Quand un athlète possède un talent fou et que la porte s’ouvre toute grande devant lui, il doit foncer et saisir sa chance. C’est en plein ce qui arrive à Jason Day, nouvelle coqueluche de la PGA.

Non seulement Jason Day vient-il de gagner le prestigieux TPC à Ponte Vedra, mais il revendique sept victoires dans ses 17 derniers tournois (dont le championnat de la PGA). Ce sont des chiffres qui nous rappellent les belles années de Tiger Woods. Rien de moins.

Jason Day: potentiel illimité.

«On peut lire sur son visage le calme et la confiance en soi, déclare son compatriote Adam Scott, champion du Masters 2013. Rien qu’à le voir marcher, on réalise qu’il se croit quasiment invincible».

Colin Swatton, qui est à la fois son entraîneur, son caddie et son deuxième père, s’est rendu compte du changement. «Jason a de plus en plus confiance en ses moyens, dit-il. Lorsque tu atteins un tel niveau, tu as avantage à écouter les conseils des meilleurs joueurs. C’est ce qu’il fait en s’adressant à Tiger Woods».

«Je ne veux pas me contenter d’une dizaine de victoires sur le circuit de la PGA, a déclaré le principal intéressé avant de quitter Jacksonville. J’en veux beaucoup plus. Tiger Woods a gagné 79 tournois et Phil Mickelson une quarantaine. Ce sont des chiffres qui me font rêver. Je veux faire ma marque, être parmi les meilleurs de tous les temps. L’occasion se présente à moi et je suis prêt à travailler très fort pour y arriver».

Voilà l’attitude d’un grand champion. Jason Day a tous les outils dans son coffre. Il frappe ses coups de départ à plus de 300 verges et garde la balle en jeu avec son nouveau fer 2. De plus, sa «short game» et son fer droit lui permettent souvent de se tirer d’impasse. Ajoutez sa force de concentration, son niveau de confiance, son sourire éblouissant et le tour est joué.

Le golfeur de 28 ans a aussi appris à «fermer les livres» lorsqu’il est en avance après 54 trous… après en avoir discuté avec son idole. Tiger a gagné 43 fois sur 45 dans de telles circonstances. Pas pire moyenne!

Jason Day a vécu une enfance difficile à cause d’un père alcoolique et violent. Il a choisi de s’installer à Columbus avec sa femme Ellie et leurs deux jeunes enfants. Les distractions sont beaucoup moins nombreuses en Ohio. Curieusement, Columbus est la ville natale d’un certain Jack Nicklaus!

Ça change vite dans le monde du sport. Il y a deux ans, le nom de Rory McIlroy était sur toutes les lèvres. L’an passé, c’était Jordan Spieth et Rickie Fowler. Aujourd’hui, c’est Jason Day qui détient la pôle. En tout cas, la relève est excellente avec un «Big Four» aussi talentueux.

CROSBY TRANCHE EN PROLONGATION

Sidney Crosby a déjoué Andrei Vasilevskiy d’un tir précis du côté du bloqueur après seulement 40 secondes de prolongation et les Penguins ont battu le Lightning 3-2, lundi soir, évitant ainsi de se présenter à Tampa avec un déficit de 0-2.

Sid The Kid a marqué le but gagnant en prolongation et la série est égale 1-1.

À noter que c’était la première fois de sa carrière que Sid The Kid donnait la victoire à son équipe dans les séries avec un but en prolongation. Il mettait aussi fin à une série de huit parties sans trouver le fond du filet.

Les Penguins auraient gagné bien avant si Vasilevskiy n’avait pas été aussi brillant devant son filet. Il a repoussé 38 rondelles et mérité la deuxième étoile. Son rival Matt Murray n’a fait face qu’à 19 tirs.

Vasilevskiy et Murray, tous les deux âgés de 21 ans, sont les plus jeunes gardiens de but à s’affronter dans les séries depuis 1987. Cette année-là, Bill Ranford protégeait la cage des Bruins et Patrick Roy celle du Canadien. Ils avaient tous les deux 20 ans.

Kris Letang, de Sainte-Julie, a de nouveau disputé un fort match pour les Penguins. On s’accorde à dire qu’il fait maintenant partie du Top 5 à la ligne bleue.

13, le chiffre chanceux

C’est vendredi 13 et nous sommes sur le tertre de départ du 13e trou à Summerlea (parcours Dorion). GRAHAM COOKE s’installe avec son wedge et réussit un TROU D’UN COUP sur une distance de 140 verges. Quelques secondes plus tard, son ami SERGE DAGENAIS se présente avec son fer 8 et loge lui aussi la balle dans la coupe. Bang! Bang! Leurs partenaires de jeu Luc Harvey et Philippe Cadieux sont étourdis. On le serait à moins.

Serge Dagenais et Graham Cooke: un vendredi 13 qu’ils n’oublieront pas de sitôt. Deux trous d’un coup en l’espace de quelques secondes.

Les chances que ça se produise sont d’une sur je ne sais pas combien de millions. Le trou d’un coup de Cooke était le cinquième de sa carrière. Dagenais en a maintenant 11 à son actif. N’allez jamais leur dire que le chiffre 13 n’est pas chanceux.

MARDI EXPRESS

• HOCAN OLSSON, de Mont-Bruno, a joué une ronde de 75 à SAINT.ANDREWS depuis les marqueurs les plus éloignés. Il en a mis plein la vue à MARC TREMBLAY et à ses amis golfeurs. Les gars ont fait un voyage de rêve dans le berceau du golf.
• TOM ALLEN, ex-commissaire de la Ligue de football universitaire du Québec, a été embauché comme directeur général intérimaire au club DUFFERIN HEIGHTS.
• TIGER WOODS ne guérit pas vite. Invité à effectuer un coup de départ protocolaire au club Congressional, il a expédié TROIS BALLS À L’EAU. «Je veux jouer, prenez ma parole, a-t-il dit en conférence de presse. Je dois d’abord me rétablir à 100%. J’ignore si ce sera la semaine prochaine ou dans un an. Je ne le sais pas et les médecins non plus». Tiger se remet de deux opérations au DOS et la guérison est beaucoup plus longue que prévu.
  

  Éric Veilleux, nouveau patron des Tigres de Victoriaville, est de retour dans son patelin.

• ÉRIC VEILLEUX, nouveau patron et entraîneur des Tigres, est de retour à VICTORIAVILLE après une absence de 28 ans. On lui souhaite d’y connaître autant de succès que MARIO DUROCHER au début des années 2000.
• CARLOS BELTRAN, des Yankees, est seulement le quatrième frappeur AMBIDEXTRE à atteindre le cap des 400 circuits. Avant lui, il y a eu MICKEY MANTLE, Eddie Murray et Chipper Jones.
• GUY BERNIER succède à Rémi Bouchard au sein de GOLF CANADA. Guy est un vieux routier. Il a travaillé pour Spalding, Wilson, Callaway et Srixon.
• SIMON DUBOIS, de l’équipe de Saint-Jérôme, est le premier héros hebdomadaire dans la LBMQ. Il a frappé pour ,500 et produit sept points.
• De retour devant leurs partisans, les BLUE JAYS on encaissé un cuisant revers de 13-2 contre Tampa.
  

  Tom Allen prend charge du club Dufferin Heights sur une base intérimaire.

• L’ancien lanceur GEOFF ZAHN, analyste au réseau Sportsnet, s’attend à ce que les BLUE JAYS aient la vie beaucoup plus dure cette saison. «Tout le monde veut les battre après leurs succès de l’an passé», dit-il. Selon lui, les Jays devront surtout s’améliorer dans «les petits détails qui font souvent la différence».
• Le Japonais HIDEKI MATSUYAMA tente d’aider les victimes des séismes qui ont eu lieu récemment dans son pays.
• ÉRIC SALVAIL gai? Méchant scoop!
• PAVEL DATSYUK réfléchit à son avenir. Il a rendez-vous avec KEN HOLLAND, patron des Red Wings, au début du mois de juin. Merci à J.F. Chaumont pour les infos.
• XANDER BOGAERTS, 23 ans, est en train de devenir une vedette à BOSTON. On a commencé à établir des comparaisons entre lui et DEREK JETER, ancien arrêt-court des Yankees.
• Les BREWERS DE MONTRÉAL (baseball senior) ont remporté leur première victoire dans la LBMQ, un gain de 2-1 à Shawinigan. Le match a donné lieu à un excellent duel de lanceurs entre STEVE ROBERT (le gagnant) et STEEVE DUBÉ. Alexandre Gauthier a produit les deux points des Brewers.
• Le vétéran KEN DUKE a touché 540 000$ pour son égalité en 3e place au Championnat des joueurs. C’est le plus gros chèque de sa carrière. Âgé de 47 ans, Duke est un élève du célèbre BOB TOSKI, ancien joueur de la PGA.
• Avant de devenir champion, JASON DAY voyageait en VR avec sa belle Ellie et leurs deux chiens.
  

  Richard Dubuc est de retour avec ses journées Fénérick.

• La première journée FÉNÉRICK aura lieu le mercredi 25 mai au club SAINTE-ROSE. Premier arrivé, premier servi. On peut joindre RICHARD DUBUC au 514.232.3328.
• LÉANDRE NORMAND est inconsolable. Il s’est fait voler la figurine de GARY CARTER au salon du collectionneur de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Le mot d’humour

– «Chérie, le fils du concierge se vante d’avoir sauté toutes les femmes de l’immeuble… sauf une».

– «Ça doit être la pimbêche du 4e étage!»