Vraiment pas facile de choisir entre Steven Stamkos, Evgeni Malkin et Henrik Lundqvist pour le titre de joueur le plus utile à son équipe dans la LNH.
Stamkos est devenu le premier joueur depuis Alexander Ovechkin à marquer 60 buts et son équipe (Tampa Bay) aurait connu une saison plus décevante encore s’il n’avait pas été aussi brillant en attaque.
Malkin a non seulement remporté son deuxième championnat des marqueurs, mais il a réussi à faire oublier l’absence prolongée de Sidney Crosby. Pour une raison ou une autre, le grand Russe semble mieux jouer lorsque son illustre coéquipier n’est pas en uniforme. Peut-être a-t-il besoin de se sentir indispensable pour étaler tout son talent au grand jour.
Quant à Lundqvist, il est la raison majeure des succès des Rangers. Il a remporté 39 victoires, dont huit par jeu blanc, n’a pas alloué deux buts par match (1,97) et il a bloqué 93 pour cent des rondelles dirigées vers lui.
Si j’avais à voter, j’opterais pour Lundqvist. À mon humble avis, c’est lui qui a été le plus utile à sa formation. À noter que seulement cinq gardiens de but ont gagné le trophée Hart depuis 1950. Dominik Hasek a réussi l’exploit deux ans de suite (1987 et 1988) dans l’uniforme des Sabres de Buffalo. Chuck Rayner (1950), Al Rollins (1954), Jacques Plante (1962) et José Théodore (2002) sont les autres cerbères à avoir capturé le trophée.
LE NORRIS À CHARA?
D’autre part, la lutte s’annonce vive entre Shea Weber (Nashville), Zdeno Chara (Boston) et le jeune Erik Karlsson (Ottawa) pour l’obtention du trophée Norris.
Karlsson a terminé la campagne avec 78 points pour devancer facilement tous les joueurs de défense. Toutefois, il a encore des choses à apprendre avant d’être un joueur complet.
Weber est un joueur indispensable chez les Predators et il en va de même pour Chara à Boston. Même s’il est utilisé plus souvent qu’à son tour, Chara a fini la saison avec un différentiel de «plus 33». Cette seule statistique pourrait lui permettre de gagner le trophée pour la deuxième fois en quatre ans.