Lors de son récent passage à Montréal, Jaromir Jagr a répété qu’il aurait aimé poursuivre sa carrière avec le Canadien et avec son bon ami Tomas Plekanec.
«Je voulais jouer ici, mais le Canadien ne voulait pas», a-t-il confié au confrère Richard Labbé, de La Presse.
On ne saura peut-être jamais le fin-fond de l’histoire, mais l’ancien coéquipier de Mario Lemieux semble sérieux dans ses commentaires.
Si vous voulez mon avis, Marc Bergevin aurait mieux fait d’embaucher Jagr à 2M$ par année que Daniel Brière à 4M$. En attendant que le jeune Galchenyuk se développe, il aurait ajouté du muscle et du talent à une équipe déjà trop petite.
Même s’il aura 42 ans le mois prochain, Jagr est encore tout un joueur de hockey. Il a inscrit 14 buts depuis le début du calendrier avec une équipe qui préconise un style défensif et il en aura sûrement 25 ou 30 lorsque la saison prendra fin. Un gars ne frôle pas le cap des 700 buts sans avoir un talent fou. Vous avez vu sa feinte avant de trouver le fond du filet, mardi soir?
Dans le cas de Brière, c’est moins beaucoup drôle. Il n’a marqué que sept petits buts avec le Bleu Blanc Rouge et il semble incapable de provoquer des choses depuis qu’il a changé de décor. C’est pas compliqué: il est arrivé à Montréal sept ans trop tard!
On l’aime beaucoup, le p’tit Daniel. On voudrait juste qu’il joue comme il le faisait à Buffalo et à Philadelphie.
Pendant le match Canadien-Devils, un vieux routier me faisait remarquer: «Les francophones à Montréal en fin de carrière, ça ne marche jamais».
Il suffit de se rappeler de Stéphane Richer à son retour du New Jersey.