«I left my heart in San Francisco», une chanson composée en 1954 et si merveilleusement interprétée par Tony Bennett.
Ce grand classique de la chanson américaine nous rappelle que San Francisco est bien plus que la demeure des Giants et des 49ers.
Située entre les vignobles de Napa Valley et les riches entreprises technonogiques de Silicon Valley, cette ville absolument magnifique est visitée chaque année par des millions de touristes. Elle est aussi le berceau de quelques grands noms des Etats-Unis d’Amérique: Joe DiMaggio, Clint Eastwood, Bruce Lee, O.J. Simpson, Natalie Wood, Ken Venturi et une certaine Monica Lewinsky.
Le climat y est tellement particulier que Mark Twain a écrit un jour: «J’ai vécu mon hiver le plus froid lorsque j’ai passé l’été à San Francisco».
Ceux qui ont vu jouer les Giants et les 49ers au Candlestick Park savent ce qu’il voulait dire. On se demandera toujours combien de circuits Willie Mays et Willie McCovey auraient frappés s’ils n’avaient pas eu à composer avec les courants d’air froid et les bourrasques du stade Candlestick.
Voici d’autres raisons qui font de «Frisco» une ville inoubliable:
- Le pont Golden Gate, théâtre de tellement de scènes cinématographiques.
- Fisherman’s Wharf, ses restos et ses couchers de soleil incomparables.
- La prison d’Alcatraz et tout le mystère qui l’entoure.
- Les «cable cars» qui sillonnent et animent les rues de la ville.
- L’hôtel Fairmont qui a accueilli les grands de ce monde et les plus grandes stars du show business.
- Les jeans, si populaires à travers le monde, sont une invention de la firme Levi Strauss.
- Chinatown où on a vu briller Jack Nicholson, Faye Dunaway et John Huston.
- Iron Pot, le petit resto italien où se réfugiait Joe DiMaggio.
- Alamo Square, Nob Hill et Telegraph Hill.
- Les superbes maisons victoriennes aux accents multicolores.
- Le club de golf Olympic, site du dernier Omnium des Etats-Unis et de la pire défaite d’Arnold Palmer.
- L’Université Stanford et l’Université de la Californie à Berkeley.
- Le catch de Bobby Richardson pour mettre fin à la Série mondiale de 1962.
- La légende de Lefty O’Doul, ancien professeur du Yankee Clipper.
- Les quartiers japonais, vietnamiens, russes et français.
- Les passes de Joe Montana à Jerry Rice.
- Les coups de canon de Barry Bonds et son air bête.
- Les balles de feu de Juan Marichal, Gaylord Perry, Matt Cain et Tim Lincecum.
- Les premiers Popsicles (1905).
- Le tremblement de terre de 1989, en pleine Série mondiale.
P.S. Si jamais vous avez la chance de visiter San Francisco, ne la ratez surtout pas. Comme tant d’autres, j’y ai laissé une partie de mon coeur.