monde soit sur la même longueur d’ondes, a confié Robitaille au vétéran Eric Duhatschek, du Globe & Mail. Wayne est probablement notre Babe Ruth et nous souhaitions qu’il soit parmi nous pour cette grande fête. Après avoir été échangé aux Kings en 1988, il a changé le visage du hockey en Californie et partout aux États-Unis. Ce qu’il a accompli sur la glace et à l’extérieur de la patinoire est tout simplement extraordinaire. À cause de l’héritage qu’il nous laisse, j’estime important qu’il participe à cet événement unique et à ceux qui vont suivre».
Souvenirs de Brantford
Gretzky s’est rendu récemment à Los Angeles pour faire la promotion du match entre les Ducks et les Kings. Il a évidemment été question de la Classique hivernale qui a attiré plus de 105 000 personnes au Michigan Stadium, le 1er janvier, et du match qui sera présenté au Dodger Stadium sous un ciel beaucoup plus clément.
Neuf fois gagnant du trophée Hart et 10 fois champion marqueur, Gretzky a aussi parlé de son enfance à Brantford durant les années 1960. À l’époque, il passait huit ou 10 heures par jour sur la patinoire que son père Walter avait installée derrière la maison familiale.
«J’avais une tuque sur la tête, un foulard autour du cou, et je jouais en rêvant de gagner la coupe Stanley. Jean Béliveau, Gordie Howe, Bobby Orr et Mario Lemieux ont tous fait comme moi. Ça ne change pas avec le temps. Les jeunes d’aujourd’hui ont le même rêve quand ils jouent au hockey», a-t-il ajouté.
Sous les palmiers du Dodger Stadium, il n’y aura pas seulement une partie de hockey. Au champ gauche, on installera un carré de sable pour le volleyball de plage. Dans la droite, le groupe Kiss offrira un spectacle rock. Il y aura aussi une immense piscine avec le logo des Ducks et tout le monde pourra participer à cette grande fête en tenue estivale.
Gretzky y sera avec un ou deux de ses enfants et quelques amis. Il a laissé entendre qu’il chaussera les patins dans ce stade où Sandy Koufax et Don Drysdale ont souvent volé la vedette. Ne reste plus qu’à l’inviter au match entre les Devils et les Rangers, le 29 janvier, au Yankee Stadium. N’a-t-il pas fini sa carrière dans l’uniforme des Blue Shirts?
Tortorella et compagnie
- JOHN TORTORELLA a sauté les plombs pour la première fois depuis son arrivée à Vancouver. Il n’a AUCUNE EXCUSE pour s’être rendu dans le corridor menant au vestiaire des Flames. Son comportement était inacceptable et la ligue a bien fait de lui imposer une suspension de DEUX SEMAINES sans salaire. En voilà un qui tarde à vieillir.
- BOB HARTLEY n’a pas été beaucoup plus intelligent en envoyant ses matamores sur la patinoire en début de match. Du STUFF DE JUNIOR, de la provocation pure et simple, mon cher Bob!
- Des incidents du genre n’ont pas leur place dans une ligue qui se respecte. On se croirait au vieux Colisée de Laval avec BOB BERGER!
- Superbe victoire d’EUGÉNIE BOUCHARD aux dépens d’Ana Ivanovic à Melbourne. «Sky is the limit» pour notre jeune championne. Après son match, on lui a demandé quelle vedette elle aimerait rencontrer. Un peu gênée, elle a répondu: «JUSTIN BIEBER».
- BRAD MARCHAND n’est pas qu’une petite peste. Il sait quoi faire avec la rondelle en zone ennemie.
- Le Titan d’Acadie-Bathurst a congédié l’entraîneur DANNY DUPONT. Toujours plus facile de pointer le coach pour les insuccès d’une équipe.
- BILL BELICHICK a raison de dire que la blessure subie par le demi de coin AGIB TALIB a porté un dur coup aux chances de victoire des Patriots à Denver. Il aurait pu ajouter que son équipe était privée de deux gros morceaux avant le début du match: ROB GRONKOWSKI et VINCE WOLFORK.
- «C’est une défaite difficile à avaler, mais nous serons de retour l’an prochain», a dit simplement TOM BRADY.
- La skieuse MARIE-MICHÈLE GAGNON est vraiment la coqueluche du mont Orignal et de la région du LAC-ETCHEMIN. Elle n’a pas oublié ses racines et on le lui rend bien. Marie-Michèle songe à s’établir dans la région de LAKE TAHOE avec son amoureux TRAVIS GANONG, membre de l’équipe américaine de ski alpin.
- Le baseball majeur quitte l’âge de pierre en adoptant les REPRISES VIDÉO. En bout de ligne, ce sera plus juste pour tout le monde. JOE TORRE a été très impliqué dans ce dossier.
- MICHEL BÉLANGER, un lecteur de Saint-Colomban, m’écrit un long courriel pour donner son opinion sur le combat PASCAL-BUTE. À son avis, les deux hommes ne sont pas vraiment dans la même catégorie puisque Pascal est monté dans l’arène à 190 livres. C’est ça qui est ça!
- DUKE DOUCET, du club Summerlea, a joué au golf dans la région de Tampa avec JOHN TAMARGO, ancien réserviste des Expos. Ils en ont profité pour discuter de baseball, en particulier de GARY CARTER, de Duke Snider et de l’ineffable BILL LEE.
- Quatre des six premiers marqueurs de la LHJMQ jouent à Val-d’Or ou à Rouyn-Noranda.
- MARCO COUSINEAU, des Vikings de Trois-Rivières, est le meilleur gardien de but de la Ligue nord-américaine avec 16 victoires et une moyenne de buts alloués de 2,89.
- JAY LENO, successeur du très populaire JOHNNY CARSON en 1992, passera bientôt le flambeau du Tonight Show à JIMMY FALLON. Life goes on…
- La 27e soirée LACHANCHE CHASSE & PÊCHE a attiré plus de 1500 personnes au Centre de foires de SHERBROOKE.
- LOUIS-PHILIP GUINDON, des Voltigeurs de Drummondville, a réussi deux jeux blancs lors de son récent passage dans les Maritimes.
Le mot d’humour
Ma femme me traite comme un dieu. Elle oublie complètement mon existence… sauf quand elle a besoin de moi.