Après avoir été sous la gouverne de Bud Selig pendant 22 ans, le baseball majeur tourne la page et entreprend une nouvelle ère sous la direction de Robert Manfred, un avocat de 56 ans spécialisé dans les relations de travail.
La nomination de Manfred est tout à fait logique car il était le bras droit de Selig depuis plusieurs années. Il a négocié trois conventions collectives et sait exactement à quoi s’attendre dans ses nouvelles fonctions.
En entrevue avec un journaliste du New York Times, Manfred a
exprimé le désir de se tourner d’abord vers la jeunesse. «Nous devons inciter un plus grand nombre de jeunes à jouer au baseball, a-t-il dit. Nous allons ainsi produire de nouveaux joueurs de talent et de futurs clients pour notre entreprise. Nous allons donc accorder une attention particulière aux «Petites Ligues», aux écoles secondaires et à la NCAA».
Montréal? Prudence!
Ancien propriétaire des Brewers de Milwaukee, Bud Selig était de la vieille école. Il était en quelque sorte un mélange de bon vendeur et de vieux politicien. Il n’était pas pressé pour faire bouger les choses, mais il a quand même quelques bonnes réalisations à son actif, dont l’augmentation du nombre d’équipes dans les séries de championnat. Il a cependant perdu des plumes en fermant les yeux sur les utilisateurs de produits dopants.
Manfred sera plus à la page. Il utilise deux I-Pads et un I-Phone et il souhaite se tourner vers les technologies nouvelles pour satisfaire la clientèle. Il ne promet cependant aucun changement radical. On continuera d’utiliser le frappeur de choix dans la Ligue américaine, mais pas dans la Nationale.
Le nouveau commissaire ajoute qu’il n’est pas question pour l’instant de mettre des affiches publicitaires sur les uniformes des joueurs, mais il se dit en faveur d’un repêchage universel pour les joueurs provenant des pays étrangers. Cela serait plus équitable pour tout le monde. Il étudiera aussi la possibilité de présenter des parties de la Série mondiale en après-midi.
Pour ce qui est du possible retour du baseball majeur à Montréal, il s’est dit impressionné par les deux salles combles du printemps dernier au Stade olympique (pour deux matchs pré-saison des Blue Jays). «Montréal est une ville formidable. Le retour d’un club majeur n’est pas à écarter si les circonstances s’y prêtent et s’il y a un stade adéquat», a-t-il conclu.
Rapido du lundi
- Qui veut être GARDIEN DE BUT au match des étoiles de la LNH? Ridicule.
- PEDRO MARTINEZ, John Smoltz, Randy Johnson et Craig Biggio, nouveaux membres du Panthéon du baseball, ont participé au Late Show de DAVID LETTERMAN à CBS. «Cette élection au panthéon m’aidera à devenir l’homme le plus sexy de la revue People!», a dit Big Unit avec un sourire en coin. Quant à Biggio, il a déclaré: «C’est mon plus gros «thrill» depuis que j’ai vu ROGER CLEMENS sous la douche!»
- MICHEL LAMARCHE a raison: Le catch refusé à DEZ BRYANT, des Cowboys de Dallas, a eu beaucoup plus d’incidence sur le résultat de la partie que les ballons sous-gonflés des Patriots.
- La rumeur veut qu’ERNIE BANKS ait été accueilli au ciel par RON SANTO, Harry Carey et Leo Durocher.
- Avez-vous vu KEVIN SPACEY jouer «Piano Man» à l’harmonica en compagnie de BILLY JOEL? Du bonbon.
- ROBERT SIROIS, ancien joueur des Capitals, rêve encore de voir une équipe de QUÉBÉCOIS se frotter aux meilleures équipes de hockey de la planète. Ce n’est pas demain la veille…
- CATHERINE LEVASSEUR (Sainte-Sophie), JEANNOT QUIRION (Garthby), MARIE-KIM THERRIEN (Sainte-Catherine-de-Hatley) et ÉMILE BRUNEAU (Saint-Maurice) ont volé la vedette au DERBY de courses attelées de MAGOG. Les compétitions étaient sous la direction de SERGE MARTINEAU tandis que la mairesse VICKI MAY HAMM agissait comme présidente d’honneur.
- BERNARD DRAINVILLE a raison quand il dit: «Les Québécois ne veulent pas se faire embarquer dans quelque chose qui n’est pas clair». Par exemple, le projet SÉPARATION.
- MICHEL GAUDETTE, ancien commissaire de la Ligue de hockey nord-américaine, est concessionnaire Ford et Chrysler à LASALLE.
- NELSON MANDELA: «L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde».
- YVES SAINT-LAURENT, serveur à la Taverne Alexandre de Sherbrooke, est tout un pistolet. Demandez-lui de vous raconter ses exploits au golf.
Le mot d’humour
Danny Parker, de Val-d’Or: «C’était la première fois que je cuisinais avec du vin. Après huit ou neuf verres, je ne savais plus ce que je faisais dans la cuisine!»