La Série mondiale nous réserve souvent de belles surprises

Il en a coulé de l’eau sous les ponts depuis la seule victoire des Royals de Kansas City en Série mondiale. C’était en 1985, il y a 30 ans.

Cette année-là, dirigés à l’attaque par GEORGE BRETT, un des meilleurs frappeurs de son époque, les Royals sont venus de l’arrière (1-3) pour éliminer les Blue Jays avant de jouer le même tour aux Cards de Saint-Louis dans la World Series. Dans le match décisif, le droitier BRET SABERHAGEN s’est moqué des frappeurs des Cards. C’était sa deuxième victoire de la série et elle lui a valu le titre de joueur par excellence (MVP).

George Brett a frappé pour ,370 dans la Série mondiale de 1985, mais le titre de joueur par excellence a été décerné à son coéquipier Bret Saberhagen.

L’année suivante, les Mets ont joué de chance pour ravir le titre aux Red Sox. Qui ne se souvient pas de la bévue du joueur de premier but BILL BUCKNER sur un faible roulant de Mookie Wilson dans la sixième partie? On lui en parle chaque jour depuis 29 ans et on lui en parlera jusqu’à sa mort.

La bévue de Buckner nous rappelle un peu celle de STEVE ROGERS face à Rick Monday dans le match de championnat de 1981. C’est injuste de se faire pointer du doigt pour une seule gaffe après avoir connu une belle carrière, mais il y a des choses que les gens n’oublient pas facilement.

Les Red Sox et leurs partisans avaient le coeur brisé après la bévue de Buckner. Dans le match suivant, les Mets ont effacé un déficit de trois points et ils ont filé vers une victoire facile. C’était le deuxième championnat de leur histoire après le miracle de 1969 contre Baltimore.

Pour ce qui est des RED SOX, ils ont dû attendre encore 18 ans avant de se défaire de la «malédiction du Bambino». Ils ont alors effacé un déficit de 0-3 contre les Yankees avant de balayer les Cards en Série mondiale.

Toutes sortes de héros

La Série mondiale nous réserve souvent de belles surprises. Il suffit de rappeler les exploits de MADISON BUMGARNER, des Giants de San Francisco, l’an passé. Le grand gaucher ressemblait à Sandy Koufax quand il a battu les Royals presque à lui tout seul (un point mérité en 21 manches de travail).

Madison Bumgarner a mené les Giants aux grands honneurs l’automne passé.

Les héros sont souvent de futurs membres du panthéon. Il suffit de penser à des vedettes comme REGGIE JACKSON, Brooks Robinson, Roberto Clemente, Willie Stargell, Mike Schmidt, Paul Molitor, Randy Johnson, Derek Jeter, Mariano Rivera, Koufax, Gibson ou David Ortiz, pour ne nommer que ceux-là.

Il arrive aussi qu’un joueur moins connu sorte de l’ombre pour mener son club aux grands honneurs. Voici quelques exemples:

• DUSTY RHODES, Giants de New York, 1954.
• JOHNNY PODRES, Dodgers de Brooklyn, 1955.
• LEW BURDETTE, Braves de Milwaukee, 1957.
• BOB TURLEY, Yankees de New York, 1958.
• BILL MAZEROSKI, Pirates de Pittsburgh, 1960.
  

  Bucky Dent: le héros des Yankees en 1978.

• MICKEY LOLICH, Tigers de Détroit, 1968.
• DONN CLENDENON, Mets de New York, 1969.
• GENE TENACE, Athletics d’Oakland, 1972.
• BUCKY DENT, Yankees de New York, 1978.
• RICK DEMPSEY, Orioles de Baltimore, 1983.
• PAT BORDERS, Blue Jays de Toronto, 1992.
• LIVAN HERNANDEZ, Marlins de la Floride, 1997.
• TROY GLAUS, Angels d’Anaheim, 2002.
• DAVID ECKSTEIN, Cards de Saint-Louis, 2006.
• EDGAR RENTERIA, Giants de San Francisco, 2010.
• DAVID FREESE, Cards de Saint-Louis, 2011.

Cinq bonnes raisons

Les Mets de New York n’ont pas atteint la Série mondiale par accident. Après plusieurs années de «vaches maigres», il a fallu rajeunir l’équipe et modifier la structure.

Voici cinq raisons qui expliquent leur présence en finale:

1. La transaction qui a envoyé R.A. Dickey à Toronto en retour du receveur TRAVIS D’ARNAUD et du jeune lanceur NOAH SYNDERGAARD.
2. La décision d’accorder un contrat à long terme au vétéran DAVID WRIGHT en 2012.
3. L’embauche du voltigeur CURTIS GRANDERSON, un ancien des Yankees et des Tigers.
4. La décision d’échanger IKE DAVIS et de confier le poste de premier but à LUCAS DUDA.
5. L’acquisition de YOENIS CESPEDES avant la date limite des échanges. Il a frappé 17 circuits et produit 44 points en seulement 57 parties.

Mardi en bref

• JONATHAN TOEWS vaut encore son pesant d’or. Son but en prolongation, lundi soir, a donné une deuxième victoire de 1-0 aux Blackhawks contre les DUCKS d’Anaheim, bons derniers dans l’Association de l’Ouest. Un autre clou dans le cercueil de BRUCE BOUDREAU? Si Perry et Getzlaf ne se réveillent pas bientôt, son chien est mort.
  

  Jonathan Toews: qui ne voudrait pas l’avoir dans son équipe?

• Autre défaite des FLAMES face aux Islanders, à Brooklyn. Le jeune DOUGIE HAMILTON déçoit à la ligne bleue depuis son arrivée à Calgary. M. Hartley doit commencer à faire du sang de cochon.
• ANDREI MARKOV est seulement le troisième défenseur de l’histoire du CH à atteindre le cap des 500 points. Avant lui, il y a eu GUY LAPOINTE et LARRY ROBINSON, deux membres du Big Three.
• MAX DOMI a inscrit son quatrième filet dans la victoire de 4-3 des COYOTES à Toronto.
• Les PANTHERS devront se passer du joueur de centre ALEKSANDER BARKOV pendant trois ou quatre semaines.
• PAUL BEESTON complète cette semaine son mandat à la présidence des BLUE JAYS. Il sera remplacé par MARK SHAPIRO et on a hâte de voir si ce dernier fera bon ménage avec ALEX ANTHOPOULOS.
• Les Blues Jays ne reviendront pas avec la même équipe en 2016, spécialement au monticule. MARK BUEHRLE ne sera pas de retour. Il faudra aussi décider si on accorde un vote de confiance à R.A. DICKEY et si on a les moyens de garder DAVID PRICE.
• MIKE O’SHEA, entraîneur des Blue Bombers de Winnipeg, est un ancien coéquipier de DOUG FLUTIE, Pinball Clemons et Pierre Vercheval chez les Argonauts.
• ANTHONY RICHARD, des Foreurs de Val-d’Or, domine le circuit Courteau avec cinq buts gagnants. Le meilleur gardien de but jusqu’ici est MATHIEU BELLEMARE, des Olympiques de Gatineau.
• NELSON FECTEAU, de Thetford-Mines, nous apprend que la route 112 sera rouverte à la circulation la semaine prochaine. L’attente des automobilistes a été longue: 52 mois.
• Le procès de GUY TURCOTTE: pu capable!

Le mot d’humour

Madame, si vous rencontrez un homme qui est beau, intelligent, humble, bien éduqué, à l’aise financièrement, habile de ses mains, pas matérialiste pour cinq sous, excellent au lit et attentif à vos propos, soyez assurée que le tabac que vous fumez est de qualité supérieure!

(Merci à Tom Labrecque pour la blague du jour)