Une autre légende nous quitte
En fouillant sur Internet, j’apprends le décès de Gordie Howe, un des plus grands joueurs de hockey de tous les temps. Décidément, ce n’est pas une bonne semaine. Je n’arrête pas de rayer des noms dans mon carnet d’anniversaires.
L’ancien joueur étoile des Red Wings et des Aeros de Houston est mort à la résidence de son fils Murray, en Ohio. Il avait 88 ans.
Les dernières années ont été très difficiles pour l’ancien numéro 9. Après avoir vécu le décès de Colleen, son épouse et gérante, il est tombé très malade. L’hiver dernier, il a fait une dernière visite au Joe Louis Arena. Il n’était plus qu’une partie de lui-même pour recevoir sa dernière ovation.
Comme Maurice Richard, Ted Lindsay et tant d’autres, Gordie Howe a joué au hockey à une époque où les joueurs étaient quasiment des «esclaves» entre les mains des propriétaires. Ils n’avaient aucun pouvoir de négociation.
Au début des années 1970, Howe a failli faire une syncope en apprenant que son nouveau coéquipier Bobby Baun gagnait plus cher que lui. Ça n’avait aucun bon sens. Il a fallu qu’il effectue un retour au jeu dans l’Association mondiale (avec ses fils Mark et Marty) pour toucher un salaire décent.
Quoi qu’il en soit, Number Nine a marqué l’histoire de son sport. Il pouvait tout faire sur la patinoire, y compris jeter les gants pour se faire respecter. Il le faisait si bien qu’il a inventé ce qu’on a appelé «un tour du chapeau à la Gordie Howe»: une but, une passe et une bagarre!
On parle encore de son furieux combat contre Lou Fontinato, des Rangers, le 1er février 1959. Ce soir-là, Howe a ajouté à sa légende en fracturant le nez de l’homme fort des Rangers.
Il ne fait aucun doute que Howe a été le joueur le plus complet de son époque. Maurice Richard était plus spectaculaire et avait le don de soulever la foule, mais il n’avait pas tous les attributs de son rival. On s’est obstiné pendant 40 ou 50 ans pour savoir lequel était le meilleur.
En apprenant la mort de son redoutable adversaire, Jean-Guy Talbot a déclaré: «Je suis chanceux. J’ai joué avec les deux plus grands joueurs de mon époque: Gordie Howe et Maurice Richard». Je vous en dirai davantage dans une prochaine chronique.
Howe a remporté six championnats des marqueurs et il a été élu six fois joueur par excellence de la ligue entre 1951 et 1963. Il a aussi aidé les Red Wings à gagner quatre coupes Stanley au début des années 1950, avant que le Canadien prenne la pôle. Ses 801 but et ses 1850 points ont servi de baromètre jusqu’à l’entrée en scène d’un certain Wayne Gretzky.
Lors de sa dernière visite à Montréal, il m’a dit: «Ça me tenterait de sauter sur la patinoire et de donner un bon coup de coude à quelqu’un!»
Enfin, soulignons que Gordie Howe avait le plus grand respect pour l’organisation du Canadien. Il était présent aux funérailles du Rocket et ne s’est pas fait prier pour lui rendre hommage. Il est aussi devenu ami avec le grand Jean Béliveau. Les deux hommes se vouaient une admiration sans bornes.
Thank you, Mister Hockey!
Les Sharks l’emportent grâce à Martin Jones
Les Penguins étaient prêts à célébrer leur première conquête de la coupe Stanley depuis 2009, mais le gardien de but Martin Jones en a décidé autrement.
Affichant beaucoup de calme, l’athlète de Vancouver Nord a bloqué 44 des 46 rondelles dirigées vers lui pour procurer une victoire de 4-2 à son équipe sur la patinoire de Pittsburgh et forcer la présentation d’une sixième partie, dimanche soir, à San Jose.
Les Penguins ont encore le gros bout du bâton, mais Jones a probablement réussi à semer un doute dans leur esprit. Si les Sharks gagnent devant leurs partisans dimanche soir, ils auront vraiment le vent dans les voiles et on ne sait jamais ce qui peut se produire dans un match numéro 7.
Depuis 1942, aucune équipe n’a gagné la coupe après avoir accusé un déficit de 1-3 en finale. Les Maple Leafs avaient alors battu Détroit après avoir perdu les trois premiers matchs.
Autant Jones a été solide, autant le jeune Matt Murray a été chancelant devant le filet des Penguins en début de rencontre. Il a accordé deux mauvais buts qui ont fait toute la différence. L’entraîneur Mike Sullivan n’a pas voulu lui lancer la pierre. «Nous avons très bien joué ce soir, exception faite du début de match, a-t-il déclaré. Nous avons tout simplement été incapables d’aller chercher le troisième but».
Logan Couture a dirigé l’attaque des Sharks avec un but et deux passes. Il faut aussi souligner le travail du défenseur Marc-Édouard Vlasic, de Montréal. Il a passé plus de 27 minutes sur la patinoire et il a été très efficace contre Sidney Crosby.
Il y a eu passablement de brasse-camarade et les arbitres ont souvent fermé les yeux. En finale, semble-t-il, il faut laisser les joueurs décider ça entre eux.
EN VRAC
- BROOKE HENDERSON a réussi un trou d’un coup avec son fer 7 et elle s’est emparé de la tête au championnat de la LPGA dans l’Etat de Washington. MAUDE-AIMÉE LEBLANC et Alana Sharp ont joué 74 et se retrouvent en 49e position.
- TONTON BERNIE ne change pas en vieillissant. Il accuse la Ville de Montréal de ne pas respecter son contrat et se demande pourquoi FRANÇOIS DUMONTIER et ses associés n’ont pas encore trouvé de commanditaire majeur.
- Il y a 23 ans hier, le Canadien remportait sa dernière coupe Stanley. Une éternité…
- Que se passe-t-il avec les Aigles de TROIS-RIVIÈRES dans la Ligue Can-Am? Champions en titre, ils sont bons derniers avec une fiche de 3-16.
- Mon ami ALAIN CHALUT, de Joliette, prépare son tournoi annuel dans la campagne de SAINT-JEAN-DE-MATHA. La fête aura lieu mercredi prochain sur les terres de RÉAL SALVAS. Parmi
les invités, il y aura STÉPHANE RICHER, dernier marqueur de 50 buts du Canadien, LUCIEN DEBLOIS, ex-coéquipier de Guy Lafleur à Montréal, New York et Québec, MARCEL BONIN, ancien joueur du Canadien, des Red Wings et des As de Québec, DOMINIQUE DUCHARME, nouveau patron des Voltigeurs de Drummondville, et MICHEL BEAUDRY, l’homme le plus célèbre de Sainte-Émilie-de-L’Énergie. Les profits seront remis au Centre de cancérologie de Lanaudière.
- TIM ALARIE (Saint-Jérôme), JEAN-PHILIP CORNELLIER (Saint-Césaire) et MARC-ÉTIENNE BUSSIÈRES (Sherbrooke) ont mérité le droit de participer à l’épreuve finale en vue de l’Omnium canadien RBC, le 18 juillet, dans la région de Hamilton. Les golfeurs amateurs MARC-ÉTIENNE PAPINEAU (Saint-Jean) et PIERRE-ALEXANDRE BÉRARD (Chibougamau) auront le même privilège.
- BASEBALL MAJEUR: À New York, les YANKEES ont marqué cinq points en cinquième pour doubler les Angels 6-3. CARLOS BELTRAN (il est «red hot») et ALEX RODRIGUEZ ont produit deux points chacun… À Toronto, les ORIOLES sont venus de l’arrière pour vaincre les Blue Jays 6-5. CHRIS DAVIS a cogné son 13e circuit et il a fait compter trois points. 19e sauvetage pour ZACH BRITTON. Une autre soirée difficile pour le jeune MARCUS STROMAN… Les METS ont gagné 5-2 à Milwaukee. CURTIS GRANDERSON a frappé son 11e circuit et JURYS FAMILIA a récolté son 20e sauvetage. Une 5e victoire pour le vieux BARTOLO COLON… Les CARDS ont gagné 3-2 à Cincinnati. TREVOR ROSENTHAL a fermé les livres pour obtenir son 11e sauvetage.
- JEAN-MARIE LAFORGE, de La Tuque, a accueilli plus de 400 élèves à son programme de golf scolaire.
- Le 4e tournoi DIRA-LAVAL avait lieu lundi dernier au club Le Versant de Terrebonne et il a produit une recette de 17 000$ pour les personnes âgées victimes d’abus de toutes sortes. Dans le comité organisateur, il y avait FRANCINE CÔTÉ-DEMERS, Jacques Daoust, Carole Desjardins, Martine Turgeon, Monique Ringuet et Michel Demers (frère de Jacques). MICHEL THERRIEN n’a pas pu jouer, mais il a participé aux agapes avec les BOB MAILLOUX, Bertrand Raymond, Michel Beaudry et ROBERT RUEL, des Jardins Nelson. Pour en savoir plus sur la Fondation DIRA, il suffit de téléphoner au 450.681.8813.
- JEAN MARCOTTE a remis sa démission comme gouverneur des Tigres de Victoriaville. Il n’a pas encore digéré le renvoir de l’entraîneur BRUCE RICHARDSON.
- BASEBALL SENIOR: Le Cactus de VICTORIAVILLE a arraché une victoire de 4-2 à Sherbrooke. PHILIPPE LANGLOIS a frappé la longue balle et FRANCIS MICHEL a été brillant au monticule… À Saint-Jean, les PIRATES ont vaincu Acton Vale 4-2. En vedette: KEVIN TREMBLAY, Dany Deschamps et François Lafrenière.
- SUGAR RAY ROBINSON, meilleur boxeur de l’histoire «livre pour livre» était l’idole de jeunesse de CASSIUS CLAY.
- La grande fête annuelle du HOMARD a attiré plus de 900 personnes au Centre Lemay de WINDSOR. La soirée avait lieu sous la présidence d’honneur de Mme PATRICIA GAUTHIER, pdg du CIUSSS de l’Estrie. L’homme d’affaires DENIS DION était à la tête du comité organisateur… CLAUDE SYLVAIN, maire de
Saint-François-Xavier, a participé aux agapes avec ses amis MAURICE ALLARD (D’Ville) et GUY DAIGNEAULT (Acton Vale)… La soirée m’a permis de renouer avec JACQUES FORTIER, actionnaire du Phoenix et président bénévole de la Fondation du CHUS, Me Marc Vaillancourt, Giselle Duval, DAVID CHARETTE, Alain Gamache, Carlo Fleury, Michel Champagne, Gaston Leblanc Jr., Jacques Vaillancourt, MICHEL LAROCHE, Charlie Mallette, Luc Cayer, Gérard Messier, Réjean Morissette et plusieurs autres. Les profits (environ 50 000$) seront remis à Fondation du CSSS Val Saint-François.
- Dans le comité organisateur du tournoi RONALD DENIS à Laval-sur-le-Lac, il y avait GÉRARD CHARLEBOIS Susie Sicotte, Lynn Lefebvre, Janice Labelle, Tony Ledonne et Anne-Catherine Groulx.
- MICHAEL GOLDBLOOM, recteur de l’Université Bishop’s, s’est déguisé en golfeur pour participer au tournoi annuel des GAITERS. L’invité d’honneur était TONY HARRIS.
- GUY DAIGNEAULT, roi du meuble à Acton Vale, attend 650 cyclistes à son Défi Vélo, dimanche. Tous les profits seront remis à la Fondation santé Daigneault-Gauthier.
- JACINTHE PROULX, de Saint-Denis-de-Brompton, ne dort plus depuis qu’elle a joué une ronde de 92 sur le magnifique parcours de JOLIETTE.
- VÉRONIQUE CHAMPOUX, fille de Guy, tente sa chance comme animatrice à la radio, à SUDBURY.
Le mot d’humour
Comment dit-on en anglais «Ma belle-mère ne vient pas souper»?
– Yessss!