Revue 2015
Sachant fort bien que la mémoire est une faculté qui oublie, j’ai décidé quand même de faire un survol des douze derniers mois sans aller fouiller sur Internet. C’est à la fois plus amusant et plus ardu.
Je dois d’abord vous dire que mon voyage en Italie, cet automne, représente à mes yeux le fait saillant en 2015. Depuis le temps qu’on m’en parlait, je n’ai pas été déçu. À part quelques petits inconvénients, Sylvie et moi avons visité Rome, Florence et Venise dans des conditions idéales. Pas trop chaud, pas trop froid. La température parfaite pour marcher des milles et des milles en essayant en vain de tout voir en même temps.
Non, je n’ai pas obtenu la bénédiction du pape François, mais j’ai vu le vieux Colisée (sans les lions!), les richesses du Vatican, le Palais national, la Piazza del Duomo, le Ponte Vecchio et les vieilles églises de Firenze, la montée de la Croix, le vignoble de Casalbosco, les superbes châteaux flottants de Venise et surtout la Place Saint-Marc, un hommage magistral au génie humain.
Par la magie du Wi-Fi, j’ai pu partager avec vous les plus beaux moments de ce périple. Si j’étais millionnaire, je crois bien que je me taperais plus souvent ce genre d’aventure, mais on ne peut pas tout avoir!
Voici maintenant les autres événements qui ont retenu mon attention durant les 12 derniers mois:
- Le quatrième championnat des PATRIOTS, un cadeau du ciel et des Seahawks, et le scandale des ballons dégonflés. On dira ce qu’on voudra, mais le duo Brady-Belichick est l’un des meilleurs de tous les temps.
- La troisième coupe des BLACKHAWKS en six ans et les performances étincelantes de DUNCAN KEITH à la ligne bleue. On aurait dit que Doug Harvey était de retour sur ses patins. Mentions honorables à Patrick Kane, Jonathan Toews et Corey Crawford.
- La décision de MIKE BABCOCK d’aller travailler à Toronto après avoir négocié sérieusement avec les Sabres. Pour 50M$, j’irais coacher une équipe en Papouasie, si pourrie soit-elle. Pas vous?
- Tous les trophées de CAREY PRICE et son calme exemplaire. Les récents déboires du Canadien témoignent de son importance au sein de l’équipe. Si seulement M. Bergevin pouvait trouver sur un attaquant du même calibre!
- La saison de rêve des BLUE JAYS et leur défaite crève-coeur contre Kansas City. Les Royals étaient beaucoup mieux équilibrés et ils l’ont prouvé en balayant tout sur leur passage pour enlever leur premier titre en 30 ans.
- Les exploits de JORDAN SPIETH à Augusta, à l’Omnium des États-Unis et dans les autres tournois majeurs. Le jeune Texan suit admirablement les traces de Ben Hogan et n’a pas fini de nous émerveiller.
- L’élection de MAX PACIORETTY comme capitaine du Canadien. Un bel honneur accompagné de grandes responsabilités. On lui souhaite bonne chance.
- La domination de NOVAK DJOKOVIC et de SERENA WILLIAMS sur la scène du tennis. Le Djoker est au sommet de son art et Serena pourrait presque jouer chez les hommes.
- La dégringolade des ALOUETTES et la présence du Rouge & Noir d’Ottawa en finale de la coupe Grey. Rien n’est impossible dans la CFL.
- La générosité de P.K. SUBBAN envers les enfants malades, mais aussi ses difficultés sur la patinoire. À trop vouloir en faire…
- L’arrivée de DIDIER DROGBA et la peur de le voir lever les feutres.
- La mort de YOGI BERRA, une des plus grandes légendes des Yankees et du sport en général.
- Les malheurs de TIGER WOODS, ses aveux et sa peur de devoir abandonner la compétition à 40 ans.
- Le refus du commissaire de réintégrer PETE ROSE. Sa maladie et son faible repentir lui coûtent terriblement cher.
- LES GRANDS DISPARUS dans le monde du sport: ERNIE BANKS, Frank Gifford, Elmer Lach, Alger Arbour, Marcel Pronovost, Kenny Stabler, Minnie Minoso et DICKIE MOORE… Mais aussi: BILLY CASPER, Dollard Saint-Laurent, Bob Fillion, Al Rosen, Charlie Sifford, Moses Malone, Joaquin Andujar, Calvin Peete, Louise Suggs, Bill Monbouquette, Garo Yepremian, Billy Pierce et JEAN-PAUL PARISE.
P.S. Une pensée spéciale pour BOB MARTIMBEAULT, de Magog, ex-défenseur des Rockets de Drummondville. Mon ami Bob est mort pendant mon voyage en Italie. Il avait 69 ans.
Le mot d’humour
C’est l’histoire du petit vieux qui se rend péniblement au comptoir de crème glacée.
Après avoir retrouvé son souffle, il commande un banana split.
La serveuse lui demande: «Noix concassées?»
– «Non, mademoiselle, c’est l’arthrite!», répond-il.