POMPANO BEACH, Floride– Il en a coulé de l’eau sous les ponts depuis l’époque où Daniel Pesant était jeune professionnel de club de golf à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Originaire de Roxboro, dans la section ouest de la métropole, Dan a roulé sa bosse un peu partout à travers la planète pour pratiquer son métier. Il a longtemps été «pro-gérant» du club Casa De Campo, un coin de paradis en République Dominicaine. Il a ensuite travaillé à Saint-Nom-la-Bretèche, le club le prestigieux de France (à deux coups de wedge de Versailles), puis il a été associé à quelques-uns des parcours les plus en vue de la Floride, dont Lost Tree Village, Doral et Winston Trails. Il a aussi organisé le tournoi de Greg Norman à Boca West. Il possède un c.v. comme on en voit rarement dans le monde du golf. AUCUN QUÉBÉCOIS n’a connu une carrière semblable sur la scène internationale.
Depuis quelques années, Dan gagne sa croûte au club The Village de Royal Palm Beach où est à la fois professionnel, gérant et actionnaire. À la boutique, il peut compter sur son fils Carl pour accueillir les visiteurs.
Lorsque je lui ai rendu visite en début de semaine, j’ai pu constater qu’il avait pris les grands moyens pour améliorer la qualité du parcours. Les verts étaient parfaits et les fosses de sable immaculées. Il n’est donc pas étonnant que The Village soit devenu le rendez-vous des Québécois dans la région de West Palm Beach.
La température n’a pas été clémente en janvier, mais le soleil est maintenant de retour dans le sud de la Floride et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Avant de quitter les lieux, Dan m’a demandé de saluer Gilles Gareau, André Maltais, Adrien Bigras, Marcel Pigeon et ses nombreux amis du Québec. Même s’il vit aux États-Unis depuis très longtemps, le Québec occupe encore une place spéciale dans son coeur.
La Java du jeudi
- Au sujet de son ami Dan Pesant, ANDRÉ MALTAIS déclare: «Comme son père Fernand, Dan est un monsieur avec un grand M. Il a travaillé un peu partout à travers la planète et il a côtoyé les meilleurs enseignants avant de devenir lui-même une EXCELLENT PROFESSEUR DE GOLF. Il a aussi profité des conseils de STAN HORNE, une légende du golf au Québec. Dan a vraiment fait sa marque dans notre sport et j’éprouve pour lui le plus grand respect. Je sais aussi qu’il n’a jamais oublié ses amis de la Belle Province».
- GILLES TERROUX est renversé par la vitalité de TOM SIEFKY, un des clients réguliers du club The Village à Royal Palm Beach. Âgé de 94 ans, Tom est un HÉROS de la Deuxième guerre mondiale. Il a été décoré des médilles Purple Heart et Silver Star. Malgré son âge très avancé, il joue au golf deux ou trois fois par semaine et il maintient une moyenne de 150 aux quilles. Qui dit mieux?
- Mon bon ami BEN LEDUC, ancien professeur d’éducation physique à Ville Saint-Laurent et ex-mentor de RAYMOND BOURQUE, passe un bel hiver dans la région de Pompano Beach. Je vous en parle dans une prochaine chronique.
- LOUISE BARDIER, gouverneure du club Médaille d’Or, a recommencé à frapper des balles à l’intérieur au club Golf-Option de Laval, mais elle s’ennuie du soleil de la Floride.
- GUY BEAULIEU vous invite à célébrer la Saint-Valentin au club de golf LE SORCIER, en banlieue de Gatineau.
- J’apprends le décès de ROBERT DAOUST, ex-employé du Service de publicité du Journal de Montréal. Il avait 65 ans. Mes condoléances à toute la famille.
Le mot d’humour
Le Père Gédéon: «La vie est une longue procession. Faut ménager nos chandelles!»