Êtes-vous tombés en-bas de votre chaise en apprenant qu’Erik Cole s’en allait à Dallas pour faire place à Michael Ryder? Pas moi.
Dans un monde où l’argent et les résultats occupent une si grande place, absolument rien n’est impossible. Quoi qu’il en dise, Cole ne semblait pas très heureux dans la nouvelle dynamique du Canadien et Marc Bergevin a jugé que le moment était venu de se départir d’un patineur de 34 ans qui a probablement connu ses meilleurs jours.
En retour, le Canadien obtient un marqueur naturel que Michel Therrien connaît bien pour l’avoir dirigé chez les Citadelles de Québec. Un gars qui a eu deux saisons de 30 buts avec le CH, une campagne de 35 buts à Dallas et une autre de 27 buts à Boston. Le rouquin de Terre-Neuve, reconnu comme un Roger Bontemps, n’a pas inventé le repli défensif, mais il sait quoi faire avec la rondelle quand il se trouve dans la zone payante. Bien utilisé, il devrait aider la cause du CH, spécialement en avantage numérique. Le hic, c’est qu’il deviendra joueur autonome à la fin de la saison.
À la défense de Cole, il faut dire qu’il a rendu de très bons services au Tricolore et on lui souhaite tout le succès possible sous le ciel du Texas.
Il ne faut pas oublier que le Canadien obtient aussi un choix de troisième ronde dans cette transaction. On ne sait jamais. Chose certaine, Bergevin ne craint pas de «brasser la soupe» pour améliorer son équipe. Qui ne risque rien…