LA HAVANE, mercredi le 10 décembre 2014.
Depuis le temps qu’on m’en parle, me voici en plein coeur de La Havane.
Quelques heures après avoir frappé mes dernières balles de golf, je saute dans un bus en direction de la capitale de Cuba avec une vingtaine de Québécois.
Sans grande surprise, je découvre une très vieille ville (fondée par les Espagnols en 1519) et des centaines de maisons délabrées. Comme dirait l’autre, ça prendrait un sérieux grand coup de pinceau et des centaines d’ouvriers pour solidifier les structures. Ici, rien ne presse.
Dans les ruelles, il faut marcher doucement pour éviter de glisser dans un trou et se casser une jambe. Devant une maison de ravitaillement, un jeune Cubain saute de joie lorsque je lui offre ma casquette de golf. Je lui aurais donné 50 pesos qu’il n’aurait pas été plus heureux. Dans ce pays socialiste, les gens ont le bonheur facile.
Hemmingway et Aznavour
En fin d’avant-midi, la très jolie Maivelis, notre guide pour la journée, nous fait visiter l’hôtel Ambos Mundos, là où a vécu le célèbre écrivain Ernest Hemmingway.
À la radio, Charles Aznavour chante La Bohème. «Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître…»
Nous filons ensuite à la Place de la cathédrale, construite par les Jésuites au début du 18e siècle, avant de bouffer de succulents fruits de mer dans un resto vieux comme le monde.
Durant l’apéro, la discussion porte sur le hockey, la valeur du dollar canadien, Harper, Trudeau et PKP. Qu’ils aillent n’importe où dans le monde, les Québécois ne peuvent jamais s’empêcher de parler du Canadien.
Une heure ou deux plus tard, nous voici à l’intérieur de la forteresse Del Morro qui a longtemps servi de prison. On peut s’y procurer les meilleurs cigares de Cuba. Sur les remparts, la vue sur La Havane est à couper le souffle. Mon endroit préféré durant le voyage.
Jose, Camilo et le Che
Le soleil commence à faiblir lorsque nous arrivons sur la grande Place de la révolution où trône la statue géante de Jose Marti, écrivain et héros national.
«Hasta la victoria sempre», peut-on lire sur la fresque consacrée à Ernesto «Che» Guevarra, le soldat vénéré par tout le peuple cubain.
Sur la droite, on peut voir «Tout va bien, Fidel», les dernières paroles de son ami Camilo, un autre géant de la bataille de 1958.
C’est ici que se réunissent des centaines de milliers de Cubains pour les fêtes du 1er janvier et du 1er mai. Et c’est ici que Fidel a déjà prononcé un discours de huit heures, un record que ne sera jamais battu à moins que Jean-Marc Parent ne prenne le pouvoir! Avoir été là, je vous jure que je serais parti avant la fin.
J’aurais aimé visiter la fabrique de cigares et l’usine de rum, mais le temps passe trop vite et il faut rentrer à l’hôtel. Une autre fois? J’en doute.
Voitures magnifiques
J’allais oublier de vous parler des très vieilles voitures qui sillonnent les rues de La Havane. La majorité d’entre elles datent de la fin des années 1950, mais elles semblent encore en parfait état. Il faut croire que les Cubains sont d’excellents mécaniciens et qu’ils entretiennent leurs automobiles avec un soin jaloux.
Faudra-t-il une autre révolution pour renouveler la flotte?
L’heure du retour
Dans l’ensemble, j’ai passé une très belle semaine à Cuba avec le groupe de golfeurs de Pierre Charette.
L’action ne manquait pas au 19e trou avec les frères Bissonnette, Richard Paradis, Raymond Lanteigne, Richard Séguin et son fils Jean-François.
«Cuba, le paradis sous les étoiles», dit une affiche à l’aéroport de Varadero. Ce n’est sûrement pas vrai à 100%, mais le paradis existe-t-il en ce bas-monde?
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