C’est mon fils qui m’a appris la nouvelle dimanche matin: la guerre est finie et on aura droit à une demi-saison de hockey. J’imagine que ça réjouit la majorité des amateurs en dépit de tout ce qui a été dit et écrit durant les derniers mois.
Au Canada, le hockey, on a ça dans le sang.
Je réalise que mon opinion n’a pas beaucoup de poids dans un océan de commentaires, mais je vous la donne quand même. J’ai toujours cru qu’on finirait par trouver un compromis avant la date butoir (12 janvier), mais je n’ai pas de félicitations à adresser aux deux clans. À mon humble avis, on aurait pu régler cette dispute dès l’automne dernier si Bettman et Fehr n’avaient pas eu de si gros egos. Je répète que les grands gagnants dans cette histoire sont les avocats qui ont travaillé sur ce dossier à 500$ et 600$ l’heure.
À prime abord, les joueurs qui semblent avoir perdu la bataille, mais ils auront quand même d’excellentes conditions de travail et un meilleur fonds de pension. Avec une convention collective de huit ou dix ans, ils pourront dormir en paix. Quant aux propriétaires, ils ont moins peur de la fin du mois que de la fin du monde!
D’autre part, j’ose espérer qu’on offrira des excuses bien senties aux amateurs qui ont supporté ce triste vaudeville pendant 112 jours.
Une dernier mot: quatre mois de lock-out, ce n’est pas la fin du monde quand tu en as vécu un qui a duré deux ans!
À plus tard.