Guy Lafleur est persuadé que les déboires du Canadien affectent l’économie québécoise. Il est bien placé pour le savoir car il y a moins de monde à son chic restaurant de Rosemère (Le Bleu Blanc Rouge) depuis quelques mois.
«Je n’ai aucune idée de ce qui va se produire durant les prochains mois, mais je souhaite des changements à la direction du club, dit-il. Le problème est entre les mains de Geoff Molson, mais ce n’est pas sa faute si l’équipe est rendue là.
«Il est passé rapidement de partisan à propriétaire du club. Ce sont deux choses très différentes. Il vit donc une période d’adaptation tout à fait normale. Selon moi, il va attendre la fin de la saison avant d’analyser froidement la situation et de prendre les décisions qui s’imposent. Pour l’instant, je pense qu’il faut faire jouer les jeunes et voir ce qu’ils ont dans le ventre. Je ne vois pas d’autre solution».
On croirait entendre Jean Béliveau à ses belles années comme ambassadeur du Tricolore!
Lafleur rentre d’une tournée dans le nord de l’Ontario avec les Anciens Canadiens. Comme d’habitude, il a signé des centaines d’autographes pour ses admirateurs. Sa popularité ne se dément pas, une trentaine d’années après avoir été le joueur le plus électrisant de la LNH.
«Sincèrement, je pense que les Anciens font un travail extraordinaire pour la promotion du Canadien. On voyage partout au Canada et les gens nous posent des questions pas toujours faciles à répondre. En tout cas, nous autres, on gagne!», conclut le Démon Blond.