Après une pluie de bogeys à Milby, je suis rentré en vitesse à la maison pour surveiller la deuxième ronde du 113e Omnium des États-Unis.
Tel que je m’y attendais, j’ai vu les champions de la PGA éprouver toutes sortes d’ennuis dans l’herbe longue et sur les verts ultra-rapides du club Merion. Au même titre que l’Open de Grande-Bretagne, celui des États-Unis est un véritable test de patience.
Le parcours du club Merion ne mesure pas tout à fait 7000 verges, mais il est parsemé d’embûches, tant et si bien que seulement deux joueurs se retrouvent sous la normale (moins 1) après 36 trous. Il s’agit du vétéran Phil Mickelson, cinq fois deuxième dans ce tournoi, et de Billy Horschel, vedette montante de la PGA.
Capable du meilleur comme du pire, «Phil The Thrill» a joué en champion vendredi après-midi. Il devrait mener le tournoi par trois ou quatre coups, mais son fer droit a refusé de collaborer. Il a dû attendre au 18e trou pour réussi son premier birdie de la journée et rejoindre Horschel, auteur d’un 67, au premier rang. Mickelson peut se consoler en pensant qu’il est au plus fort de la lutte.
Parmi les meneurs, on retrouve les Anglais Justin Rose, Ian Poulter et Luke Donald, de même que le vétéran Steve Stricker, en quête d’un premier titre majeur à 46 ans, et le Belge Nicolas Colsaerts, un des plus longs frappeurs de la planète.
Tiger Woods, Ernie Els et Rory McIlroy qui ne sont pas très loin du sommet. Il en va de même pour Jason Day, Jason Dufner, Hunter Mahan, Padraig Harrington et le Chinois Cheng-Tsung Pan. Plusieurs joueurs n’ont pas complété leur ronde et on prévoit que la coupure se fera à «plus 7» ou «plus 8», samedi midi, ce qui permettrait à Matt Kuchar et à Brendt Snedeker de participer aux rondes du week-end.
Comme on dit au bingo, ne dérangez pas vos cartes en cas d’erreur. Nous aurons bien d’autres surprises d’ici la présentation du trophée au vainqueur, dimanche soir. Tout un tournoi en perspective!