Mario Tremblay dit: «Bravo, Patrick!»

Comme tout le monde, Mario Tremblay applaudit les succès de Patrick Roy à sa première saison derrière le banc de l’Avalanche du Colorado.

«Patrick a fait ses classes à Québec pendant huit ou 10 ans et je ne suis pas tellement surpris de ses succès, déclare l’ancien ailier droit du Canadien. Ce qui me surprend, c’est qu’il ait pris une équipe de 29e position pour la mener aussi rapidement en haut au classement.

Mario Tremblay applaudit lui aussi le travail de Patrick Roy derrière le banc de l'Avalanche du Colorado.

Mario Tremblay applaudit lui aussi le travail de Patrick Roy derrière le banc de l’Avalanche du Colorado.

«Patrick a redonné du panache à l’Avalanche. Je luis dis bravo. J’applaudis aussi les sacrifices qu’il s’est imposés dans les rangs juniors avant de recevoir l’appel de Joe Sakic».

À l’époque où Patrick Roy était son compagnon de chambre, Mario Tremblay n’avait aucune idée qu’il deviendrait entraîneur un jour. «Moi, non plus, ajoute-t-il. Parfois, la vie nous réserve des surprises».

On se souviendra qu’un conflit entre les deux hommes avait entraîné le départ de Roy pour le Colorado en 1995. Un incident qui a marqué profondément l’histoire des Glorieux. Heureusement, la hache de guerre est enterrée depuis belle lurette.

Avant le match Canadien-Avalanche, Tremblay a répondu aux questions de son ami Chris Nilan à TSN-690. En gros, il a ajouté: «J’aurais dû retirer Patrick de la partie après le septième but des Red Wings (le 2 décembre 1995), mais il n’aurait pas dû réagir comme il l’a fait. Il a commis une erreur et moi aussi. Tout cela appartient au passé. Ça fait quand même plus de 18 ans…»

Mario est également d’avis que Roy s’amusera longtemps à la barre d’une équipe aussi jeune et talentueuse que celle de l’Avalanche.

Il manque des morceaux

Pour ce qui est de l’édition actuelle du Canadien, Tremblay déclare: «On n’a pas encore un gros club. Michel Therrien et ses adjoints accomplissent un job exceptionnel avec les joueurs à leur disposition. L’équipe ne lâche jamais, mais il manque encore quelques morceaux pour rivaliser avec les puissances de la ligue. Ça va prendre encore deux ou trois ans et il faut s’armer de patience».